Le Dieu Blanc, Jésus est mort en 1949 en Indochine, tué par les Asiatiques qui ne voulaient pas être sauvés.

Ce livre nous montre la différence entre les Asiatiques et les Africains devant le même prédateur. Le premier le chasse et le deuxième l’embrasse et abandonné sa religion, sa culture, sa langue.

Le Dieu Blanc, Jésus est mort en 1949 en Indochine, tué par les Asiatiques qui ne voulaient pas être sauvés. Alors qu’en Afrique, en 2020, il est plus vivant que jamais et va peut-être sauver tout le monde.

Les Vietnamiens, eux aussi colonisés par la France, n’avaient pas demandé à être sauvés par un Dieu Blanc et ils ne le voulaient pas. Ils l’ont tué avec son messager blanc.

C’est intéressant le chapitre 7 intitulé : l’illusion.

On voit un colon à bout de souffle. Tout son baratin n’a convaincu personne. Tout son mensonge est réfuté par les Vietnamiens. Mais il continue de se croire invincible.

Et malgré ses puissantes armes, pour la première fois depuis 500 ans, il n’est plus le maître absolu. Il va perdre et avec lui son Dieu qu’il croyait utiliser pour dompter les faibles d’esprit va mourir.

Et pendant ce. Temps, en Afrique…
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4ème de couverture :

Une guerre de neuf années, atroce, voilà ce que fut la guerre d’Indochine des Français. Elle mit aux prises le maître d’un empire, "le dieu Blanc", invaincu depuis cinq siècles, et un homme nouveau, le révolutionnaire vietminh. Comme dans Waterloo.

La marche à l’abîme (publié aux éditions Le Cri / Mols), l’auteur, utilisant la même méthode d’analyse dans la narration et le caractère psychologique des personnages, s’efforce de nous expliquer comment la glorieuse armée française, moderne, mécanisée « à l’européenne », alla se perdre au bout du monde dans un lieu inconnu : Diên Biên Phu.

Cet ultime affrontement devint un symbole pour les peuples encore asservis des colonies et le début de la fin de l’empire du "dieu Blanc". C’est aussi l’apparition du "tiers-monde", la fin des empires coloniaux et la naissance de nombreux états indépendants.

Pour le Vietnam "communiste", encore de nos jours, DBP est un évènement aussi fondateur que l’instauration de la Ire République en France. Ce fut, avant tout, un réel traumatisme, la mort de tout ce qui faisait la force de l’Occident et l’apparition de l’orgueil des anciens asservis. Les prolongements en sont encore palpables.

Sans la fin de l’Indochine française, la guerre d’Algérie, cette guerre cruelle et encore plus traumatisante, se serait-elle déclenchée si vite ? Après Diên Biên Phu, le monde serait définitivement différent. Cette guerre fut bien « la tragédie indochinoise ».
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Jean Paul Pougala

Antibes, le 06/06/2020

Sun, 07 Jun 2020 12:39:00 +0200

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