Si nous partons de la logique que tous les Grands Prophètes de l’histoire de l’humanité sont un et indivisibles, qu’ils sont un dans leur orientation principale, qu’ils sont tous un maillon d’une même chaîne, il est alors aussi logique d’en déduire qu’un seul et même ‘‘Messie’’ sera annoncé par les différentes branches aboutissant à ces divers Prophètes.
Chaque Prophète qui est à la naissance d’une ou de plusieurs branches devrait, dès lors, annoncer le même dernier messager, le même dernier des Prophètes, le même berger des bergers, c’est à dire ‘‘le Messie’’ celui qui, en venant en dernier lieu apportera la ‘‘Révélation finale’’ en levant le voile du mystère de ‘‘Dieu’’, tel que cela est écrit dans les livres sacrés.
Il est très drôle de voir aujourd’hui les noirs chrétiens ‘‘colonisés’’ prier Jésus et le considérer comme ‘‘le Messie’’, le ‘‘Sauveur annoncé’’ ! C’est tout faux et cela prouve à quel point ces noirs sont devenus ‘‘abrutis’’ spirituellement, cet abrutissement est tellement profond chez eux, que l’on peut comprendre l’utilisation du terme de ‘‘guerre spirituelle’’ utilisé par Simon Kimbangu pour décrire la révolution spirituelle que le peuple noir devra subir… et gagner enfin, s’il veut se décoloniser et se libérer totalement. Croire que Jésus est ‘‘le Messie’’, c’est de l’ignorance pure et simple de la part de ces noirs. ‘‘Tout homme est abruti, faute de science’’… cela aussi c’est écrit (dans la Bible, Ancien Testament, Jérémie X,14).
Mais, voyons tout cela de plus près, en passant en revue les différents courants religieux les plus importants.
Le ‘‘peuple du Livre’’, le peuple juif hébreu, attend le Messie, le Machia’h pour ces temps-ci. Dans la tradition juive, Jésus était un Prophète… sans plus, mais aucunement ‘‘le Messie’’. Le Messie attendu devant arriver la nuit de Erev, au septième jour, ce qui correspond selon le calendrier hébraïque à l’époque actuelle. Lorsqu’il arrivera, le Messie devra être annoncé par le son du ‘‘Shofar Gadol’’ à Jérusalem, au mur des lamentations, universellement connu, et il devra construire, justement près de Jérusalem, le Troisième Temple pour l’accueil et le retour de yhwhelohim, en compagnie de tous les Anciens Prophètes. Les juifs ne reconnaissent pas – et c’est à juste titre – le Nouveau Testament. Selon le Judaïsme le Machia’h conduira alors le monde entier à l’état de perfection et amènera tous les hommes à servir Élohim d’un seul cœur.
Selon le Bouddhisme, le Nouveau Bouddha d’Occident, appelé le ‘‘Maitreya’’ [appelé aussi ‘‘Mirokou’’ dans la branche japonaise enseignée par l’école Shingon], apparaîtra dans un pays dirigé par le roi des coqs 3.000 ans après la mort de Bouddha. Il est clair et net que, dans l’histoire, le pays du coq c’est la France. Donc pour le Bouddhisme ‘‘le Messie’’ naîtra en France. Les girouettes en formes de coq ont été inventées en France. Les français furent longtemps appelés ‘‘Gaul’’ [Gaulois] et en latin, langue dominante de l’époque, coq se dit ‘‘Gallus’’. Le coq est le symbole de la France, gravé par exemple sur les médailles d’honneur données par le gouvernement français. La mascotte de la coupe du monde de football en France était le coq, et les joueurs ou sportifs français des équipes natio- nales portent un coq sur leurs maillots.
Donc, pour le Bouddhisme le ‘‘Messie’’ ou ‘‘Maitreya’’ doit naître en France et il doit arriver à cette époque-ci ; en plus il y a eu en France un Chef d’État nommé ‘‘de Gaulle’’ [son nom est encore plus proche de ‘‘gallus’’ la traduction latine du mot ‘‘coq’’] et sans manquer de respect à sa mé- moire, on peut quand même rappeler que ce Général, Président de la République française, était fier comme un coq et se prenait vraiment pour ‘‘le roi des français’’ lorsque, après avoir mené ses troupes à la victoire contre les Nazis, il devint en Août 1944 le Chef du 1er Gouvernement fran- çais d’après la seconde guerre mondiale (!).
En résumé, pour le Bouddhisme la période de l’avènement du Messie c’est maintenant et c’est en France qu’il doit naître ou qu’il est né et on pourrait même dire que la conception de ce Messie devrait se situer vers 945, après l’arrivée du Roi des coqs au pouvoir, en l’occurrence ici Mr. Charles de Gaulle. En interprétant le monument du roi Asoka, selon la branche bouddhiste du Nord de la Corée, et d’après son calendrier, l’année actuelle 2.003 [au calendrier mondial… chrétien] c’est l’année bouddhiste 3.030, soit déjà 30 ans au-delà du 3.000ème anniversaire de la mort de Bouddha, donc le ‘‘Messie’’ ou ‘‘Maitreya’’ devrait être là maintenant, en chair et en os, physiquement présent sur notre planète Terre… et d’origine française.
L’enseignement Bouddhique dit que la Vérité sur le passé, le présent et le futur sera alors ‘‘révélée’’. Selon la tradition d’une branche bouddhiste l’année 3.000 du bouddhisme doit correspondre à l’an 1973, donc cette an- née-là devrait être une année importante dans la mission de ce Messie !
Voici un bel exemple de l’annonce du Maitreya dans le Bouddhisme :
« Et le Bénit dit à Ananda : Je ne suis pas le premier Bouddha venu sur la Terre, et je ne serai pas le dernier. En son temps viendra un autre Bouddha qui apparaîtra dans le monde, le sacré, l’illuminé suprême, doté de sagesse dans sa conduite, embrassant tout l’univers. Un guide incomparable pour les hommes, un chef des dévas [dieux, déités] et des mortels. Il vous révélera la même et éternelle vérité que je vous ai enseignée. Il établira sa loi, glorieux de ses origines, glorieux au plus haut point, et glorieux au but. Dans l’esprit et dans la lettre, il proclamera une vie vertueuse, toute parfaite et pure, telle que je la proclame maintenant. Ses disciples seront au nombre de plusieurs milliers, alors que les miens sont au nombre de plusieurs centaines. Ananda demanda : Comment le reconnaîtrons-nous ? Le Bénit répon- dit : Il sera connu comme Maitreya. »
Prenons maintenant l’Islam (la Religion des musulmans), où le ‘‘Madhi’’ est attendu, appelé aussi ‘‘l’Imam Madhi’’, l’Imam des Imams. Son ère arrivera quand l’homme aura foulé de son pied la lune, ce qui a été fait en 969 par le cosmonaute Neil Armstrong. Le Coran vient même faire un ‘‘rappel’’ aux juifs et aux chrétiens qui ont commencé à déformer les en- seignements de Yahvé à travers Moïse et Jésus. Ainsi le Coran et Mahomet viennent apporter des corrections, des avertissements en guise de rap- pel aux juifs et aux chrétiens, disant par exemple aux chrétiens : « Jésus n’était qu’un Prophète et non ‘‘le Messie’’ », ou : « Marie n’était qu’une fille de la terre », ou encore : « il n’y a pas de Sainte Trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit – ce n’est qu’une invention des Hommes – ». Le calendrier musulman commençant en 622, le Coran reconnaît, à juste ti- tre, le peuple juif comme le peuple détenteur des écritures au sujet de la création, ou la genèse, c’est-à-dire qu’il reconnaît ‘‘l’Ancien Testament’’ mais pas ‘‘le Nouveau Testament’’, celui des Chrétiens… dont on parlera plus loin des origines honteusement trafiquées (Ch.XXII).
« Lorsque Dieu reçut le pacte des prophètes, il leur dit : Voici le livre et la sagesse que je vous donne. Un Prophète viendra un jour confir- mer ce que vous recevez. Croyez en lui et aidez-le de tout votre pou- voir. Y consentez-vous et acceptez-vous le pacte à cette condition ? Ils répondirent : Nous y consentons. – Soyez donc témoins, reprit le Seigneur, je rendrai le témoignage avec vous ».
Selon Ibn Majjah e Al Hakim, le Prophète recommandait vivement : « Quand vous entendrez son appel, allez vers lui, prêtez lui serment même si vous deviez ramper sur les glaciers car il est en vérité le Khalife de Dieu, le Mahdi ».
Ibn Mass’Oud rapporte ce hadith où le Prophète dit : « S’il ne restait au monde qu’un seul jour, Allah le prolongerait jusqu’à ce qu’il envoie un homme de ma famille qui remplira le monde de justice et d’équité comme il avait été rempli auparavant d’injustice et d’iniquité ».
Simon Kimbangu annonce la venue pour ces temps-ci, d’un Grand Roi, dont le verbe sera spirituel, scientifique et politique ; il viendra avec un instructeur et un ‘‘nouveau’’ livre, en quelque sorte une nouvelle Bible pour le peuple noir ; dans ce livre tout sera révélé, et grâce à ce Livre le peuple noir comprendra les choses cachées dans la Bible des blancs, afin qu’il se libère et se décolonise une fois pour toute ; autrement dit, il s’agira d’un Livre qui lui fera abandonner la religion des colonisateurs : le Christianisme et/ou le Catholicisme.
Les Hindous, donc l’Hindouisme dispose d’une importante littérature à propos du Kalki Avatar : ils annoncent eux aussi la venue d’un homme, réincarnation de Vishnu, investi de la mission de mener le monde vers un âge meilleur : le Kalki Avatar.
Le Srimad-Bhagavatam
Verset 25 : « Et au point de jonction des deux âges, quand presque tous les dirigeants de la Terre seront devenus des pillards, le Seigneur de l’univers apparaîtra en tant que Kalki, le fils de Vishnu Yasa ».
Bhagavad-Gîtâ, chapitre 4, Versets 7 : « Ainsi dans le Kali Yuga [notre ère : l’age de fer], le déclin ne cessera de s’accentuer jusqu’à ce que la race humaine approche de son anéantissement. Lorsque la fin de l’âge sombre sera prochaine, une partie de cette essence divine qui existe dans sa propre nature spirituelle, Kalki Avatar descendra sur la terre, doté des huit quali- tés surnaturelles. Il rétablira la droiture dans le monde. Lorsque le soleil, la lune, Tishya et la planète Jupiter seront ensemble dans la même maison, l’âge de Krita ou Satya : [l’age d’or] sera revenu ».
Verset 8 : « Car chaque fois qu’il y a relâchement dans l’observation de la Loi Divine, recrudescence de l’impiété en tous lieux, alors Je me manifeste par mon propre pouvoir et Je prends naissance d’âge en âge, pour la libéra- tion des justes et la destruction des mauvais, pour le ferme rétablissement de la Loi ».
Mahâbhârata, (Chapitre 3) Verset 189 : « Un brahmane nommé Kalki ‘‘Gloire de Vishnu’’, sous l’impulsion du temps, naîtra pourvu d’une grande force guerrière, de courage et de sagesse. (…) Entouré de brahmanes, il exterminera complètement les misérables troupes de barbares qui avaient tout envahi ».
le ‘‘Kalki Avatar’’ est mentionné encore dans de nombreux autres ouvra- ges : le Brahma Purâna (chap.213), l’Agni Purâna (chap.16), le Vâyu Purâna (chap.98 et 104), le Varâha Purâna (chap.15) et bien d’autres… mais il est important de noter qu’un livre entier est consacré à la description de la descente de Kalki sur Terre : le Kalki Purâna. Il y est dit que son incarna- tion finale viendra de l’occident, de l’Ouest.
Je suis désolé pour tous les noirs chrétiens sur ce globe, les religions les plus pratiquées de nos jours sur la planète s’accordent sur le fait que quelqu’un doit encore venir pour accomplir les choses, et par conséquent le Jésus des blancs colonisateurs, de l’honteux Vatican, de votre père mis- sionnaire n’est pas ‘‘le Messie’’, ‘‘le Sauveur’’, ‘‘le Dernier des Prophètes’’ annoncé, celui qui apportera la Révélation. Pas du tout ! Qu’ils cessent de se laisser tromper par le mensonge, aveugler et manipuler par les Églises Chrétiennes, Apostolique, Romaine, Adventiste, Baptiste, Pentecôtiste et autres supercheries institutionnelles des blancs colonisateurs.
En plus de cela, mise à part les grandes religions, il y a un bon nombre de religions moins répandues qui espèrent encore toujours aujourd’hui la venue de celui qu’elles annoncent ; pour les perses il est appelé ‘‘Saoshyant’’, pour les indiens Hopi ‘‘Pahana’’, ‘‘Quetzalcoalt’’ pour les indiens du Mexique.
Par exemple, même si la religion Bahà’ie n’attend pas la venue d’un pro- phète spécifique, les écrits du Bâb annoncent que d’autres lui succéde- ront. D’ailleurs, les Bahà’is fêtent le 23 mai, l’anniversaire de l’annonce faite en 1844 par le Bâb (nom signifiant : la porte), de l’arrivée prochaine d’un messager divin universel.
Autre exemple, dans le Zoroastrisme : cette religion fut fondé, en Perse, vers 500 avant Jésus-Christ par Zoroastre, afin de réformer le mazdéisme. Le mazdéisme est essentiellement une religion dualiste : deux principes se partagent le monde : l’un, bon, Ahura-Mazdâ [Ormuzd] ; l’autre, mauvais, Ahriman [Angra-Mainyu]. Il faut que l’homme lutte pour le bon et contre le mauvais ; il doit être l’adversaire du mensonge et de l’erreur et se vouer au service de la vérité. L’âme des justes arrive au ‘‘meilleur monde’’ alors que les méchants vont à ‘‘l’habitation des douleurs’’ ; ceux dont les actions bonnes et mauvaises s’équilibrent séjournent au ‘‘Hammistagân’’. Les mazdéens, en tout cas, attendent la venue de ce ‘‘Saoshyant’’ nommé plus haut ; pour eux, il est ‘‘le sauveur’’ ; ils attendent aussi le jugement dernier. Le monde sera purifié par le métal fondu et, après la victoire du bien sur le mal, un univers nouveau sera édifié. Il est prévu chez eux que ‘‘Le Saoshyant’’ soit là au douzième millenium zoroastrien [vers l’an 2000].
Le peuple Hopi [Indiens établis en Arizona] attend la venue de ‘‘Pahana’’, le frère blanc de vérité qui viendra de l’est [donc de l’occident]. Il viendra semer la sagesse dans nos cœurs. Pahana doit venir pour apporter l’har- monie et la paix tant espérées entre les nations et maintenir l’équilibre précaire de la planète. Sinon, le Purificateur pourrait très bien détruire la Terre entière sur laquelle nous vivons tous.
Le Messie des nomades de l’Asie centrale est appelé ‘‘le Burkhan blanc’’ ; il arrivera quand les peuples des steppes auront abandonné leurs Dieux Anciens, il viendra leur offrir, ainsi qu’à l’humanité entière, une renais- sance spirituelle.
Le Messie des Sufis est appelé ‘‘Khidr’’ ; il est le guide mystérieux et il viendra vers la fin de l’Islam, quand l’homme aura foulé du pied le sol de la lune.
Du Messie des Eskimos, il est dit qu’il viendra de l’Est, qu’il aura une barbe blanche et de longs cheveux, qu’il parlera au nom des gens à la peau olivâtre.
Le Messie Shiite, lui, est appelé ‘‘le douzième Imam’’ ; il sera le dernier leader religieux de la secte Shiite de l’Islam. Il apparaîtra aux côté de Jésus le jour du jugement afin d’accomplir le Saint Coran.
Le Messie des Maoris en Polynésie, est encore toujours attendu.
Le Messie du Shintoïsme Japonais est attendu lui aussi ; il doit apparaître après le 08 août 1988 [08/08/88]
Le Messie des Orthodoxes Sunnites est appelé ‘‘Muntazar’’ ; il est le successeur de Mahomet et, à ‘‘la fin des temps’’, il unifiera toutes les races du monde à travers la ‘‘compréhension’’ [cette ‘‘compréhension’’ en fait, c’est la science et, avec elle, la spiritualité basée sur la science].
Etc.
Pratiquées par des hommes qui, dans ces temps reculés, n’avaient aucun moyen de communiquer d’un continent à un autre, ces religions aussi diverses soient-elles, ont pourtant un point commun important : elles prédisent toutes la venue d’un homme dont la mission est de sauver l’humanité de sa propre destruction.
Bien sûr, j’entends déjà les voix de certains noirs… ‘‘colonisés’’ jusqu’à la moelle épinière dire : « oui mais, il s’agit ici à chaque fois de Jésus- Christ, c’est Lui qui est annoncé ! » Encore une fois désolé, il y a parmi ces Religions, des religions qui datent d’après Jésus-Christ, et Jésus lui-même a annoncé la venue de quelqu’un qui viendra après lui pour achever et accomplir les choses, voyons cela d’un peu plus près.
Regardons déjà l’exemple de Jésus lui-même : n’a-t-il pas dit, avant de mourir, qu’il demanderait à son père d’envoyer un Nouveau Paraclet ? Il ne faut pas oublier que le Christianisme est complètement issu du judaïsme, le christianisme reconnaît la Torah et la complète par d’autres livres rassemblés sous le nom d’Ancien Testament.
Bien que les chrétiens voient, injustement, en Jésus-Christ ‘‘le Messie’’, le Nouveau Testament mentionne la venue après lui du ‘‘Paraclet’’ [terme du grec ancien signifiant : Consolateur, intercesseur, défenseur, avocat, assistant].
Jean XIV, 16 « Moi, je prierai le Père : il vous donnera un autre Paraclet qui restera avec vous pour toujours ».
Jean XIV, 26 « Mais le Consolateur [le Paraclet], l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit ».
Jean XV, 26 « Quand sera venu le Consolateur [le Paraclet], que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi ».
Jean XVI, 7 « Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le Consolateur [le Paraclet] ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai ».
Jean XVI,13 « Quand le Consolateur [le Paraclet] sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui- même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir ».
Il est donc grand temps que les noirs cessent de prier le Jésus-Christ du blanc colonisateur, comme ‘‘le Sauveur’’, comme ‘‘le Messie’’ et qu’ils retrouvent leurs traditions sous la lumière des sciences d’aujourd’hui et de demain. Oui il est temps que la science devienne leur Religion et qu’ils acceptent que les ‘‘Dieux humanisés’’, physiques, venus du ciel – ceux que leurs ancêtres priaient – ont décidé d’envoyer un autre Prophète, comme ‘‘dernier des Prophètes’’ comme ‘‘Messie’’, comme dernier Messager ; temps aussi qu’ils reconnaissent que ce ‘‘Messie’’ est annoncé par toutes les traditions et religions et qu’il viendra pour toutes ces religions, car leur source est commune, leur source est une et indivisible ; il est grand temps enfin qu’ils se rendent compte que ce ‘‘Messie’’, qui va fédérer les hom- mes, n’est, en aucun cas, Jésus-Christ, mais bel et bien un autre Grand Prophète qui est prévu pour ces temps-ci et dont le verbe sera religieux, politique et surtout scientifique. Bien sûr on nous a fait croire autre chose, à nous africains… mais c’était dans un but bien précis : nous coloniser et nous exploiter jusqu’au bout, à travers une assimilation religieuse absolue et sans équivoque.