Généralement, pour étudier un comportement, une théorie ou un dogme quelconque, il faut, dans un premier temps, commencer par chercher des sources et des points de vue différents et hétérogènes traitant du sujet en question et, dans un deuxième temps, les soumettre à des débats contradictoires et à des analyses neutres et non partisanes pour dresser un bilan consolidé et en déduire une synthèse pas ou peu discutable. En ce qui concerne notre sujet: La place réservée aux femmes dans les religions, nous n’aurons même pas besoin de faire appel à cette technique rigoureuse. Les écritures sur lesquelles se fondent les religions sont des sources fertiles et intarissables, elles regorgent d’informations de qualité et irréfutables de la part des adeptes mêmes de ces religions. Nous nous contentons donc, d’utiliser leurs littératures et rien que celles-ci pour en sortir, le plus clairement possible, les doctrines relatives à la place que chacune d’entre elles réserve à la femme.

Bien que le sujet soit suffisamment sérieux et souvent grave, nous avons choisi sciemment de le traiter avec rigueur, mais surtout, de temps à autre, sous un angle quelque peu humoristique tout en veillant à garder une objectivité absolue. Il va de soi qu’il n’est pas humoriste qui veut, nous sommes conscients que notre talent dans ce domaine est limité et sujet à approbation. Néanmoins, nous avons pris le pari de l’humour pour sortir des sentiers battus afin de faciliter la lecture de ce texte et le rendre plus agréable à tous sans jamais dénaturer son fond.

La lecture de ce texte pourrait éventuellement choquer certains lecteurs. Quoiqu’il advienne de vos âmes et consciences, vous êtes les seuls responsables. Cependant, nous comprenons et nous concevons que vous soyez touchés et pourquoi pas choqué. Sauf que, nous pensons qu’il existe deux sortes de choc:

  • Celui qui questionne et éveille les consciences. Celui-là est recherché et encouragé par notre démarche.
  • L’autre, celui qui est du genre répulsif, celui qui nie tout droit à la mise en cause, celui qui est la résultante d’une étroitesse d’esprit et de conditionnement environnemental à l’origine d’un monoïdéisme latent de certaines sociétés. Ce type de choc, nous le combattons avec force puisqu’il est le socle de l’ignorance et de l’obscurantisme ennemis premiers de l’humanité.

Un premier constat s’impose à nous dès le départ: Bien que ces religions s’opposent sur beaucoup de sujets, elles s’entendent aussi sur bien d’autres. Toutes, s’accordent pour dire que l’absence d’écrits dans les livres saints relatifs à un thème donné signifie toujours que les pratiques courantes du moment sont admises et autorisées et qu’il n’y aura aucune raison de les interdire à l’avenir. Dans d’autres termes, cela veut dire que tous les agissements et tous les comportements des hommes sur terre, sauf restriction divine prescrite, sont normaux et légaux.

D’autre part, les écritures des religions sont qualifiées de saintes ou de sacrées. Bonnet blanc, blanc bonnet. Ces deux adjectifs sont loin d’être anodins. Les bien-pensants, partisans de ces religions, prétendent et croient que celles-ci portent la parole divine. Cette parole, qu’elle soit transmise par des prophètes, des apôtres ou des disciples, elle demeure celle du Dieu le Seigneur. En partant de ce postulat, nous admettons qu’au regard de la grandeur et la clairvoyance de Dieu, ses paroles, en plus d’être saintes et sacrées, elles sont aussi éternelles que leur auteur puisqu’il est en mesure de voir et de savoir le chemin que prendront ses créatures. Certains iront jusqu’à dire que tout ce qui se passe sur terre n’est que volonté de Dieu. Par conséquent, en partant de ce principe, rappelons-le, qui appartient aux défendeurs des religions, que ces paroles sont intouchables et indiscutables. Celui qui remettra en cause, ne serait-ce qu’une partie de ces paroles, contreviendra aux lois divines et contestera la capacité du Seigneur créateur à pouvoir trouver des solutions aux problèmes des humains et instaurer des lois intemporelles. Ceux qui, aujourd’hui comme hier, détiennent ou ont exercé les pouvoirs religieux et se sont arrogé le droit de représenter Dieu sur terre, tels que les grands Rabbins, les Papes et les Imams qui, au nom de l’évolution et du modernisme, bafouent les fondements et les bases de leurs religions et courent après un pouvoir terrien et éphémère en décrétant des lois contraires aux écritures saintes sont hors la loi autant que les non-croyants sinon plus. C’est pour cette raison, que nous nous contentons des écrits fondamentaux et nous faisons une totale abstraction de toute autre source (comportements et arrangements) de toute circonstance.

Les écritures dites saintes des religions monothéistes ou polythéistes: le Judaïsme, le Christianisme, l’Islam, l’Hindouisme et le Bouddhisme s’adressent exclusivement à l’homme au masculin. Certains chapitres ou paragraphes traitent tout de même de la femme, mais toujours en s’adressant à l’homme et en considérant la femme comme une propriété de celui-ci et au mieux comme un accessoire pour son confort.

Aussi, le Dieu de ces religions, qu’il soit humain ou une force suprême, en s’adressant à l’homme masculin, l’a, sans cesse et à de multiples reprises, mis en garde contre tous les maux que la femme porte en elle et qui feront courir l’homme à sa perte.

Qu’a-t-elle fait à ce Dieu?

Bien que contestable, Honoré de Balzac disait: «La destinée de la femme et sa seule gloire sont de faire battre le cœur des hommes.» C’était sa volonté à lui le Dieu Seigneur. Dieu s’est-il rendu compte de l’absolue solitude dans laquelle il s’est trouvé après avoir créé une si belle compagne pour l’homme? Est-il devenu jaloux et envieux de leur situation? Avec son pouvoir, il aurait pu créer autre chose de plus beau pour lui. Oui, une Déesse! Mais non, une Déesse, de par son rang, refuserait de lui obéir. Alors, il aurait pu reprendre la femme pour son compte. Mais non, un Dieu n’a qu’une parole. Par éthique, il ne pouvait pas reprendre la femme à l’homme. Alors, il ne lui reste plus qu’à tenter de les diviser, les hommes et les femmes, en prétextant vouloir offrir un beau cadeau à l’homme, mais malheureusement, il s’est trompé d’emballage.

La femme dans le Judaïsme

La femme est un mal

«Et je trouve la femme plus amère que la mort, parce qu’elle est un traquenard, que son cœur est un piège et que ses bras sont des liens.» Ecclésiaste, 7, 26.

En plus de ce qui précède, pour démontrer le caractère antiféministe du judaïsme on pourrait se contenter de citer la prière du matin où, l’homme dit: «Béni soit Dieu notre Seigneur et le Seigneur de tous les mondes qu’il ne m’ait pas fait femmeDans une autre traduction, on trouve: «Sois béni, Seigneur notre Dieu, Roi de l’Univers, qui ne m’a pas fait femme

Et la pauvre femme, qui n’a pas la chance et le bonheur d’être du bon sexe, que peut-elle bien dire?: «Béni soit le Seigneur qu’il m’ait créée selon sa volonté

Face à des esprits partisans, qui ont perdu leur libre arbitre et qui sont prisonniers de leur croyance et de leur appartenance, tous ces arguments peuvent se révéler insuffisants. Mais comme nous ne désespérons pas de les convaincre, du moins de notre bonne foi, continuons à puiser dans leur doctrine et leurs écrits pour leur montrer avec plus de précisions et de détail le mépris de leur religion envers les femmes et tout naturellement aussi le leur. Voici ce que dit un traité du Talmud (Menakhoth, Sacrifice des farines):« Pour remercier Dieu, tout individu de sexe masculin est tenu de prononcer trois bénédictions: d’avoir fait de lui un Israélite, de ne pas l’avoir fait naître femme, de ne pas avoir fait de lui un rustre.» Albert Cohen (poète et écrivain juif et sioniste engagé) cite ce texte qui, dans d’autres écrits prend une autre forme: «Qui n’a fait de moi ni un païen, ni un esclave, ni une femmeVous constatez que si polémique existe, elle porte uniquement sur les mots Israélite ou païen d’une part et rustre ou esclave d’autre part. Mais en aucun cas sur le mot femme qui persiste dans les deux versions. Ce juif qui, tous les matins, remercie Dieu de ne pas l’avoir créé femme, que pense-t-il de sa mère? Que pense-t-il de sœur? Que pense-t-il de sa femme? Et enfin que pense-il de sa fille? Soyez indulgents envers lui, il n’a fait qu’obéir à Dieu et ne faire que sa volonté. Ah, le pauvre, imaginez le après s’être acquitté de sa prière matinale, ses enfants, sa fille et son fils qui accourent vers lui pour le bisou matinal. Avec combien d’amour et de fierté il lève son petit au ciel pour l’embrasser tel un don de Dieu et à avec quel mépris il met la main sur la tête de la petite non pas comme elle le croit un geste d’affection mais bien pour l’abaisser vers le sol.

Dans la Torah, livre sacré des juifs, la femme est responsable de tous les malheurs de l’humanité. De plus, elle est souvent impure, passant toujours après l’homme, jamais traitée sur un même pied d’égalité que lui. Avant tout, et bien qu’elle en soit exclue de l’humanité puisqu’elle n’est pas un être humain, elle est destinée à faire des enfants pour permettre au peuple de son mari (et non au sien) de se perpétuer. Elle est écartée de toutes les questions, grandes ou petites, n’ayant aucun droit dans le code de Solon (Juriste, considéré comme étant le père de la démocratie (masculine uniquement)). La femme est comptabilisée avec le bétail, telle une chèvre ou une vache, elle n’est jamais considérée pour elle-même, en tant que personne.

En fait, toute l’histoire humaine est jalonnée de conquêtes, de défaites et de guerres fratricides. Elles sont toutes du fait des hommes qui voulaient s’approprier les biens, les femmes et les territoires de leurs semblables. Attention, à ceux qui m’attendent au contour pour souligner ma méconnaissance de l’histoire en niant que certaines femmes ont aussi gouverné et elles étaient aussi impitoyables que des hommes assoiffés de sang et de gloire. À ceux-là, je dis que ses femmes étaient au service des hommes, elles agissaient par procuration et pour sauvegarder le pouvoir de leurs proches masculins qui, pour une raison ou une autre, n’étaient pas en mesure de l’exercer. Elles n’étaient que des dépositaires provisoires. Elles étaient toutes déchues au moment où le mâle désigné avait recouvert ses droits. L’homme masculin par sa nature ne peut vivre dans un environnement paisible et égalitaire. Sa vision, si tenté qu’il en a une, du monde est binaire: Vainqueur ou vaincu. Il ne peut imaginer sa vie autrement. Dans un lieu et dans un temps donnés, il ne peut y avoir qu’un chef qui sera au-dessus de toutes les lois. Les lois, il les décrète pour soumettre les vaincus. Tout ce que Dieu avait donné aux vaincus, y compris leurs femmes, devient la propriété privée du vainqueur. Peut-on concevoir un seul instant qu’un roi faisant régner la terreur autour de lui, puisse accepter qu’un de ses sujets ait une plus jeune et plus jolie femme que la sienne? Impossible. De tout temps, la femme n’était qu’un trophée pour l’homme.

Pour la femme, les choses ont mal commencé. Dans le Jardin d’Éden déjà. Le serpent s’adresse à Ève pour lui faire manger le fruit de l’arbre de la connaissance. Elle cède et incite Adam à faire de même. Alors, sans tarder, Dieu, en embuscade, tous radars à l’affût, la punit immédiatement:

«Je vais multiplier tes souffrances et tes grossesses: c’est dans les souffrances que tu enfanteras des fils. Ton élan sera vers ton mari et, lui, il te dominera» (Genèse, III, 16).

Nous remarquons que la grossesse est présentée comme une malédiction, une peine que Dieu inflige aux femmes. Il en va de même pour les souffrances liées à l’accouchement. Un bon juif devra donc proscrire l’anesthésie ainsi que tout autre moyen destiné à alléger la souffrance de la femme lors de l’accouchement puisque ceci n’est que le jugement de Dieu contre lequel personne ne doit s’élever. Dans ce verset nous ne pouvons pas passer à côté du caractère vengeur et rancunier de ce Dieu qui prône le pardon sans jamais l’appliquer à lui-même. Sa force aveuglante lui a fait perdre le sens de son œuvre et l’a conduit à bafouiller les fondements élémentaires de son éthique au point de créer un être rien que pour le châtier à vie en faisant de lui son souffre-douleur. Vous comprenez que si tous les parents croyants, ceux qui trouvent une paix intérieure en imitant le Dieu Seigneur et en se conformant à ses commandements, appliquent cette pédagogie divine qui consiste et se résume à sanctionner immédiatement et fort le moindre écart de leur progéniture, la terre ne serait habitée que par des cas psychiatriques graves dus à la torture généralisée! Selon les lois civiles de notre époque, ce Dieu serait traduit en justice pour violence préméditée et serait puni pénalement.

Vous les âmes sensibles, vous allez croire que beaucoup de mal est déjà dit contre la femme. Détrompez-vous. Cette religion, comme d’autres, elle ne s’arrête pas en si bon chemin. Non seulement elle se contente de ressasser le mal, mais elle a l’imagination fertile pour en rajouter et inventer d’autres calomnies et propos diffamatoires à l’égard de la femme. Pour le judaïsme, la femme est impure quand elle a ses règles et après l’accouchement. Et tout ce qu’elle touche pendant ces périodes devient à son tour impur:

« Que s’il y a quelque chose sur la couche ou sur l’objet sur lequel elle était assise, en y touchant on sera impur jusqu’au soir» (Lévitique, XV, 24).

Pour les juifs, si la femme enfante un garçon, la souillure dure sept jours. Cette durée est doublée si elle enfante une fille.

La femme est une sous-catégorie

La femme est abaissée au rang d’esclave de son mari. Celle qui ne donne pas satisfaction peut être répudiée:

« Si elle ne marche pas selon ta direction, de ta chair retranche-la!» Ecclésiastique (XXV, 26)

Toujours en s’adressant à l’homme, Dieu lui ordonne de ne pas se mêler aux femmes:

«Au milieu des femmes ne t’assieds pas. Car des vêtements sort la teigne, de la femme sort la méchanceté féminine»Ecclésiastique (XLII, 12-13).

Ce que je fais aujourd’hui, parmi vous et entre vous, en vous dispensant ce cours, avec tout le respect que je vous porte et celui que vous me devez, vous en tant qu’apprenantes assidues et moi en tant que modeste formateur, rendra le Dieu miséricordieux très cruel et tyrannique envers moi. Les hommes n’ont pas le droit de partager leur savoir et leur humanité qu’avec les humains. Les femmes ne faisant pas partie de l’humanité sont naturellement exclues de ce noble acte. En se faisant, vous les femmes, comme moi l’homme, nous avons transgressé une volonté et une loi divine. Notre sort est scellé. La colère divine s’abattra sur nous. Vivons nos derniers jours dans la crainte de celle-ci et prions le Seigneur pour qu’il atténue nos peines.

Dans la Torah, au mieux, la femme n’est qu’une aide pour son mari. La femme fait selon la volonté de son mari. Le premier point à relever est qu’elle n’est femme que par son mariage. Sinon, quelle est donc son identité? Le Dieu Seigneur ne s’attarde pas sur ce point dérisoire. Pour lui, l’objet ou la créature féminine est en soi insignifiante. Pour lui, le problème est d’une logique implacable: Une partie de l’insignifiant demeure insignifiante. Dieu, le très Grand, ne se penche que sur les problèmes existentiels de l’homme. Certains théologiens hébraïques comprennent cette phrase non pas par son sens premier, mais par: Une femme est celle qui forge la volonté de son mari. On peut alors remarquer que Dieu, dans sa grandeur, n’a pas réussi à trouver une formulation avec des mots simples et justes pour exprimer une idée et une pensée élémentaire et stricte. Ce qui est étonnant pour un Dieu! Ou, alors, que les théologiens ne reculent devant rien pour justifier et essayer de donner un sens à toute sorte d’aberrations? Que l’on prenne ce verset au sens premier ou au sens figuré, il en ressort que la femme n’existe pas pour elle-même et par elle-même.

Dans la deuxième partie de la Genèse, Dieu dit: « Il n’est pas bon que l’homme soit isolé. Je lui ferai une aide digne de lui». Alors, il a créé la femme pour amuser et alléger les souffrances de l’homme en les transférant sur cette dernière. En fait, Dieu n’est rien qu’une baguette magique entre les mains de l’homme. Il suffit à l’homme de demander pour que Dieu s’exécute.

L’héritage

«Tu parleras aux enfants d’Israël, et tu diras: Lorsqu’un homme mourra sans laisser de fils, vous ferez passer son héritage à sa fille. S’il n’a point de fille, vous donnerez son héritage à ses frères. S’il n’a point de frères, vous donnerez son héritage aux frères de son père. S’il n’y a point de frères de son père, vous donnerez son héritage au plus proche parent dans sa famille, et c’est lui qui le possédera. Ce sera pour les enfants d’Israël une loi et un droit, comme l’Éternel l’a ordonné à Moïse.» Nombres 27.8-11

Dans tous les cas, la femme n’hérite nullement de son mari. Quant à la fille, en présence d’un frère aîné ou cadet, elle n’a pas droit à la moindre miette.

Dans la tradition hébraïque, après la mort de son mari, la femme est automatiquement transférée au frère de celui-ci. Pourquoi dites-vous? C’est simple. La femme fait partie du patrimoine du père ou du mari, souvenez-vous du code de Solon. Elle est comptabilisée avec le bétail. Elle n’hérite pas, elle fait partie de l’héritage. Cette loi juive s’appelle le lévirat. Elle est toujours d’actualité de nos jours chez certaines branches du judaïsme. D’autre part, des juifs modernes et plus ou moins ouverts d’esprit, s’élèvent aujourd’hui contre cette pratique. Mais, ils agissent comme s’ils ont un peu honte de cette loi, alors, ils y vont fouiner dans les poubelles d’autres peuples et ethnies pour détourner notre attention en leur attribuant cette coutume. Il est effectivement vrai que le lévirat est pratiqué par d’autres populations. Sauf que, si on analyse de plus près, on trouve que son origine est, sans exception, le judaïsme. Prenons par exemple les pays de l’Afrique où le Lévirat était ou est encore d’actualité. Cette tradition fut introduite par les premiers musulmans qui, à leur tour, se sont inspirés fortement du judaïsme (copier-coller: Le prophète Mahomet était un expert dans l’art du plagiat. Le Coran est une version contrefaite de la Thora. Il y aurait plus de différences entre le Talmud de Babylone et celui de la Galilée qu’entre le Coran et la Thora). Finalement, cette loi méprisable est, non seulement, une loi juive, mais aussi, elle était exportée ailleurs par les juifs eux-mêmes.

Rappelez-vous aussi les filles de Loth qui n’ont pas couché avec leur père par aversion, mais bien parce qu’il n’avait pas d’héritier mâle. Seul l’héritier mâle compte. S’il lui arrivait un malheur à ce pauvre Loth, elles seraient perdues ou prises en tant que captives. Elles voulaient lui venir en aide pour engendrer un garçon héritier et à qui elles reviendraient de droit: «Allons! Abreuvons de vin notre père, couchons avec lui et faisons survivre la race par notre père!» L’aînée commence. La cadette profite d’une autre cuite pour lui emboîter le pas. La Genèse (XIX, 30-38). Non seulement qu’à cause des mauvaises lois qui avaient court, personne n’a fauté dans cette histoire parce qu’il fallait un héritier masculin, mais si jamais et au cas où, ce n’est de toute façon pas Loth qui a couché avec ses filles, mais ce sont bien elles qui ont couché avec lui. Et par conséquent, parce qu’elles sont femmes, elles sont les seules fautives. Eh oui, un petit tour de passe-passe et le tour est joué. Le pauvre homme est violé par ses filles! Vous comme moi, nous savons que certainement les choses ne se sont passées ainsi. Le plus probable est que cet homme fou de ne pas avoir un fils ou qu’il soit attiré par la fraîcheur de ses filles en comparaison de l’âge avancé de sa femme, sous l’emprise d’une mauvaise vinasse, n’a pas résisté à les violer tout bonnement.

Le port du voile

Se couvrir la tête est une obligation qui s’impose aux femmes mariées. Elle prend sa source dans la Halakha. Elle s’applique également aux veuves et aux divorcées (voir Igueroth Moché, Evène Ha‘ézèr 1, 57). Cette obligation, est mentionnée dans la Torah:

«et elle dit au serviteur: Quel est cet homme, qui marche dans la campagne à notre rencontre? Le serviteur répondit: C’est mon maître. Elle prit son voile et s’en couvrit.» (Berèchith 24, 65)

Dans ce cas précis, il s’agit de Rébecca qui était célibataire. Donc en faisant le compte entre femme mariée, veuve, divorcée ou célibataire, elles devaient toutes se couvrir. On trouve aussi dans (Bamidbar 5, 18):

«Plaçant alors la femme en présence du Seigneur, le pontife lui découvrira la tête et lui posera sur les mains l’oblation de ressouvenir, qui est l’oblation de jalousie, tandis qu’il tiendra dans sa propre main les eaux amères de la malédiction».

Et pour être complet à propos du port du voile, selon la Guemara,

«Il est honteux pour les filles d’Israël d’avoir la tête découverte.» (Ketouvoth 72a).

Et dire qu’aujourd’hui, certains illettrés et incultes dans les pays occidentaux, font des lois interdisant le port du voile croyant que cela venait exclusivement de l’Islam. ??

La polygamie

Aujourd’hui, dans le langage courant, la polygamie désigne le mariage d’un homme à plusieurs femmes. Linguistiquement, la polygamie désigne le mariage d’une personne avec plusieurs autres personnes du sexe opposé. Donc, les femmes peuvent aussi être polygames. Pour dissocier la polygamie des hommes de celle des femmes on doit utiliser les termes suivants:

  • Polygynie: Un homme ayant plusieurs femmes.
  • Polyandrie: Une femme ayant plusieurs maris.

Les religions monothéistes parlent toutes de polygynie et jamais de polyandrie. Le mot polygamie a pris le sens du mot polygynie. Et donc, on parlera de polygamie.

Le judaïsme, non seulement tolère la polygamie, mais il l’encourage fortement. Les pères du judaïsme, hormis Moïse et Isaac, ils sont tous polygames. D’autre part, par l’obligation du Lévirat, le judaïsme impose la polygamie aux juifs. Les femmes esclaves sont nommées concubines. C’est-à-dire qu’elles sont au service sexuel de leur maître contre logement, nourriture et vêtements. Si un homme a des rapports sexuels avec une esclave de sa femme, il devra payer une compensation à sa femme. Ce qui revient à dire deux choses:

  • Si l’homme est riche, il peut acheter autant d’esclaves qu’il le voudra et avoir plusieurs femmes qui, à leurs tours, elles peuvent acheter des esclaves aussi. Finalement, l’homme riche aura à disposition beaucoup de femmes épouses ou esclaves pour son plaisir, puisqu’il lui suffit de payer soit le prix soit une compensation.
  • Non seulement, l’homme profite des esclaves de ses femmes, mais aussi, il fait de ces dernières des maquerelles proxénètes puisqu’à chaque fois qu’il passe un agréable moment avec une de leurs esclaves, elles empochent des compensations.

Par contre si une femme est accusée d’avoir eu des rapports sexuels avec un autre que son mari, qu’il soit esclave ou non, elle sera lapidée jusqu’à ce que mort s’en suit. C’est la seule compensation qui vaille.

Pour enfoncer le clou, et pour terminer en beauté, à la fin de la Bible, on trouve ceci:

« C’est de la femme que vient tout le mal. C’est par la femme qu’a commencé le péché. C’est à cause d’elle que nous mourrons tous.» Ecclésiastique (XXV, 24).

N’oublions pas et gardons à l’esprit que Dieu s’adresse toujours aux hommes. Il leur dit que c’est à cause de la femme qu’ils mourront tous. Le tous de la phrase ‘’Nous mourrons tous’’ se rapporte uniquement aux hommes. La femme étant un mal, sa mort est bénéfique à l’humanité qui se résume aux seuls hommes, au sexe masculin. Toujours concernant ce verset, mais avec un brun d’humour et peut-être de malice, attardons-nous un moment sur la phrase: ‘’Nous mourrons tous’’. Vous remarquerez que Dieu ne dit pas ‘’Vous mourrez tous’’, mais bien ‘Nous mourrons tous’’. Alors, la question qui se pose est: En se mêlant aux hommes et se considérant un des leurs, Dieu ne s’est-il pas trahi lui-même? Est-ce vraiment un Dieu ou est-ce un imposteur et bonimenteur masculin?

La femme dans le christianisme

Jésus étant juif ne pouvait que rectifier la parole de Dieu qui était mise à mal par son peuple. Les Évangiles qui représentent le Nouveau Testament sont les livres sacrés des chrétiens. Si un sujet est traité dans l’un ou l’autre des évangiles, le chrétien doit s’en contenter puisque c’est parole d’évangile, elle est indiscutable. Par contre si pour certaines choses on ne trouve rien dans les Évangiles, on doit revenir à l’Ancien Testament qui n’est rien d’autre que les écrits sacrés des juifs.

La femme est un mal

Le Nouveau Testament confirme, à quelques détails près, l’histoire d’Adam et Ève et bien d’autres histoires bibliques condamnant la femme en lui assignant un rôle maléfique pour l’homme. Reportez-vous donc au même chapitre dans le judaïsme basé sur l’étude de l’Ancien Testament. Il est totalement applicable pour le christianisme.

La soumission de la femme à l’homme et le port du voile

Sur ce sujet, dans les Évangiles, on trouve quelques allégements de la condition des femmes. Mais fondamentalement, le dogme reste le même. Il n’est pas remis en cause.

«Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise au Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses.» Éphésiens 5:22-24

«Je veux que vous sachiez que le Christ est le chef de tout homme, et l’homme le chef de la femme, et Dieu le chef du Christ». Corinthiens 11.3

«Tout homme qui prie ou prophétise le chef couvert fait honte à son chef. Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef: c’est comme si elle était rasée. Car si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile. L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme» Corinthiens, 11, 4-7

Si l’homme prie la tête couverte il fera honte à son Dieu. L’homme étant à l’image du Seigneur, il doit se montrer pour exposer cette belle et glorieuse image divine. Mais, si une femme prie la tête non voilée elle fera honte à son mari, à son père, à son frère ou à son tuteur, mais pas nécessairement à Dieu puisqu’elle n’est pas à l’image de celui-ci. Dieu est Grand et ne daigne pas débattre et traiter avec elle. Dieu a choisi l’homme pour interlocuteur. Pour lui, la femme n’a ni les compétences ni le rang de l’homme.

En public, la femme n’a qu’un droit, comprenez devoir, celui de se taire:

«Que les femmes se taisent dans les assemblées. Il ne leur est pas permis de parler, mais qu’elles soient soumises comme dit la Loi. Si elles veulent apprendre quelque chose, qu’elles questionnent leurs maris à la maison, car il est honteux pour une femme de parler dans une assemblée» Corinthiens, 14, 34-35.

Ces propos sont d’une extraordinaire clarté de telle sorte qu’elles n’appellent aucun commentaire. On trouve d’autres précisions du même ordre en d’autres endroits:

«Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner ni de prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression». Timothée 2,11-14,

Dans ces versets, vous convenez qu’au moins deux problèmes se posent:

  • Le premier est que la femme est non seulement soumise, mais aussi elle n’a droit ni à la connaissance ni à l’autorité. Elle est assimilée à un objet de décoration très silencieux. Elle n’a pas droit d’enseigner non plus. Enseigner c’est éduquer et inversement. Pendant de longs siècles, jusqu’à un certain âge, les enfants font leur vie essentiellement auprès de leurs mères. Si celles-ci n’ont pas le droit de les éduquer, imaginez l’état dans lequel seront ces futurs adultes. Si tel n’est pas le cas, ceci veut dire clairement, que l’éducation donnée par les mères à leurs enfants compte pour beurre aux yeux de Dieu et de ses hommes. Seul l’apprentissage dispensé par les hommes à leurs progénitures est considéré comme un enseignement à valeur ajoutée.
  • Le deuxième problème est plus subtil est plus grave. La femme sera toujours considérée fautive quoiqu’il arrive. Au lieu de punir le séducteur fautif, Dieu préfère, selon une justice divine incompréhensible pour le commun des mortels, de punir la victime, celle qui est séduite. Mesdames, si vous succombez à un beau parleur, ça ne sera que de votre faute et entièrement de votre faute. En transposant ce verset aux viols commis par les hommes et en allant jusqu’au bout de l’idée exprimée par celui-ci. «… ce n’est pas l’homme qui a été violé, c’est la femme qui, violée, s’est rendue coupable de transgression». Mesdames, sachez une fois pour toutes que l’homme est le chouchou de Dieu. Sur terre comme dans l’au-delà, il aura toujours ses faveurs, à se demander si Dieu n’a pas de tendances…

L’héritage

Le Christ est présenté comme le Messie annoncé dans les textes les plus tardifs de l’Ancien Testament et, dans l’Évangile selon saint Matthieu, il déclare :

Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi et les prophètes ; je suis venu, non pour les abolir mais pour les accomplir” (5, 17).

C’est pour cette raison, et en l’absence d’infirmation dans le Nouveau Testament, que les premiers chrétiens – les chrétiens orientaux – ont appliqué pendant les premiers siècles du christianisme les règles édictées dans l’Ancien Testament qui excluent la femme de tout héritage sauf cas exceptionnels et rares. Après son expansion à l’ouest, pour devenir la religion de l’empire Romain, celle des rois et des nobles, l’Église a confirmé alors la primauté des lois romaines sur celles de l’Ancien Testament. Il en résulte, dans tous les cas, que la femme reste exclue du champ de la succession.

La polygamie

Selon le père Eugene Hillman, «il n’y a nulle part dans le Nouveau Testament de commandement explicite à l’effet que le mariage ne devrait être que monogame ou que la polygamie serait interdite.»

Martin Luther, le père du protestantisme a dit: «En ce qui me concerne, je reconnais que si un homme souhaite épouser deux femmes ou plus, je ne peux le lui interdire, car cela ne va pas à l’encontre de l’Écriture.»

Le 14 février 1650, le Parlement de Nuremberg a décrété que compte tenu du grand nombre d’hommes qui étaient morts dans la guerre de Trente Ans, chaque homme aurait désormais le droit d’épouser jusqu’à dix femmes.

En Afrique du Sud, qui est un pays chrétien à 80%, la polygamie est autorisée. Le président actuel Zuma, de religion chrétienne, s’est marié 6 fois. Il a actuellement 4 épouses.

La Bible est l’ensemble de l’Ancien et du Nouveau Testaments. Comme il n’y a rien dans le Nouveau Testament qui traite de la polygamie, deux possibilités s’offrent aux intéressés chrétiens:

  • Ce n’est pas interdit, donc c’est permis et légal.
  • Consulter l’Ancien Testament qui en parle librement (Le roi Salomon avait 700 épouses). Et donc c’est aussi permis.

La polygamie au sens de plusieurs mariages en parallèle est aujourd’hui interdite par les lois civiles des pays occidentaux. Ces mêmes pays, sont selon leurs constitutions, hormis la France, des pays chrétiens. Pour détourner cette interdiction, les hommes ont recours au multiconcubinage et aux maîtresses (version moderne de l’esclavage) en plus du mariage monogame. L’homme, moyennant un petit bijou, un petit resto ou un simple cinéma, il peut passer un agréable moment avec une charmante maîtresse avant de rentrer tranquillement chez lui ou il retrouve sa femme légitime souvent en dépression et en détresse insoutenables. Les mouvements féministes de la deuxième moitié du siècle dernier ont poussé les femmes à s’accorder les mêmes droits que les hommes. Il en est sorti une liberté sexuelle débridée et égalitaire. Les fameuses maîtresses, qui sont-elles? Des femmes célibataires, des divorcées, des veuves mais aussi des femmes mariées qui, aujourd’hui, elles aussi en arguant un prétexte ou un autre pour aller rejoindre leurs amants à leurs domiciles, ou dans des hôtels de catégories disparates. L’adultère n’est plus un délit, de fait, les lois civiles occidentales modernes ont officialisé la vraie polygamie c’est-à-dire celle d’un homme avec plusieurs femmes et d’une femme avec plusieurs hommes. En se faisant, elles dépassent de loin le dogme chrétien en la matière et qui n’accorde ce droit qu’aux hommes ce qui le rend de facto injuste.

La femme dans l’islam

L’Islam est arrivé quelques milliers d’années après le judaïsme et six siècles après le christianisme. Raisonnablement, on pourrait croire à un bouleversement total des modes de vie et des pratiques. Eh bien non, quelle déception! Remarque, de la part d’un berger, illettré, il ne fallait pas s’attendre à des monts et merveilles. Mahomet, le prophète des musulmans, en côtoyant des juifs et des chrétiens qui habitaient la région et La Mecque même, a probablement fait une compilation entre les uns et les autres en y ajoutant quelques ingrédients personnels, histoire de justifier sa prophétie.

La femme est un mal

L’Islam a repris l’histoire d’Adam et Ève en la modifiant un peu. Ce n’est pas ÈVE la seule fautive. Ce sont bien les deux qui ont fauté. Adam étant l’homme, le chef de famille, il est le premier responsable et non Ève. Sauf omission, il n’y a rien dans le Coran qui fustige les femmes pour leur nature. Sur ce point, l’Islam marque un point.

La soumission de la femme à l’homme

Le Coran ne déroge pas à la règle, aussi et souvent, Dieu s’adresse aux hommes. Sur ce sujet, dans les Évangiles, on trouve quelques allégements de la condition des femmes. Mais le Coran revient aux fondamentaux du judaïsme, à savoir que les hommes sont au-dessus de tout et il faut qu’ils se protègent de tout:

«Ô vous, les croyants! Vos épouses et vos enfants sont vos ennemis! Prenez garde!» Coran, LXIV, 14.

Peu importe le contexte de la révélation de ce verset. Les mots sont forts et inadmissibles.

«Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !» Coran, IV, 34.

Dans le judaïsme et le christianisme, on comprendrait de telles sanctions puisque la femme est un malheur en soi. Mais dans l’Islam qui s’écarte a priori de cette vision qui fait de la femme une éternelle fautive, personne ne peut admettre de telles paroles à l’encontre des femmes.

L’adultère

Pour l’adultère: L’Islam rejoint les deux autres religions, deux poids deux mesures:

  • L’homme jouit d’une plus grande liberté, mais avec tout de même quelques restrictions minimes:

«Vous sont interdites: les femmes mariées de bonne condition à moins que ce ne soient vos captives de guerre» Coran II, 221).

Entre autres, on peut remarquer que les pauvres femmes de moindres conditions ne sont pas concernées par ce verset et restent soumises aux désirs de l’homme musulman. Dans la sourate des femmes on trouve une liste exhaustive de femmes interdites.

«… Épousez, comme il vous plaira, deux, trois ou quatre femmes. Mais si vous craignez de n’être pas équitable, prenez une seule femme ou vos captives de guerre.» Coran, IV, 3.

«Et qui préservent leurs sexes [de tout rapport], si ce n’est qu’avec leurs épouses ou les esclaves qu’ils possèdent, car là vraiment, on ne peut les blâmer;» Coran, XXIII, 6.

L’Homme peut se marier jusqu’à avec quatre femmes légitimes à qui on peut ajouter les esclaves achetées et les femmes libres célibataires ou mariées qui se font prendre comme captives de guerres. Et si jamais monsieur le bon croyant n’est pas rassasié, il peut chiner autour de lui les pauvres femmes toutes celles qui ne sont pas de bonne condition. Pour résumer, dans l’Islam, il n’y a que les relations incestueuses qui sont interdites pour le musulman homme.

Pour la femme, c’est une autre histoire:

«Celles de vos femmes qui forniquent, faites témoigner à leur encontre quatre d’entre vous» Coran,4:15.

Si l’adultère est avéré, la sanction pour la femme mariée est la lapidation. Pour une femme non mariée, la flagellation s’impose. Ces sanctions sont des stricts copier-coller du judaïsme, abolies entre-temps par le christianisme et réactualisées par l’Islam. On peut aussi remarquer la vulgarité du vocabulaire utilisé à l’égard des femmes: ‘’Forniquer’’ alors que pour les hommes on trouve les formulations plus douces tels que rapports, épousez, prenez ou vous sont interdites. On dirait un plaidoyer d’un avocat général pour atténuer les faits des uns et accabler les autres.

Le port du voile

Le voile est associé à cette nécessité de réserver ses charmes à son mari, plus encore de ne pas être un objet de tentation. Mahomet est né à La Mecque. Le Coran lui fut révélé à l’âge de quarante ou quarante-deux ans environ. Neuf ans plus tard, il quitte La Mecque pour Médine. Il avait alors cinquante ans. Il n’en reste pas moins que les injonctions du Coran sont de nature divine et valable pour toutes les musulmanes. Dieu dit:

« Ô Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de se couvrir de leurs voiles: c’est pour elles le meilleur moyen de se faire connaître et de ne pas être offensées. Dieu est celui qui pardonne, il est miséricordieux.»  Coran XXX, 59.

Ce verset est Médinois. Ce qui veut dire qu’il fut révélé au moins neuf ans plus tard que le premier verset Mecquois. Pendant les neuf premières années de l’ère musulmane, ni Dieu ni Mahomet n’étaient offensés par les femmes non voilées. Il ne fait aucun doute que l’origine de ces recommandations provient de l’observation faite par Mahomet des comportements des tribus juives de Médine qui imposaient le port du voile à leurs femmes (voir port du voile dans le judaïsme). D’autre part, l’argument avancé pour obliger les femmes à se voiler est bancal. C’est par crainte d’être offensée qu’elles doivent se voiler. Pourquoi? Quelle serait la raison des éventuelles offenses? Leur beauté certainement! Cela me paraît infondé, personnellement, je pense que la beauté inspire contemplation, rêverie et joie. De surcroît, la beauté n’est pas que féminine. Elle est aussi masculine, on prétend que le prophète était d’une beauté divine. Pourquoi alors les hommes sont exonérés du port du voile? En fait, la vérité est ailleurs, ce verset déclare indiscutablement que la femme est propriété de l’homme. Et, en ce sens, tel un bien, elle doit être protégée des appétits d’autres hommes.

Toujours l’impureté

Pour être complet, il faut noter que l’idée d’une impureté se rattachant aux menstruations fait son apparition comme dans les lois mosaïques et juives, mais avec beaucoup moins d’importance. Il semble que l’interdit ne porte que sur les relations sexuelles:

«Ils t’interrogent au sujet de la menstruation des femmes; dis: C’est un mal. Tenez-vous à l’écart des femmes durant leur menstruation; ne les approchez pas, tant qu’elles ne sont pas pures» Coran II, 222.

Néanmoins, le verset débute par qualifier cet état de mal et fini par affirmer que pendant cette période, la femme est impure. Cette analyse rejoint en tout point la doctrine juive. Les musulmans avancent souvent la menstruation de la femme comme argument pour justifier la polygamie.

Inégalité dans l’héritage

L’infériorité de la femme par rapport à l’homme se marque aussi en matière d’héritage. La part du garçon est le double de celle de la fille:

«Quant à vos enfants, Dieu vous ordonne d’attribuer au garçon une part égale à celle de deux filles» Coran IV, 11.

Les musulmans reconnaissent que le Dieu du judaïsme, du christianisme et de l’islam est le même. Mais alors, pourquoi il ne dit pas la même chose aux uns et aux autres? Avec l’expérience accumulée, il évolue vers le bon sens. Dans ce cas, nous humains, en suivant son expérience, nous avons décidé d’abolir cette loi pour aller plus en avant en décrétant l’égalité parfaite des hommes et des femmes au moins dans ce domaine.

La femme dans l’Hindouisme

La place de la femme dans l’hindouisme n’est pas plus enviable qu’ailleurs. L’hindouisme est basé sur de nombreux textes plus anciens les uns que les autres. Ceux qui font autorité sont les Védas et les lois de Manu. L’origine de certains de ces textes remonte au moins à 2000 ans av. JC. Les fondamentaux de l’hindouisme reposent sur une histoire similaire à celle d’Adam et Ève. Pour cette religion, le père de l’humanité s’appelle Manu. Il est une sorte d’Homme-Dieu qui a peuplé l’univers et a dicté des lois régissant la vie politique sociale et religieuse

«Mais pour la multiplication des individus il fit sortir de sa bouche, de ses bras, de ses cuisses et de ses pieds le Brahmaneles savants, le Kchatriya les guerriers, le Vaisya les artisans, commerçants, agriculteurs et le Soudr les serviteurs.» Sloka 1.31 >

La femme est un mal

Pour l’hindouisme, le mérite de la vie revient aux pères: aux hommes. Les femmes ne sont que de simples contenants: Les pères sont pour les fils non seulement les auteurs de leurs formes corporelles, mais aussi et surtout le principe même d’où la vie leur a été transmise. Finalement, la vie se transmet de père en fils, les mères et les filles n’y sont pour rien. Elles ne sont que des fardeaux pour leurs familles, des bouches à nourrir. Dans Atharva Veda, il est écrit textuellement: «Que la fille naisse ailleurs. Et que le fils naisse ici.»

Dans les lois de Manu, on trouve ceci:

«Dans les nuits paires on engendre des garçons, dans les nuits impaires des filles ; aussi, quand on désire un fils, doit-on approcher sa femme dans les (nuits) paires à l’époque favorable.» Sloka 3.48

Dans ce Sloka, on pousse l’absurdité jusqu’à prétendre que les relations sexuelles les jours impaires donneraient, à tous les coups, naissance à des filles. Pour ne pas avoir de catastrophe, il suffisait donc de respecter cette règle et d’éviter à tout prix sa femme les jours et nuits impairs.

La soumission de la femme à l’homme

L’hindouisme impose à la femme une soumission totale aux hommes:

«Une petite fille, une jeune femme, une femme mûre, ne doivent jamais rien faire de leur propre autorité, même dans leur maison. Dans l’enfance la femme doit être dépendante de son père, dans la jeunesse, de son époux, et si son mari est mort, de ses fils; elle ne doit jamais jouir de l’indépendance» Sloka 5.147, 5.148.

Ces Slokas nous coupent l’herbe sous les pieds. Ils disent tout et en détail. Ils ne nous laissent pas l’ombre d’un doute sur leur teneur.

«Bien que la conduite de son époux soit blâmable, bien qu’il se livre à d’autres amours et soit dépourvu de bonnes qualités, une femme vertueuse [sati] doit constamment le vénérer comme un Dieu.» Sloka 5.154.

Dans ce verset on a une double précision:

  • La première consiste à affirmer que la femme est soumise à l’homme. Et le Dieu des hommes, n’est pas le sien puisqu’en la personne de son mari, elle a droit à un Dieu rien que pour elle.
  • La deuxième affirmation nous apprend quoi qu’il arrive et peu importe la qualité d’un homme, même s’il est méprisable, abominable, inhumain, il demeure supérieur à la femme. Il ne doit même pas lui demander pardon. Est-ce la créature qui accorde le pardon à son Dieu? Bien sûr que non.

«C’est pourquoi les hommes soucieux de leur prospérité doivent toujours honorer les femmes aux jours de fête et dans les cérémonies, (en leur offrant) des parures, des vêtements et des friandises.» Sloka 3.59.

Ici, la femme est ramenée au rang de l’esclave (des vêtements) ou tout au mieux de l’enfant (parure ou friandise).

Dans les Slokas qui suivent, nous avons affaire au mariage et à ses modalités. Selon l’hindouisme, la finalité du mariage est de celer une alliance entre deux familles. La femme n’est qu’un outil ou un accessoire au service de cette alliance. Son bonheur, son choix et son corps ne sont en aucun cas des considérations à prendre en compte. Une femme respectable et honorable est une femme dénuée de tout sentiment amoureux. Elle doit se mettre à mille lieues de l’amour et le chasser avec vigueur de son cœur.

«Apprenez maintenant en peu de mots les huit modes de mariage propres aux quatre castes, prospères ou funestes en ce monde et dans l’autre. Ce sont les modes dits : de Brahmâ, des dieux, des Saints, du Seigneur de la création, des mauvais Esprits, des Musiciens célestes, des Démons, et enfin le huitième et le plus vil, celui des Vampires.

1 – Quand un père donne sa fille, après l’avoir vêtue et honorée par des cadeaux, à un homme instruit dans le Véda et vertueux, qu’il a volontairement invité, c’est ce qu’on appelle le mode de Brahmâ.

2 – Quand un père ayant paré sa fille, la donne au cours d’un sacrifice à un prêtre officiant qui accomplit dûment le rite, c’est ce qu’on appelle le mode des dieux.

3 – Quand un père donne sa fille suivant la règle, après avoir reçu du prétendant un taureau avec une vache, ou deux couples de ces animaux pour l’accomplissement d’un sacrifice, c’est ce qu’on appelle le mode des Saints.

4 – Lorsqu’un père donne sa fille avec cette formule : Pratiquez tous deux vos devoirs ensemble, et avec les honneurs dus, c’est ce qu’on appelle le mode du Seigneur de la création.

5 – Quand le prétendant après avoir donné aux parents et à la jeune fille des cadeaux proportionnés à ses moyens, reçoit sa fiancée de son plein gré, c’est ce qu’on appelle le mode des mauvais Esprits.

6 – L’union volontaire d’un jeune homme et d’une jeune fille doit être regardée comme le mode des Musiciens célestes : elle naît du désir, et a pour but final le plaisir sexuel.

7 – Le rapt, avec effraction, blessures ou meurtre des parents, malgré les pleurs et les cris de la jeune fille, s’appelle le mode des Démons.

8 – Quand un homme se rend maître par surprise d’une jeune fille endormie, ivre ou folle, c’est le mode des Vampires, le huitième et dernier et le plus exécrable de tous.

Les quatre premiers modes de mariage dans l’ordre énoncé, à commencer par le mode de Brahmâ, donnent naissance à des enfants qui brillent par la connaissance des Védas, et sont estimés des gens de bien, Possédant les qualités de beauté et de bonté, riches, renommés, nageant dans les plaisirs, très vertueux et qui vivent cent années. Mais des quatre autres modes blâmables de mariage naissent des enfants cruels et menteurs, ennemis du Véda et de la Loi sacrée. D’un mariage sans reproche naît pour les hommes une postérité sans reproche, et d’un mariage répréhensible naît une postérité répréhensible ; on doit donc éviter les modes d’union entachés de blâme Sloka 3.20 – 3.42

Sans être un humaniste affirmé, sans être un juriste de renom, on peut comprendre que les deux derniers modes, le 7ème et le 8ème, posent problème et ne peuvent pas être approuvés par une personne dite normale tout simplement. Là-dessus, on ne peut qu’être d’accord avec Manu. Quant au 5ème (…reçoit sa fiancée de son plein gré…) et 6ème mode (…L’union volontaire d’un jeune homme et d’une jeune fille…), ceux de l’amour, nous semblent, aujourd’hui les deux modes qui doivent être les plus plébiscités et les plus honorables. Eh bien non, ce n’est pas la recommandation des lois du Manu qui les rangent parmi les quatre mariages prohibés. Pour cette religion, l’amour est contraire aux volontés des divinités. Seuls les quatre premiers qui ne laissent pas le choix à la femme et qui font fi de sa personne, seules des considérations relatives à son père et au futur mari/maître comptent. On note aussi l’intensité du vocabulaire utilisé ‘’un père donne sa fille’’. La femme n’a pas de voix au chapitre, comme si son mariage ne la concerne pas. Une fille a moins de valeur qu’un animal. Un éleveur vend ses animaux, il ne les donne pas.

Nous nous permettons d’attirer l’attention de tous sur le fait que, dans ces Slokas, la femme est traitée tel un objet qui serait offert à l’homme comme si on devait le féliciter pour son accomplissement ou une action chevaleresque qu’il aurait réalisée haut la main en lui offrant une récompense.

La femme étant source de tous les maux, pour éviter qu’elle déshonore sa famille, il faut la marier très tôt:

«Celui qui épouse une fille nubile ne donnera pas de gratification au père; car le père a perdu toute autorité sur sa fille, en retardant pour elle le moment de devenir mère. Un homme de trente ans doit épouser une fille de douze ans qui lui plaise; un homme de vingt-quatre ans, une fille de huit; s’il a fini plutôt son noviciat, pour que l’accomplissement de ses devoirs de maître de maison ne soit pas retardé, qu’il se marie promptement.» Sloka 9.93 – 9.94

Pour l’hindouisme, la femme est immédiatement sanctionnée dès le moindre écart. Parfois, elle est même blâmée par suite des fautes de son mari. Mais, quoi qu’elle fasse de bon, elle n’est jamais récompensée. Pire, pour espérer à une éventuelle reconnaissance dans l’au-delà, il faudra qu’elle tombe sur un homme de qualité. Elle en est dépourvue:

«Elles et d’autres femmes ici-bas, qui étaient de basse extraction, ont atteint un rang élevé, grâce aux belles qualités de leurs époux.» Sloka 9.24

Une veuve ne peut pas se remarier parce qu’elle reste mariée à son mari même après sa mort. Elle doit porter un sari blanc pour le reste de ses jours. Elle revient à un beau-frère. Dans l’absence de beau-frère et si elle n’a pas de fils, elle sera autorisée par sa belle famille à coucher, hors du mariage, avec un homme parent de leur choix pour lui engendrer un fils qui pourra la protéger.

La polygamie

Le mariage, comme on vient de le voir dans les Slokas précédents, est codé par rapport aux castes. Le mélange des castes est déconseillé et soumis à des règles strictes. Les hommes de castes supérieures ont droit d’épouser des femmes de castes inférieures en deuxième noce ou plus:

«Aux Dvidjas il est enjoint d’épouser en premier lieu une femme de même caste; mais pour ceux que l’amour pousse (à un second mariage), voici suivant l’ordre (des castes) les (femmes) qui doivent être préférées.» Sloka 3.12

«En aucune histoire il n’est raconté qu’une femme Soudra (soit devenue la première) épouse d’un Brahmane ou d’un Kchatriya, même en cas de nécessité.» Sloka 3.14.

Non seulement ce Sloka nous renseigne sur la validité de la polygamie dans l’hindouisme, mais aussi et surtout, qu’il est régi par des lois obéissant à la hiérarchie des castes et leur implication dans les mariages.

L’hindouisme autorise, sous certaines conditions, la polyandrie. Si un mariage est stérile, alors les hommes parents (Beau-frère, beau-père, …) sont autorisés à venir en aide au couple pour enfanter un garçon. Si le problème provient du mari, l’affaire sera en principe rapidement réglée dès que la femme accouche d’un fils. Mais si la femme est stérile, alors la situation peut durer longtemps, dans certains cas, jusqu’à onze ans et après que tous les hommes autorisés auraient tenté de porter secours au pauvre couple avant que la pauvre femme ne soit répudiée. Dans le pays du kamasoutra, les lois de Manu, qui habituellement sont détaillées, ne nous disent pas si les séances amoureuses avec la jeune femme se font en groupe ou à la file:

« Lorsqu’on n’a pas d’enfants, la progéniture que l’on désire peut être obtenue par l’union de l’épouse, convenablement autorisée, avec un frère ou un autre parent. Arrosé de beurre liquide et gardant le silence, que le parent chargé de cet office, en s’approchant, pendant la nuit, d’une veuve ou d’une femme sans enfants, engendre un seul fils, mais jamais un second.» Sloka 9.59 – 9.60

En conclusion, L’hindouisme n’a que peu de considération pour la femme en général et encore moins pour les veuves et les femmes seules. Elles sont le symbole même de la malédiction. Bien qu’on ne trouve pas de trace du Sati dans les lois de Manu, le dénigrement et le mépris incessants dont elles font l’objet les ont poussées, jusqu’à des temps proches, à sauter vivantes dans le bûcher de leurs maris parce qu’elles sont désormais inutiles et sources de malheur aux yeux de tous.

La femme dans le Boudhisme

L’histoire du Bouddhisme ressemble à celle du christianisme. Comme Jésus était juif, Bouddha était hindouiste. Bouddha a insisté sur la dimension spirituelle et uniquement sur celle-ci. Il ne s’est pas intéressé aux lois terrestres. Pour le Bouddhisme, seules les actions et la dévotion totale de l’homme pour les dieux pourraient le rapprocher d’eux et sauver son au-delà. De ce point de vue, on pourrait croire, qu’à ce titre, le Bouddhisme épargnerait les femmes. Très mauvaise idée. En fait le Bouddhisme, comme toutes les religions, s’adresse aux hommes. Seuls les hommes peuvent atteindre un niveau de savoir et de pureté divine. Les femmes sont sur terre pour le distraire de ses devoirs, pour l’écarter du bon chemin, pour le détourner de ses obligations religieuses:

«Les femmes peuvent détruire les purs préceptes. Elles s’écartent de l’accomplir des mérites et des honneurs. En empêchant les autres de renaître au paradis. Elles sont la source de l’enfer» (T. 11, p.543)

Le Dalaï-Lama, prix Nobel de la paix est reçu en grande pompe par le Pape et tous les gouvernements occidentaux. Peut-être, pour son opposition au pouvoir central de Pékin et non pour ce qu’il représente réellement? Peut-être pour planter une épine au pied du gouvernement communiste chinois? Mais là, c’est de la géopolitique et nous nous abstenons d’y participer ou de la traiter ici. Nous nous tenons qu’aux symboles et fonctions religieuses du Dalaï-Lama qui en tant qu’autorité morale du monde moderne a écrit dans son grand ouvrage intitulé “Comme la lumière avec la flamme” en citant La Précieuse Guirlande des avis au roi, livre fondateur du Bouddhisme:

«L’attirance pour une femme vient surtout de la pensée que son corps est pur. Mais il n’y a rien de pur dans le corps d’une femme. De même qu’un vase décoré rempli d’ordures peut plaire aux idiots. De même l’ignorant, l’insensé et le mondain désirent les femmes. La cité abjecte du corps avec ses trous excrétant les éléments, est appelée par les stupides un objet de plaisir».

Cet extrait démontre sans aucune ambiguïté à tous, que le Bouddhisme est un concept extrêmement discriminatoire envers les femmes. Elles ne sont que des Ordures. Ici, nous sommes à mille lieues de la vision des religions monothéistes qui considère la femme comme une sous-catégorie. Ici, la femme est un mal absolu qui dépasse de loin toutes les théories de supériorités. C’est une insulte au genre humain.

Dans cet extrait, on apprend donc que la femme est complètement et définitivement impure. D’autre part, on peut, sous un certain angle, être d’accord avec ce pauvre homme. Si pour certains hommes, la femme n’est qu’un objet de plaisir et rien d’autre? Effectivement, ils ne sont que des stupides. Mais s’ils ont de l’attirance pour les femmes et trouvent aussi auprès d’elles beaucoup de plaisirs partagés, ce n’est que la loi de la nature sinon que feraient les hommes entre eux? Il va de soi que selon le Bouddhisme, la notion du respect ne peut en aucun cas s’appliquer aux femmes: On ne respecte pas une ordure n’est-ce pas?

Dans Le canon pali qui est un des textes fondamentaux du Bouddhisme (cité dans Le Bouddha, Henri Arvon, PUF, 1972) le Bouddha lui-même ne cesse de mettre ses disciples en garde contre la séduction insidieuse des femmes:

«Il faut se méfier des femmes. Pour une qui est sage, il en est plus de mille qui sont folles et méchantes. La femme est plus secrète que le chemin où, dans l’eau, passe le poisson. Elle est féroce comme le brigand et rusée comme lui. Il est rare qu’elle dise la vérité : pour elle, la vérité est pareille au mensonge, le mensonge pareil à la vérité. Souvent j’ai conseillé aux disciples d’éviter les femmes.»

Vous constaterez aisément que l’auteur de ces paroles est un grand manipulateur et un grand imposteur. Il parle de vérité et de mensonge. Il affirme que les femmes mélangent la vérité et le mensonge. Y a-t-il de plus mensonger et de plus calomnieux que cette affirmation?

La prière la plus répandue des femmes est celle qui consiste à prier fort pour renaître homme. Pour toutes les autres injustices dont les femmes hindouistes souffraient, le Bouddhisme ne les a pas abolies et ne les a pas changées sauf pour les aggraver encore plus.

Conclusion

 

La_femme_bete_noire_des_religions_luzFinalement, peu importent les religions, du moment où elles sont faites par des hommes pour des hommes, il ne faut pas s’étonner de leur acharnement contre la femme. Du moment que les religions décident de prendre quelqu’un en grippe, de le désigner comme bouc émissaire, jamais, elles ne cesseront de s’acharner contre lui. C’est un procédé général et répétitif qu’elles appliquent contre tous ses ennemis et ‘’Dieu sait’’ qu’ils sont nombreux. C’est simple, pour survivre, les religions sont obligées de créer et d’amplifier le mal autour d’elles. Sans le mal, elles disparaîtront. Somme toute, ce n’est pas dans l’intérêt des religions que le mal disparaisse. Elles n’auraient plus d’alibis, plus de raison d’être. C’est à ce titre qu’elles désignent énormément de choses tout à fait normales et bonnes en tant que mal. C’est aussi pour la même raison qu’elles désignent les femmes qui représentent plus que la moitié de l’humanité en tant que mal. C’est uniquement pour assurer leurs survies et celles de leurs adeptes.

Si vous êtes femmes croyantes et célibataires, n’essayez pas de chercher l’âme sœur. Selon toutes les religions, les âmes des hommes sont supérieures à celles des femmes. Elles ne peuvent être comparées à celles des femmes. Pour trouver une âme sœur, il ne vous reste plus que l’homosexualité, Mesdames. Mais là encore, c’est interdit par les religions. Alors, respectez la volonté de Dieu. Ne vous en déplaise, soumettez-vous aux hommes et priez Dieu en silence.

Plus sérieusement, pour beaucoup moins que cela, ces mêmes hommes ont érigé des tribunaux de mascarade pour juger certains d’entre eux d’avoir commis des crimes contre l’humanité. Des chefs d’accusations ont été montés de toutes pièces par les vainqueurs d’un jour contre les perdants d’un autre jour. Ces juges aveugles et dénués de toute humanité refusent d’ouvrir les yeux autour d’eux pour reconnaître leurs crimes envers les femmes de tous les temps et de tous les lieux.

Vous les femmes du monde, unissez-vous et avec force brandissez haut vos revendications pour obtenir les aveux irrévocables en vue d’un jugement historique et éternel. Un jugement qui anéantirait ce modèle masculin gangrené par les religions et qui permettrait l’éclosion d’un autre genre masculin à la hauteur de votre bonté, de votre beauté, de votre pureté, de votre sensibilité et de votre grandeur. Des hommes libres et dignes de votre amour, dignes de vous.

Pour toutes ces raisons, les mouvements féministes, les progressistes et tous les humanistes de la terre entière doivent réunir leurs forces pour combattre avec abnégation et détermination ces religions rétrogrades et inhumaines.

Par Hamda Ouakel

L’auteur : Né en Tunisie dans une famille bédouine nombreuse et pauvre, pendant une nuit sombre, peu de temps avant l’indépendance. Il a grandi dans un environnement hostile à l’intelligence, la liberté et plus spécialement à la femme. Exilé politico-économique. Installé en Suisse où les nuits, bien qu’étoilées, subsistent encore. Aujourd’hui, retraité actif dans le bénévolat. Politiquement: plutôt à gauche, socialement: Humaniste, religieusement: Libre-penseur, athée et libre.

 

Sources:

http://www.lafauteadiderot.net

http://korourke.pagesperso-orange.fr/karen/esthetique_souillure.pdf

http://www.helsinki.fi/science/xantippa/wef/weftext/wef262.html

http://economistes-atterres.blogspot.ch/2014/04/les-droits-de-la-femme-dans-legypte.html

http://www.onelittleangel.com/livres/sacres/lois-de-manu.asp?mc=1

http://www.couleur-indienne.net/La-femme-en-Inde_a61.html

http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/manou/livre9.htm

http://atheisme.org/

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