L’Europe et l’Occident sont en train d’imposer le monde LGBT à toute l’ Humanité

Ivoiriennes, Ivoiriens, à tous nos amis !

Nous avions décidé de nous laisser emporter, comme tout le monde, par l’ambiance de dernière semaine de l’année, où n’ont droit de cité que relaxation et réjouissances en famille ou avec les proches, et de ne reprendre notre plume qu’à mi janvier 2024.

Mais un événement, qui pour tous a impacté comme une bombe, vient de s’inviter dans le débat public, en Afrique Noire comme au niveau mondial. 

Il s’agit de la récente publication, au Vatican, de la déclaration Fiducia Supplicans, et les questionnements qui ont suivi, surtout du côté des clergés Catholiques d’Afrique.

Pour tout résumer, le Vatican, sa Sainteté le Pape François donc, invite le clergé catholique à composer avec l’homosexualité et tout l’univers de la culture LGBT qui gagne inexorablement en puissance, et s’impose un peu partout dans le monde.

Des églises d’Afrique de l’Est et d’Afrique Centrale ont réagi à vif, en déclarant leur opposition à cette volte face doctrinale du Vatican, face aux enseignements fondamentaux de l’Église, depuis les textes bibliques de la Genèse et du Nouveau Testament.

Elles ont placé leur argumentaire, d’abord au niveau de la doctrine de l’Église Catholique, et ont ensuite relevé ce qu’on pourrait qualifier de ”griffe” négro- africaine, à savoir que les us et coutumes, partout sur notre continent, sont attachés à la notion de famille reposant sur l’union d’un homme et d’une femme.

Le 27 Décembre 2023, la semaine dernière donc, la Conférence Episcopale de Côte d’Ivoire, que tout le monde attendait, à livré une déclaration allant résolument en ce sens; ce qui a libéré tous ceux qui, en Côte d’Ivoire, en Afrique comme ailleurs, ont su résister à la nébuleuse LGBT qui, depuis des décennies, déferle sur l’Europe et l’Occident. Ces deux grandes Principautés qui, avec patience, art et grande détermination, sont en train d imposer le monde LGBT à toute l’ Humanité. 

Ce sujet est trop important, et porteur de conséquences pour l’avenir de l’espèce humaine et de notre monde, pour que l’on prétende le traiter dans une chronique. 

Cela fait des décennies que l’on en débat avec rage et passion dans les cercles religieux, universitaires et politiques en Occident. 

Nous allons nous contenter, ce jour, de saluer la position courageuse des évêques de Côte d’Ivoire,  et les encourager à se tenir forts, unis et solidaires, face aux suites que ne manquera pas de leur attirer l’audace d’avoir, ouvertement, fixé le Saint Père bien dans les yeux pour lui dire: << non, tout sauf cela >> ! 

Oui, cette nouvelle culture LGBT finira par s’imposer partout en Occident élargi à sa sphère de domination économique et culturelle. Ce n’est ni une pandémie, ni une malédiction, mais une évolution des sociétés et des hommes, dont les prémices étaient perceptibles depuis très longtemps.

Car il y a des millénaires que l’histoire a ouvert une parenthèse sur Sodome et Gomorrhe ; il est également établi que durant les siècles de leur hégémonie mondiale, dans l’antiquité, la Grèce,  puis Rome, ont souvent affiché l’homosexualité comme vertu, surtout dans les sphères dirigeantes.

Sachons donc, nous Noirs Africains, raison garder, et prendre la juste mesure de cette chose. Car les plus grandes compétences de ce même Occident, en histoire, sociologie et archéologie, n’ont pas, à ce jour, pu établir que la composante Noire ou Nègre de l’humanité avait intégré ce dysfonctionnement dans sa vision du monde.

Que le clergé catholique, en Côte d’Ivoire comme partout en Afrique Noire, se convainque déjà de ce que, si le Pape François a fini par capituler devant le compendium de forces de pression des puissances occidentales pour faire ouvrir l’Église à la culture LGBT, c’est qu’au niveau de Rome, l’on ne reviendra pas en arrière.

Désormais, pour le continent noir, au niveau des États comme des Religions, il ne suffira plus de rejeter le chantage de l’éligibilité à l’aide financière, que pilote le système des Nations Unies par la Banque  Mondiale, le FMI, et l’Union Européenne comme l’avait préconisé Robert Mugabe, l’ancien président du Zimbabwé.

Tout sera sujet, à force d’arguments et moyens ; pour amener l’Afrique Noire a intégrer ce qui désormais, en Occident, sera la norme et la règle. 

Qui a remarqué que désormais, les hommes doivent se vêtir aussi dénudés que possible, que leurs chevilles doivent être découvertes, que les pantalons et shorts doivent mouler les jambes au plus serré et laisser voir la moitié du postérieur, et que les vestes sont coupées à mi-fesses ?

Et toutes les vedettes du show business, musique et cinéma, sont de nos jours tellement efféminées et peu << mâles >> que c’est le port de la barbe et des moustaches qui, désormais, permet de les différencier en genre !

Nous ne sommes nullement imbus de bonne conscience, et ne nous prétendons pas plus purs ou vertueux. Nous souhaitons simplement faire savoir que lorsque, en société humaine, une lourde atteinte est relevée contre un code moral ou éthique, ce n’est pas en cédant à la démission et au laxisme du laisser faire que l’on défend et sert le groupe. C’est, tout au contraire, en brandissant la morale et la règle comme boucliers.

Je terminerai en demandant aux Cardinaux, Evêques et membres du haut clergé catholique d’Afrique Noire, d’aller au bout de leur sursaut, car ils ont déjà cassé le canari en s’inscrivant contre une décision avalisée par le Saint Père. 

Le Pape François, de par son expérience de la vie et du commerce des hommes, sait que, à partir de maintenant, ce n’est plus le même clergé d’Afrique Noire qu’il aura à ses côtés ou en face de lui. 

Pourquoi, chers évêques, ne le libéreriez-vous pas pas hic et nunc vous-mêmes, en vous rappelant qu’au 16° siècle, à Wittenberg, un moine, qui a eu le même réflexe de refus et de rejet de ce qu’il jugeait inacceptable, a adressé une supplique à la noblesse chrétienne de nationalité allemande ? Il s’appelait Martin Luther, et sa contestation, était développée en 95 thèses.

Aujourd’hui, frères Evêques Africains, vos “95 thèses” à vous dériveront de votre seule volonté de ne pas être amenés à piétiner  les valeurs ancestrales et culturelles de cette frange de l’humanité à laquelle vous appartenez. 

Et, puisque face à votre quête, l’adversité ne peut ni reculer, ni céder, anticipez en posant déjà les fondements de la future Eglise Chrétienne Catholique d’Afrique Noire, dont la personnalité se doit de s’affranchir de l’autorité de Rome. 

Ce ne sera d’ailleurs pas une nouveauté révolutionnaire, puisque de la Rome originelle de Constantin, l’Église Catholique d’Occident, a vu germer 24 Églises Orientales dont les Chaldéens, les Cyriaques, les Coptes, les Arméniens et les Maronites sont parmi les plus connus.

Vos fidèles paroissiens et les jeunes d’Afrique Noire seront à vos côtés pour vous soutenir dans ce que, à leurs yeux, leur personnalité et leur dignité imposent et exigent. 

Accepter de relever ce défi constituera, au delà de vos attentes de ce jour, un appel d’air aux multiples révisions et recadrages dont les africains de demain auront besoin pour amener à consistance le rôle premier et pionnier qui leur reviendra dans l’humanité du futur. 

Fait à Abidjan, le 03 janvier 2024

Le Ministre KOBENA I. ANAKY

Président du MFA

Retrouvez La chronique du Ministre Kobena I. Anaky, tous les mercredis, sur www.ladepechedabidjan.info

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