Côte d’Ivoire – Élections 2025 : Ouattara candidat, Il faut une liste électorale fiable qui exige l’engagement de toute l’opposition.

Ivoiriennes, Ivoiriens, Chers Amis !

Les clameurs se sont tues, et l’évènementiel Can est désormais du passé, et nous revoilà happés par notre quotidien en terre éburnéenne sous le troisième mandat présidentiel de Monsieur Alassane Ouattara.

Puisque le pays est en permanence en campagne électorale, pour les Générales, Régionales, ou Présidentielles, le fait nouveau, le grand scoop, est que Mr Alassane Ouattara sera l’inévitable et tout autant naturel candidat du RDR/RHDP à la Présidentielle de octobre 2025.

Il ne l’a pas encore dit lui-même, mais il a tellement laissé son pré carré et tous les barons du RHDP le clamer, appuyés en cela par les chefs traditionnels et de nombreux guides religieux, sans compter les associations et ONG, que tout étranger arrivant à Abidjan ne doutera pas que c’est le nouvel hymne national .

Toutes les analyses socio-politiques et géostratégiques arrivaient pourtant à la conclusion que dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire, et même dans le sien , Alassane Ouattara devait dès 2024 annoncer, dans la fanfare et l’émotion, qu’il avait décidé de mettre un terme à son épopée de chef d’État, et s’évertuer à faire sortir des nimbes le nom du citoyen auquel il allait passer le relais, pour le compte de son parti.

Tout d’abord, parce que le hijack juridique qui a fait du troisième mandat le premier d’une nouvelle série fraichement concoctée, n’a convaincu personne, en Côte d’Ivoire comme ailleurs.

Ce qui a d’ailleurs lourdement pesé dans la chute brutale de popularité du Président Emmanuel Macron auprès des africains francophones, et au rejet aveugle et total de sa nouvelle France par les classes jeunes.

Si ce viol patent et brutal de la constitution Ivoirienne a décrédibilisé le Président Ouattara auprès des ivoiriens et Africains, la non opposition du président Français ne pouvait être considérée que comme acceptation et adoubement. Les deux visites mensuelles de Ouattara à l’Elysée trouvaient enfin explication et sens à leurs yeux .

Ensuite, un leader de l’opposition Ivoirienne a réussi en un moment de grande grâce, à expliquer aux citoyens ordinaires, pourquoi la Côte d’Ivoire de Alassane Ouattara était lourdement endettée et condamnée à poursuivre dans cette voie.

À la fin, même un citoyen analphabète comprend pourquoi Alassane Ouattara est condamné à se maintenir au pouvoir jusqu’à sa fin; En effet, personne ne peut s’asseoir sur le volcan de la dette Ivoirienne à part lui même qui vit de sa lave incandescente.

Mais alors, puisque l’actualité a permis de révéler 18 mois à l’avance que le sujet à problème est candidat et condamné à l’emporter dès le premier tour pour assurer sa survie, où en sont tous ceux qui se réclament de l’opposition Ivoirienne et qui estiment qu’il est grand temps que Ouattara libère le palais présidentiel et le destin du pays ?

Nous vous connaissons tous, partis politiques, leaders d’opinion, chef traditionnel, chefs religieux,Citoyennes et citoyens qui vous

reconnaissez appartenir à l’autre bord, à savoir, celui de ceux qui ont perdu toute illusion quant à l’ère de salut et de bonheur que Alassane Ouattara ce merveilleux produit du système bancaire mondial devait initier pour la population ivoirienne et tous les ouest Africains.

Bien pire, le pays vit dans un chaudron de corruption, de piétinement des droits démocratiques, d’intimidation et de terreur qui rend les voix de l’opposition de plus en plus muettes, sinon inaudibles.

C’est ici et maintenant que tous ceux qui ne se reconnaissent pas du sérail Ouattara doivent convoquer leur délégués en conclave pour préparer la saisine de l’ONU et de ses démembrements compétents pour une nouvelle liste électorale Ivoirienne qui n’alignera que de seuls vrais citoyens Ivoiriens figurant sur un registre général de population totalement apuré, fiable et accepté de tous.

Ce sera une œuvre de grande envergure, et dont le succès fera date.

Mais elle demandera du temps, et l’initier en 2025 induira que l’on est d’accord pour que le système électoral en vigueur, pourtant dénoncé par la Cour Internationale des Droits de L’homme et des Peuples en 2014 comme anti constitutionnel continue de prendre en charge cette élection présidentielle à venir et en proclame les résultats.

PDCI, PPACI, MFA, PIT, URD, FPI, MGC, les partis politiques des anciens leader étudiants…, À quand la première convocation ?

Remuons nous et prenons nos responsabilités pour sauver la Côte d’Ivoire !

 

Retrouvez La chronique du Ministre Kobena I. Anaky, tous les mercredis, sur www.ladepechedabidjan.info

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