Cherté de la vie La folie des prix qui s’envolent menace les ivoiriens

Tous les prix [ou presque] des biens de consommation de première nécessité prennent l’ascenseur les uns après les autres. Le gouvernement fait état de réajustement qui aurait du être mis en ouvre déjà bien longtemps. C’est le prix de l’essence super sans plomb qui a d’abord plombé les fonds de poche des automobilistes dont les voitures ne sont pas au gasoil. De 774F, le prix du litre du carburant est passé à 792f quand les différentes bouteilles de gaz voyaient leurs prix s’envoler. Ainsi la bouteille B28 est passée de 9000F a 18535F soit un plus du double, la bouteille B12 est désormais a 5200F et la celle B6 est livrée a 2000F au lieu de 1800f. Dans la foulée, les associations de consommateurs tapent déjà des pieds car il est fait état d’une possible majoration du prix du pain. L’incidence immédiate constatée suite à l’augmentation se voit dans les restaurants d’Adjamé. Au Taudjoh, célèbre espace de consommation bien connu à Adjame -Liberté, les gérants procèdent à l’ajustement des prix des plats. Ainsi, a-t-on pu lire sur des avis placardés que, à partir du lundi 14 janvier prochain, les plats qui étaient vendus à 1000F passeront à 1200F, d’autres à 1500F. La faute a cette augmentation du prix du gaz. Les ivoiriens sont inquiets et un jeune confrère faisait remarquer que désormais les fonctionnaires et autres travailleurs ne pourraient plus se permettre un repas a midi avec les augmentations à venir. Ou diminution si l’on veut maintenir les anciens prix. Il y a aussi à craindre pour la forêt ivoirienne que l’État veut protéger. C’est peine perdue car les ménages se rabattront en masse sur le charbon de bois dont les prix des sacs, à coup sûr prendront également l’ascenseur. Il est évoqué de possibles réévaluations des prix du kilowattheure et mètre cube d’eau. Rien n’est encore effectif mais les ivoiriens, surtout a Abidjan, vivent avec la crainte au ventre. Car, comme le faisait remarquer a juste titre un partisan du Président Alassane Ouattara dans un véhicule de transport communément appelé « gbaka » sur la ligne d’Akeikoi, « dans une affaire de se nourrir et se soigner, il n’y a pas de parti politique ». Comme quoi, il y a bel et bien un terrain sur lequel tous les ivoiriens, sans coloration politique, se réconcilient facilement ; c’est celui de la cherté de la vie. Il faudrait au gouvernement tout mettre en ouvre afin que les ivoiriens ne commencent à douter de la capacité du pouvoir à leur assurer une meilleure condition de vie.

Adam’s Régis Souaga in Lebanco.net

Fri, 11 Jan 2013 20:49:00 +0100

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