Caravane de la paix des artistes dénoncent une pratique ‘’ségrégationniste’’
Fort du constat qui précède, ils ont demandé à l’autorité de tutelle de revenir sur la décision ‘’ségrégationniste’’ de ne retenir que trois artistes pour cette caravane. « Au mieux, que la liste des participants soit ouverte au plus grand nombre d’artistes », ont-ils souhaité. Ils ont également mis au vitriol le flou artistique qui règne dans le processus de gestion des différents fonds alloués à la promotion et au développement artistique et culturel en Côte d’Ivoire. Sans occulter de condamner l’attitude ‘’méprisante’’ à l’égard des artistes, dans les arcanes administratifs de leur autorité de tutelle.
Au chapitre donc des résolutions, ces artistes ont invité le ministère de la Culture à faire de sorte qu’il y ait une plus grande visibilité dans le processus de répartition et d’allocation des aides octroyées par l’État aux artistes de Côte d’Ivoire. Aussi ont-ils sollicité une plus grande transparence et un esprit d’équité dans la gestion des différents fonds alloués à la promotion et au développement culturel et artistique en Côte d’Ivoire. Ceci, selon eux, dans le souci de favoriser un meilleur esprit de confraternité au sein des artistes.
Pour mieux coordonner leurs actions, ils ont, de commun accord, conclu à la mise sur pied de la Fédération nationale des artistes et créateurs de Côte d’Ivoire (Fenac-ci), une nouvelle association d’artistes qui prendra en compte les intérêts de tous. Bien avant les discussions, Noël Dourey a interrogé : « Est-ce que nous, artistes servons à jouer les pitres ou les guignols ? ». Il a répondu par la négative, avant de se convaincre que l’art est au début et à la fin et que les artistes demeurent le fondement de toute réconciliation.
Diarra Tiémoko in Soir info
Mon, 15 Oct 2012 16:06:00 +0200
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