Gangstérisme d’Etat : Pour libérer Dadjé, l’avocat de Simone Gbagbo, Ahmed Bakayoko réclame 10 millions de frs CFA – LES FRASQUES D’UN EXTORQUEUR DE FONDS

Ahmed Bakayoko, le sérénissime Ministre de l’Intérieur de Wattara a dépassé toutes les bornes imaginables de la voyousie dans le sérail politique de Wattara ; il est l’un des rares ou le seul autour du Chef de l’Etat ivoirien à faire l’unanimité sur les frasques grotesques que peuvent engendrer les dérives d’une dictature.
Seul véritable détenteur du pouvoir d’Etat comme lui-même se plait à le dire, (il peut faire de Wattara ce qu’il veut quand il le veut), son nom revient rythmé comme un générique dans tous les sales dossiers, forfaitures, de la République :
Omnipotent et omniscient dans le cénacle de la canaille et de la fripouille d’Abidjan, M. le Ministre très spécial de l’Intérieur s’arroge les pouvoirs de l’administration judiciaire en plus de ceux qui lui sont légalement dévolus, à savoir l’administration territoriale et la sécurité pour les protéger pendant qu’il met en cage de centaines d’innocents dont le seul crime est d’avoir tenu tête au Sultan en s’interdisant de tremper dans l’illicite. Arrestations et détention arbitraires, Ahmed Bakayoko. Il arrête qui il veut, quand il veut et où il veut, le jette dans les geôles des lugubres cellules de la DST, de la Brigade criminelle, de la Police économique pour des gardes à vue dont lui détermine la durée ! Des fonctionnaires de police ripoux et véreux sont chargés de la sale besogne avec sa bénédiction.
En effet, aujourd’hui des Commissaires comme Inza Touré à la DST et Gnagne à la brigade criminelle sont devenus les maîtres de la négation des lois ivoiriennes pour être dans les bonnes grâces de leur chef !
Ainsi depuis plus d’un mois,( pour les cas les plus connus), le jeune Ibrahim Magassa, jeune Directeur de société de nationalité française, qui a fait ses classes dans les finances internationales, croupit en guenilles dans le sous-sol de la Dst, sans assistance judiciaire, coupé de tout contact extérieur. Faut-il le souligner, l’homme est sujet à de graves crises d’asthme périodiquement selon ses proches. Le voici sans soins depuis arrestation.
Quant à Ousmane Sy Savané, Directeur des Editions Cyclone, un homme sans histoire, très pieux, neveu de l’ancien Ministre Ibrahim Sy Savané, il est enfermé depuis trois semaines dans les mêmes conditions ; il aurait commis un crime de lèse-majesté en offrant ses compétences à une entreprise qui appartiendrait à Nady Bamba ! Ahmed Bakayoko pousse le crime jusqu’à lui refuser le couvert apporté par les siens ! Et pourtant Ousmane Sy Savané fait partie de cette grande famille d’Odiennekas qui ont bombé leur poitrine pour Wattara dès le début des heures chaudes de l’ivoirité de Bédié ; les Djakassas.
Globalement que reproche-t-on à Ibrahim et Ousmane ? L’éternelle rhétorique ‘’Atteinte à la Sûreté, complot, préparation de coup d’Etat’’, sans preuves ni évidences explicites ; Rien de fonder sérieusement.
Mais Ahmed Bakayoko arrête, qualifie les faits, juge, condamne et fait exécuter les peines dans l’enceinte de la Dst ; super flic, il est. Procureur, il est. Juge, il est. Des centaines d’Ivoiriens végètent ainsi dans les commissariats et les cellules secrètes du tout puissant Ministre de l’Intérieur en attendant que de bonnes volontés hypothétiques puissent réunir les montants des rançons exigés pour leur liberté ! Certains sont devenus de véritables loques humaines dans ces mouroirs !
-Extorsions des fonds, Ahmed Bakayoko. L’homme n’a plus de limites, il rançonne, raquette, extorque, soutire les fonds des pauvres citoyens sans sourciller.
Il demande par exemple à Me Dadjé l’avocat de Simone Gbagbo, et les siens 10 Millions CFA pour être libre ??? C’est à laisser ou à prendre
-Expropriations et occupations illégales des propriétés des citoyens ivoiriens en exil, encore Ahmed Bakayoko :Il vient de confisquer la maison du Ministre Malick Coulibaly, précédemment Directeur de campagne du Président Laurent Gbagbo pour en faire un haut lieu de dépravation personnelle où il organiserait des rencontres crapuleuses sous le prétexte fallacieux que l’homme serait le chef d’un complot ourdi contre le régime Wattara. Etant lui-même le patron de la police des mœurs, personne ne viendra troubler sa quiétude, car son gout prononcé pour le lucre et le luxe obéît aux exigences de tout parvenu à se hisser au sommet de ces vilenies par l’occupation de plusieurs espaces qui feront de lui, le Maître de cet environnement et le coq de ces lieux spécialement apprécié par tous les dénaturés, et autres dépravés qui aspirent un jour à appartenir à la ‘’French connexion’’. Comme si son Temple de Sodome et Gomorrhe d’Abata à Bingerville summum de débauche, du vice et de perversion était devenu trop exigu pour l’homme et ses adeptes.
Il en a fait de même pour la maison du couple Fadika Kassoum dont la maison complétement rénovée est illégalement occupée par Ahmed Bakayoko et sa milice prétorienne à des fins occultes.
-Utilisations des réseaux de proxénétisme : Ahmed Bakayoko a réussi en moins d’un an grâce à ses propres services à créer une infanterie du plaisir qu’il a lancé aux trousses des exilés dans les pays limitrophes sans grand succès. Toutes ces péripatéticiennes des réseaux de proxénétisme, de la drogue étant repérées par les probables victimes dès le franchissement des frontières.
-Appropriations de sociétés privées appartenant à des opérateurs économiques qui refusent de se soumettre à son chantage d’obligation de composer en affaires avec lui. Ahmed Bakayoko… Le patron de la Côte d’Ivoire de Wattara dans sa soif effrénée d’enrichissement illicite n’a pas fait dans la dentelle avec certains opérateurs économiques comme M. Laffont qui s’est vu déposséder par des subterfuges juridiques corrompus, de ses sociétés comme ‘’Risk’’, une sérieuse compagnie de gardiennage ; simplement parce qu’il a refusé de céder au chantage de sa tutelle, le ministère de l’Intérieur ; il crée grossièrement une nouvelle société de gardiennage avec un certain Gallet, son conseiller technique et ravale par des méthodes peu amènes , voire totalement illégales les différents marchés de ‘’Risk’’ dont l’un des plus importants était étatique ; Ahmed s’empare des arriérés de l’ Etat dû à M. Laffont, encaissant par devers lui 500 Millions déjà sur les 6 Milliards à lui devoir par l’Etat de Côte d’Ivoire ! Il a trouvé le prête- nom idéal en son conseiller Gallet pour ouvrir des comptes bancaires dans des paradis fiscaux tels que Le Luxembourg ou Le Lichtenstein.
Depuis sa nomination, le Sultan Bakayoko a aussi décidé du renouvellement de tous les permis de ports d’armes ; une autre manière de soutirer des sous aux possédants de ces autorisations et, particulièrement aux différentes sociétés de gardiennage, concurrentes de la sienne sous couvert de M. Gallet.
L’on ne finirait pas d’énumérer, même sur des centaines et des centaines de pages, les frasques de celui qui se prend aujourd’hui pour le deuxième personnage de l’Etat, après Wattara, passant ses journées au demeurant avec toute une infanterie du plaisir composée d’adolescentes de petite vertu à lui soumises pour ses lubies lubriques dans un appartement au-dessus de l’immeuble JECEDA ; appartement lui servant de refuge quotidien ; et où la paillardise le dispute à la grivoiserie ! Ne pensant qu’à la gaudriole. A la limite de la prostitution et de la pédophilie, la principale préoccupation du Sultan d’Abata est de savoir comment combler les appétits libidinaux de ce harem fangeux dont le caractère abject se révèle dans toute sa boue. Victimes à leur insu de ce bourreau des cœurs, qui a fait d’elles des ouvrières sexuelles grâce ‘’ aux sonnantes et trébuchantes’’, ces dernières se répandent dans les rues sur les prouesses sexuelles de l’homme pour en attirer de nouvelles incrédules.
Croyant dur comme fer prétentieusement à ses chances et à sa stature d’homme d’Etat, surtout que Wattara est un chef politique qui n’en a pas pour longtemps à cause de son incurie de dirigeant selon les propos tenus par lui, à travers la ville d’Abidjan, Soro étant sous la menace d’un transfert probable au CPI à La Haye, Amadou Gon le dauphin putatif étant miné par la maladie toujours selon lui, Le Sultan a créé en plus des forces de police à sa disposition, une milice privée super équipée avec les moyens de L’Etat et prêt à s’en servir pour les besoins de la cause, le moment venu.
Voici le drame de Wattara, drame qui présage une tragédie s’il n’y prend garde ! En effet, on ne bâtit pas un Etat de Droit en mettant entre les mains d’un garnement porté sur le lucre et le luxe des moyens si précieux pour la survie de la République. Surtout quand il s’en sert pour régler ses propres comptes, en emprisonnant arbitrairement, en torturant, expropriant des honnêtes citoyens !
Comment un tel infracteur des lois peut-il pourvoir à la sécurité de ces concitoyens ? Rousseau n’écrivait-il pas dans le livre IV, chapitre VII de son livre ‘’Du contrat social’’ : « Qui juge des mœurs juge de l’honneur, et qui juge de l’honneur prend sa loi de l’opinion…les opinions d’un peuple naissent de sa constitution…Rien de légitime n’a plus de force lorsque les lois n’en ont plus. »
Vivement que les lois reprennent vigueur et raison, l’opinion générale ivoirienne est las des frasques du sérénissime Ahmed Bakayoko, Sultan d’Abata!

Correspondance particulière

Wed, 18 Apr 2012 18:41:00 +0200

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