Gros plan sur un barbouze appelé Laurent Despas, patron de koaci.com : En France, il a un certificat de technicien du son . En Afrique, il est ingénieur du son. L’homme qui a aidé la rébellion et Guillaume Soro à tuer les Ivoiriens. Les preuves !

«C’est le grand retour de ses expatriés en Côte d’Ivoire » nous lançait le Pr Dedy Sery dans une interview que nous lui avions accordée à Lynx.info. Sauf que Laurent Despas, directeur de Koaci.com était déjà en Eburnie et arpentait les escaliers de la présidence et de la primature ivoiriennes pour le compte de Laurent Gbagbo. Mais avec un léger penchant pour le chef rebelle Guillaume Soro qu’il appelle tendrement « GS ». Avec le titre pompeux « d’ingénieur du son », il est devenu en Côte d’Ivoire pratiquement le grand manitou de l’information et une sorte de directeur d’un institut de sondage avec sa machine de communication Koaci.com.
C’est par lui que nous connaissons la cote de popularité d’Alassane Ouattara, celle de Laurent Gbagbo depuis sa prison de La Haye, celle d’Ali Bongo… C’est avec lui que nous savons que les Français d’Abidjan ont massivement voté pour Nicolas Sarkozy. Sauf que, le journal Le Point avait sondé autrement. C’est François Hollande qui aurait gagné à Abidjan. Entre les deux « sorciers blancs », chacun parlant à sa manière et selon ses avantages pour le mentor de chacun, il y a une certaine Afrique qui a dû prêter le flanc et ouvrir les corridors pour que, ce qui n’est pas possible pour un Africain en France, le soit, facilement et aisément, pour un Français en Afrique. D’ailleurs, quand il s’agit de piller l’Afrique, journalistes, hommes d’affaires comme politiques hexagonaux se ressemblent comme des frères Siamois. Passons.

Le très versatile Laurent Despas !

Quelques jours avant la chute de Laurent Gbagbo, Lynx.info avait déjà averti que, Laurent (le gaulois) n’avait rien d’un journaliste. Mieux nous avions décrit le breton comme un espion des services secrets français plutôt qu’un « ami de l’Afrique ». D’ailleurs son rôle de technicien du son a connu plusieurs métamorphoses sous les tropiques. Avec le titre « d’ingénieur de son » il chute à celui de journaliste, et s’ajoute aussi celui de spécialiste de l’Afrique à la fin de son CV.
L’ex ministre de Mitterand et togolais d’origine, Kofi Yamgnane, qui a passé cinq bonnes années pour devenir ingénieur à l’université de Nancy a de quoi s’arracher les cheveux ! Alors, que la Côte d’Ivoire basculait sur tous les pans, on l’a vu pro Gbagbo d’abord, quand la force semblait être du côté bété. Les représailles de son patron ne se sont pas fait attendre. Pour le punir de sa trahison, Guillaume Soro laisse ses seigneurs de guerre le tabasser en plein cœur d’Abidjan. Et comme pour dire, « j’ai compris le message », il tourne sa camera pour le compte des alliés (Licorne, ONUCI, FRCI, RDR, PDCI, OUA, CEDEAO… Franc maconnerie ).
Depuis le Golf Hôtel, Ouattara exulte, Koaci. com est désormais du côté de la force brute. Les premiers articles tombent et sont à la faveur du Boucher d’Abidjan. Quand le confrère Kanal K lui demande d’éclaircir sa position, l’homme passe aux balbutiements. Le drame des 800 villageois de Duekoué arrive et Laurent est embarrassé mais trouve tout de même des mots pour équilibrer les tueries dans les deux camps. Si on a tué un matin à Duekoué, fief de Laurent Gabgbo, alors Gbagbo aussi a tué quelque part en Côte d’Ivoire, écrit-il dans son Koaci.com quand les journaux bleus avaient disparu avec l’arrivée des Seigneurs de guerre estampillés FRCI. Le lecteur appréciera. Dans cet univers où l’Africain moyen ne consomme que ce que disent les médias des « Blancs », Laurent est un cador de l’information. Quand Sarkozy fait sortir les chars et les Mig 24 de la Licorne, il sait qu’il ne quittera plus son employeur Guillaume Soro et par ricochet le maître, je dirai Alassane Ouattara.
Voyage dans l’univers de ce jeune breton avec un certificat de deux ans de formation et qui tient les politiques et les présidents de deux pays les plus riches de la zone francophone: la Côte d’Ivoire et le Gabon.

En France, il a un « certificat de technicien du son ». En Afrique, il est « ingénieur du son ».

C’est toute l’incongruité des Africains et de leurs dirigeants qui fait que, quelqu’un qui aurait pu être derrière les écrans de télévision en France, se retrouve devant les écrans de télévision quand il est sous les tropiques. En France, Laurent aurait juste assisté une émission par le son. En Afrique, il a pignon sur rue dans les ministères et dans les palais présidentiels.Pis, une certaine opinion africaine en totale déphasage de la réalité le prend même pour un ami de l’Afrique. Dans les faits, c’est un pied « nickelé » au service de la France et de ses services secrets.Il sait surfer sur cette corde toute les fois qu’un pays africain est dans les méandres des coups d’Etat et des élections truquées.
Parmi ces « sorciers blancs » qui pullulent en Afrique, sous le label d’expatriés, le diplôme brandi ne reflète pas toujours la réalité. Et comment voulez-vous que Laurent Despas ne se sente pas en territoire conquis avec une formation de deux ans, quand Ouattara, Soro Guillaume, Ali Bongo croient plus aux deux ans de formation du « sorcier blanc » qu’aux cinq ans de cursus universitaire d’un Ivoirien, d’un Gabonais ou d’un autre Africain dans les médias.
D’ailleurs, c’est avec ce certificat qu’il va rouler Ali Bongo dans la farine dans son palais de Libreville en affirmant qu’il l’aiderait lors des élections de 2012. Aussi, c’est le lieu d’interpeller les chefs d’Etats africains et les Africains en général, pour qu’ils se débarrassent de leurs complexes de nègres et qu’ils exigent de tout « sorcier blanc », qui voudrait exercer sur le continent, qu’il ait les mêmes diplômes que les Occidentaux exigent de nous quand nous sommes chez eux… je n’écris pas cela par excès de jalousie,mais je voudrais que les africains sortent de cette logique,la “vérité est blanche” et le mensonge est nègre.

Laurent Despas : Il mange à tous les râteliers !

Son point fort, c’est qu’il connait bien les Africains. Il sait qu’il suffit d’une histoire à faire dormir debout, pour que tout un gouvernement commence à vaciller sous les tropiques. Et il ne s’en prive pas, surtout quand il s’agit du Gabon et de la Côte d’ivoire. En Côte d’Ivoire, il s’est rapproché d’un certain Georges Ouegnin. Et ensemble, ils confectionnent des sites web selon Laurent. Mais le travail du « pied nickélé» va plus loin que celui d’un webmaster. Au Togo, le français Bruno Finel aussi facture l’Etat Togolais, avec des émoluments à la taille de celui qui l’a mis en contact avec l’Etat Togolais : Le Pr Charles Debasch. Dans cet environnement, où les officiels africains préfèrent d’avantage les « français » pour le boulot, il n’y a plus de place pour l’ingénierie africaine…
Et pourtant, le simple étudiant, décidé et plein de volonté pour sa patrie, aurait fait et mieux ce que les sorciers blancs font avec toute l’arrogance et les petits deniers publics. D’ailleurs, comment ne pas comprendre la facilité avec laquelle les occidentaux arrivent à brouiller tout l’appareil de communication toutes les fois qu’ils veulent mettre la main sur un pays africain. On a vu la facilité avec laquelle les médias sont tombés en Côte d’Ivoire et en Libye, sans qu’aucune mesure de rechange ne soit mise en pratique. Il faut avoir la force de le dire. L’âme de nos outils de communications se retrouve dans les mains françaises comme d’ailleurs toutes nos autres richesses africaines…

D’abord avec Laurent Gbagbo.

Quand il atterrit à Abidjan avec l’aide des connections « Sarkoziennes », l’idée de ceux qui l’ont guidé vers Abidjan était d’espionner le pouvoir ivoirien au profit de sa patrie, la France. Mais à Abidjan, Laurent doit faire face à la meute de sorciers blancs qui entourent Laurent Gbagbo. Il n’y a pas de place pour lui. Et en plus, son certificat ne lui ouvre pas les portes aux côtés du Pr Laurent Gbagbo qui s’était entouré plutôt d’une grappe d’intellectuels dont l’intelligence et le raisonnement ne cadraient pas avec le cursus scolaire « bling bling » de Laurent Despas. D’ailleurs il trouvera la formule pour se rapprocher du chef rebelle ivoirien qui lui ouvrira les portes et le destin vers l’émir du Gabon, Ali Bongo. Alors, au chef rebelle, Laurent va s’adjoindre un richissime braqueur d’urnes.

Ensuite avec Guillaume Soro…

Guillaume Soro, qui a aussi le même cursus Bac +2, récupère Laurent Despas. Le confrère Jeune Afrique va jusqu’à donner la maîtrise d’anglais à Guillaume Soro dans un article haut en couleurs. Alors que l’auteur de « Pourquoi je suis devenu rebelle » ne se reconnait pas dans un diplôme de maîtrise dans son livre. Apprenez que tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute.
Dans la foulée, Guillaume donne des directives. Laurent est désormais chargé de reconstruire l’appareil de communication des Forces Nouvelles dont le passé comme le présent est chargé de crimes de sang, de braquage de banques dont les BCEAO de Bouaké, Man, Abidjan, et aux vols répétés dans les Comzones.
Qui a dit que Guillaume était un élève du nationaliste Laurent Gbagbo ! Les voyages de Laurent Despas pleuvent vers l’Hexagone et dans les îles en Océan Indien au profit du mentor et chef rebelle dont les trafics illicites aussi se dispachent dans les quatre coins du monde. Laurent Despas aura été un grand relais dans tous ces trafics illicites condamnés par les Nations Unies et les organisations des droits de l’Homme et autres ONG. Nous ne saurons le dire au Lynx. Mais toujours est-il, qu’il s’est beaucoup vanté de travailler avec un seigneur de guerre et qu’il se sentait bien à l’aise dans ce rôle. Le breton sait aussi faire gonfler sa puissance médiatique qui dans les faits n’est pas aussi à la hauteur de ce qu’il veut faire passer en Afrique. Puisqu’en France, il n’est pas devant les écrans mais derrière les écrans….. “Technicien du son”.

Laurent Despas : sa parole d’honneur sur l’Afrique !

Quand Guillaume Soro ordonne à ses loubards de lui faire la fête en plein cœur d’Abidjan, il n’en croit pas à ses yeux. Mais ne peut pas non plus crier trop fort, d’autant plus qu’il « mangeait» avec ces seigneurs de guerre et ces loubards qui ont vite compris sa duplicité. Alors, le breton laisse sa parole d’honneur comme ces « Sorciers blancs » savent si bien le faire toutes les fois qu’ils sont coincés dans leurs errements, duplicité et manipulation en Afrique : « J’aime l’Afrique, j’aime la Côte d’Ivoire et j’aime les Ivoiriens. J’ai tout quitté, moi le jeune « blanc » pour m’investir sur ce continent et dans ce pays pour tenter modestement, dans une dynamique d’échange, d’y apporter quelque chose. Inverser l’apriori négatif, prouver qu’il est possible de faire des choses avec peu de moyens, depuis Abidjan, rassembler une famille panafricaine, concrétiser des convictions alternatives et indépendantes de tout système, s’inscrire dans une démarche progressive, sans frontières et utile, telles sont les motivations qui m’ont amené à créer Koaci.com, à le développer, seul, sans partenaires, ni soutiens, avec mes économies et ma volonté de fonder une base solide pour un développement possible et efficace depuis le continent africain ». Quand on sait que, celui qui écrit ces mots, envoie ses factures à la présidence gabonaise et à Guillaume Soro, à hauteur de sa voracité financière, on se demande comment toute l’Afrique a pu tomber si bas ! Quand on sait qu’il dort dans des hôtels de luxe, avec voiture de service toutes les fois qu’il atterrit dans un pays africain pour couvrir un évènement, on se demande comment ce rejeton (née en 1977) a pu se tailler une telle place de lion en Afrique à partir d’une pile de mensonges révoltants !
Dans le prochain numéro de Lynx.info sur Laurent Despas, chers Lynxionautes, vous lirez ses correspondances avec la présidence du Gabon et les factures pour ses missions. Promis !

Camus Ali Lynx.info in LYNXTOGO

Laurent Despas : Des pas d’espion en Côte d’Ivoire?

Le Breton vit et travaille depuis 2009 en Afrique comme journaliste. On l’a vu au Togo tendre le micro, de son journal-online Koaci.com, aux opposants comme aux hommes du pouvoir. Ce sont ses plus grands moments en Afrique. Après il a transporté son micro sous d’autres cieux. Il faut internationaliser le journal pour l’amour du métier. Mais la seule question qu’on peut se poser est de savoir que cherche bien un blanc dans l’actualité africaine? Bob Denard disait qu’il était le Corsaire de la République. Voyons un peu ce que peut être ce Laurent Despas pour la France. Quand il quitte le Togo pour la Côte d’Ivoire, l’idée était bien de faire jaillir la vérité en Côte d’Ivoire sur les élections présidentielles. Au deuxième tour de la dernière présidentielle ivoirienne, les partisans d’Allasane Ouatarra lui cassent la gueule pour son côté très pro-Gbagbo. Désormais, le confrère donne l’impression d’avoir appris, sinon bien appris. Koaci.com est dirigé de la main droite pour Laurent Gbagbo et de gauche pour Alassane Ouatarra avec des ingrédients très favorables à ce dernier. Le confrère en Suisse Romande, Kanal K lui rappelle au journaliste dans une interview que les Africains lui trouvent double. Le journaliste passe aux balbutiements. La goutte d’eau qui va faire déborder le vase c’est avec un article qui en dit long sur son site. Gbagbo aurai déjà fuit et serait à l’ambassade de l’Afrique du Sud. De ces espions blancs en Afrique il y en a tellement. Des pieds nickelés qui ont servi dans les forces françaises et admis à partir en chômage sont recyclés et déversés en Afrique. Il en est de même pour des journalistes blancs qui servent d’espion pour la cause de la métropole néo-colonisatrice. On les a vu aussi du côté de la Libye monter des femmes pour parler de viols. Des moeurs que le monde arabe condamne de toute ses forces. Les guerres du 21è siècle se gagneront par les médias ou ne se gagneront jamais. Laurent a dejà commencé sa guerre avec son journal Koaci.com. Le reste est de savoir s’il la gagnera pour que vive Ouatarra.

Camus Ali
Publié le JEUDI, 31 MARS 2011 13:08 in Lynx.info

Laurent Despas et son Koaci.com basculent dans la Ouattarandie

l faut arrêter par tous les moyens ce breton aux longues dents. Lui, c’est bien Laurent Despas, patron,"coopérant" et entrepreneur sous les tropiques de Koaci.com. Dans un article, avant la « capturation » de Laurent Gbagbo si nous reprenons le mot très cher au ministre de l’éducation ouattariste Kandia Camara, le Lynx avait déjà averti les Africains de braquer grandement leurs yeux sur ce petit espion. Il se dégage, qu’il surfait du côté de la vérité avant de virer à 180 degré quand ses « parents » de la Licorne donnaient l’avantage à Alassane Ouattara par des bombardements monstres. On se rappelle du confrère Sylvain Amos qui rappelât à l’homme son caractère versatile par une petite question sur la chaîne suisse Kanal K. La réponse fut un long discours de balbutiements. Passons.

Laurent Despas : Il crée un institut de sondage pour Alassane Ouattara

Un coup d’œil dans son foutoir de propagande appelé Koaci.com pour son nouveau maître, et on a une idée de la capacité de nuisance de ce petit « coq blanc ». Aux côtés de RFI, France 24, TV5… qui déversent sur le continent africain une pluie de menteries chaque jour que Dieu fait, le journaliste a cru bon de faire greffer son joyau. Tantôt du côté du fort, tantôt du côté du plus fort. Jamais du côté du faible. L’éducation de ses serviteurs blancs en Afrique est telle qu’il faut faire de l’argent et vite. Et il n’a pas tort Laurent. Là où Alassane, ses ministres et ses seigneurs de guerre n’accepteraient voir un journaliste noir, le blanc a pignon sur rue. Avec une caméra et une paire de lunettes le « colon blanc » est en passe de réussir son pari. Visible dans chaque ministère du côté du Plateau, le nouveau maître d’Abidjan a pratiquement donné l’ordre de laisser passer le breton. Dominique Nouvian Follereau Fadiga Houpheit Boigny Ouattara première dame est blonde et française, il n’y a pas de raison qu’elle ne laisse son parent breton profiter de la nouvelle donne. Et en contrepartie, Laurent doit rouler la mécanique par un institut de sondage farfelu. Il est l’administrateur du site, et le patron aussi. Tenez, alors que Nicolas Sarkozy laisse ses vacances avec une zone euro vacillante et qui lui calait à la gorge, l’institut de sondage du breton montre après 38 morts, des dozos et les FRCI qui arpentent les quartiers et les commissariats, racketent et sèment la terreur, que 69% des Ivoiriens étaient favorables à une vacance de deux semaines du boucher d’Abidjan. Moins que ce que nous voyons en Côte d’Ivoire, le premier ministre Cameron a aussi abandonné ses vacances. Laurent Despas est devenu « tchoko- tchoko » le baromètre qui prédit ce que le maître de céans en Eburnie va faire et pense.

Petit précis avant tout départ sous les tropiques

L’argent n’a pas d’odeur et Laurent avant de quitter l’Hexagone, a eu ce conseil que « les colons » se filent entre eux avant tout départ sous les tropiques : « Quand les sauvages Noirs se tuent, bascule vers le plus fort ». Message reçu. C’est un Laurent qui s’était replié rapidement vers Paris avec l’entrée des « dozos » de Ouattara à Abidjan, qui a repris la route curieusement vers la Côte d’Ivoire quand les journalistes « ivoiriens pro Gbagbo » étaient encore dans les cachettes. Allez-y savoir le vrai rôle de ce journaliste en Côte d’Ivoire ! Pis, lorgner bien en bas de son site sur ce qu’il appelle « Koaci vote » et vous avez une idée approximative de ce que va faire la France dans un pays africain et Ouattara en Eburnie. Son institut, aurait donné un résultat de 70% des sondés qui voudraient que Kadhafi parte du pouvoir. Sacré Laurent !

Laurent Despas : Un espion dans la cité

On le disait peut avant la chute de Laurent Gbagbo au Lynx, que ce pied nickelé était un journaliste télécommandé depuis Paris pour infiltrer la « negraille ». Et tous nos recoupements semblent nous donner raison aujourd’hui. La présidence ivoirienne est à ses pieds. Devant la foultitude de journalistes ivoiriens, c’est au « coq blanc » qu’il revient de tendre le micro aux nouveaux venus chez le maitre Ouattara. Hier au Togo, guerrier d’une Afrique débarrassée du joug colonial, aujourd’hui combattant d’une certaine forme de retour de la France en Afrique. Il ne se passe un jour où nous ne lisons les niaiseries sur son « machin ». Les calculs d’un journaliste en mal de reconnaissance et la force ô combien élégante de surfer sur tous les tableaux du breton. Hasard de circonstance ou ironie de l’histoire, l’autre breton selon la « marée noire » est aussi un fan de la force brute ivoirienne. Mais si notre objectif est de respecter la ligne des autres confrères, notre premier travail et souci est de débarrasser l’Afrique de « sorciers blancs » qui n’ont plus à nous raconter ce que nous devrions faire pour nos pays. Le journaliste est un citoyen du monde, et un citoyen du monde ne rend pas la vie dure aux vivants dans le monde par la plume.

Quand la DGSE et la DST positionnent le journaliste

On a soupçonné Laurent d’être au service de la DGSE ou de la DST. Les deux foutoirs sont bien les clés de voûte de la « French Secret ». On sait aussi que le recrutement de ces deux boîtes se fait à tous les niveaux avec une préférence, sinon un léger avantage pour les vétérans de la légion Etrangère et les journalistes. Dans le jargon connu, ils « infiltrent » mieux le sommet de l’État en Afrique. L’ombre de Charles Debbasch plane sur le Togo comme celle de l’ambassadeur Simon a plané sur la Centrafrique avant d’atteindre son point culminant avec l’aide à l’arrestation de Laurent Gbagbo. Au demeurant, si Laurent peut faire ce qu’il veut en Afrique, jamais un journaliste africain n’a eu le privilège d’arpenter les murs de l’Elysée ou de Matignon. Pour être clair, les Africains ont le devoir de le regarder avec l’œil de Caen. Il n’est pas un ami de l’Afrique … bien au contraire.

Djima Matapari in Lynx.info

Mon, 28 May 2012 05:26:00 +0200

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