QUAND DES EXPERTS DE L’ONU INVENTENT LA MACHINE A REMONTER LE TEMPS CONTRE LES PRO-GBAGBO

La réaction du Dr Don Mello Ahoua au rapport des experts de L’Onu

J’ai lu avec intérêt le rapport des experts de l’ONU pour plusieurs raisons
Parce que ce sont des experts donc des personnes respectables et respectées pour la maitrise de la méthode scientifique
Parce que la précampagne faite par le trio AFP, RFI, France 24 faisait état d’une rencontre entre les pro-GBAGBO et les djihadistes d’Ansar- Dine
Et enfin j’étais cité à la fois comme support politique et financier d’un projet de déstabilisation du régime OUATTARA qui, soit dit en passant, manque de stabilité depuis le 11 avril 2011 par exclusion des professionnels de la défense et de la sécurité et leur remplacement par des chasseurs traditionnels.
J’étais donc curieux de savoir comment l’ONU qui était l’avant centre de la guerre contre les pro-GBAGBO pouvait s’ériger en arbitre neutre par experts interposés.
A la lecture du rapport je suis passé de la suspicion légitime à la preuve scientifique de la falsification.
En effet, pour sauver la  « dozocratie » dont le caractère ethno génocidaire n’échappe plus au parrain de la rébellion, les experts indépendants de l’ONU ont été mis à contribution pour trouver une parade. Leur stratégie a consisté à criminaliser au maximum les pro-GBAGBO pour couvrir les crimes dozocratiques et accentuer la diabolisation des pro-GBAGBO en les assimilant aux damnés de l’occident : Djihad, Ansar Dine, islamistes.
Il fallait donc des preuves irréfutables comme tout expert sérieux, respectable, au sommet de sa science.
La preuve est donc un échange SMS entre un colonel supposé pro-GBAGBO et les djihadistes au nord du Mali.
Selon donc cette preuve jugée irréfutable par les experts indépendants, la conversation SMS a commencé à 12h51 pour se terminer, ouvrez bien les yeux et ajustez vos lunettes, à 12h12 ! A moins d’avoir une machine à remonter le temps, cela est, dans le monde réel où le soleil se lève à l’Est et se couche à l’Ouest, tout simplement impossible car, si une conversation commence à 12h51 et dure 40 mn, elle ne peut se terminer qu’après 13h 01 et non à 12h12!
Voici un extrait des échanges SMS rapporté par les « experts » :
12h51 : bonjour comment allez vous ?…..
12h21 : le colonel se rendra ce soir avec certains devanciers du djihad et touareg pour rencontre discret
12h12 : pour la libération de la Côte d’Ivoire, il y aura un nouveau genre d’action militaire des forces islamistes…. Fin de la conversation.
Voilà le scoop de désinformation que le trio AFP, RFI, France 24 ont diffusé sans un reflexe scientifique minimum à travers le monde entier, surtout lorsqu’il s’agit de diaboliser les partisans de GBAGBO.
Après avoir installé M. OUATTARA par la falsification des élections, les experts de l’ONU veulent faire régner M.OUATTARA par la falsification des SMS. Malheureusement aucun crime n’est parfait et la falsification d’une conversation SMS qu’un apprenti informaticien peut réussir avec perfection, les « experts » de l’ONU se sont plantés en oubliant un détail : falsifier les heures de conversation SMS pour éviter la machine à remonter le temps qui n’existe pour le moment que dans les films de science fiction.
Quant à mon implication dans un projet de déstabilisation j’ai cherché les preuves partout aussi bien dans le corps du texte que dans les annexes. Je suis resté sur ma faim. Messieurs les experts ont oublié leur science qui est exigence et rigueur dans la démarche scientifique : Observation, hypothèse, vérification.
Au titre des observations, les experts eux-mêmes soulignent que le manque de moyens n’a pas pu permettre de faire des voyages dans les pays concernés. Malgré cette faute grave pour des « experts », ils sont quand même passés au deuxième stade de la démarche scientifique ; l’hypothèse : Ahoua Don Mello soutient politiquement et financièrement la déstabilisation de la Cote d ‘Ivoire. Quant à la troisième phase de la démarche scientifique : la vérification par une preuve irréfutable, Messieurs les experts avaient brusquement perdu leurs expertises : point de preuves.
En science politique, cela a un nom : la désinformation.
La vérité c’est que les ivoiriens contraints à l’exil par l’insécurité et la justice des vainqueurs ont des besoins très concrets : logement, nourriture, santé, décès, assistance juridique pour ceux qui sont poursuivis ou arrêtés. En plus de ces besoins s’ajoutent des besoins politiques : analyse et suivi de l’évolution politique, communication et relation publique pour dire notre part de vérité. Face à ses besoins, la majorité de ces ivoiriens sans revenus compte sur la solidarité pour les affronter. La naissance de plusieurs organisations dont la coordination FPI en exil s’inscrit dans cette logique et possède en son sein des commissions : sociale, juridique, politique, communication et finance. Etre membre de ces organisations connues de tous ne fait point d’un pro-GBAGBO un déstabilisateur comme le font croire les multiples espions à double casquettes qui ne se gênent pas pour s’afficher comme tels et raconter des histoires drôles sur des prétendus coup d’états pour justifier leur solde. Plusieurs sont régulièrement arrêtés au Ghana. Toute personne qui a un temps soit peu géré le pouvoir en période de crise connait l’effet nuisible de ces commerçants d’informations sensationnelles. Malheureusement la dozocratie au pouvoir en a fait son mode de bonne gouvernance pour le malheur de la démocratie.
Les pro-GBAGBO sont convaincus d’une chose : la reconquête du pouvoir par la voie des armes engendrera une opposition armée qui cherchera le pouvoir par les armes. Dans cette logique, la Côte d’Ivoire risque la guerre des cents ans. Il n’y a donc pas d’issue militaire pour une paix durable à la crise ivoirienne. La seule issue est donc un nouveau consensus démocratique pour remplacer la dozocratie par le dialogue direct. Comme l’avait fait en son temps Laurent Gbagbo .Cela suppose donc la libération de Laurent GBAGBO et de tous les prisonniers politiques. L’ONU dont la fonction première est la paix devait emprunter ce chemin pour arrêter le massacre quotidien des ivoiriens dans les camps de concentration et libérer l’ouest du pays occupé par plusieurs armées étrangères comme le nord Mali qui préoccupe temps le pouvoir OUATTARA et l’ONU.

Dr DON MELLO Ahoua,
Expert ivoirien en exil.

RAPPORT DES EXPERTS DE L’ONU : LA RÉACTION DU Dr ASSOA ADOU

Dans le rapport daté du 14 Septembre 2012, de mi mandat du groupe d’ experts de l’Onu sur la Côte d’Ivoire , je suis nommément accusé ainsi que certains de mes camarades d’avoir organisé ici au Ghana ,une structure politico- militaire en vue de déstabiliser le régime Ouattara.
Je m’inscris en faux en de telles allégations. .
La Coordination du FPI en exil dont j’ai l’honneur d’être le coordinateur et le porte parole, a inscrit sa lutte dans la ligne de notre parti, c’est à dire une lutte pacifique  résolue pour la démocratie et l’Etat de droit.
Nous sommes organisés en plusieurs commissions ;    
-une commission sociale ; 
-une commission juridique;
-une commission financière et
-une commission des medias 
Les missions clairement définies et assignées à ses groupes sont les suivantes :  
1-maintenir les liens de solidarité entre ivoiriens et ivoiriennes qui ont fuit la sanglante dictature de Mr Ouattara ;
2 -dénoncer les mensonges de Mr Ouattara, de tous ses soutiens et alliés;
3- révéler au monde le génocide et l’ épuration ethnique(le génocide wê) qui se déroulent en Côte d’ivoire avec la complicité de la France et des Nations unies ;

4 -apporter notre assistance juridique au Président Laurent GBAGBO et aux camarades injustement incarcérés dans les Pénitenciers et goulags de Mr Ouattara. 
Notre lutte n’a jamais été violente … c’est une lutte déterminée, ceci depuis les  années Soixante , pour faire de la Côte d’Ivoire un pays souverain et démocratique. .
Ainsi, lors de la rédaction  de la constitution du 1er août 2000, sur instruction du président Laurent Gbagbo notre parti le FPI dont j’étais un des représentants à la commission consultative constitutionnelle a fermement défendu les libertés individuelles et collectives des citoyens .Le TITRE1de la constitution( des libertés ,  des droits et des devoirs) a été rédigé par Maitre ANDRE KOUASSI et moi même .
Mes camarades et moi ne demandons qu’une seule chose à Mr Ouattara ; l’instauration d’un dialogue direct entre lui et le FPI; la réconciliation se fait entre les belligérants.
Notre lutte pour la liberté et l’équité est pacifique.
l’Onu et ses experts doivent donc se départir de leur attitude partisane pour aider la Cote d’Ivoire à retrouver une paix durable et définitive . Dans leur farouche désire de nuire aux partisans du président Laurent GBAGBO ,les experts parlent d’un certain Ouassou koffi ministre des transports .Mr les experts ,le seul koffi ayant été ministre des transports depuis 1960 en Côte d’Ivoire a été Mr Ahoussou koffi, ministre du président Félix Houphouët Boigny.Il est décédé et le seigneur ne l’a pas encore ressuscité .
Messieurs LES EXPERTS, LES IVOIRIENS ET LES IVOIRIENNES NE VEULENT QUE LA PAIX RIEN QUE LA PAIX  .JE VOUS REMERCIE 

Dr ASSOA ADOU
CORDINATEUR ET PORTE PAROLE FPI EN EXIL                 

Tue, 23 Oct 2012 23:38:00 +0200

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