Témoignage / Parti récupérer mon argent, voici le calvaire que la BIAO m’a fait subir

Photo : DR
J’ai décidé de créer un collectif des victimes contre des pratiques des banques ivoiriennes, et plus particulièrement des victimes de la BIAO. Tout a commencé le Mardi 27 Juillet 2010. Muni du téléfax portant les références du transfert que j’ai reçu, j’arrive au siège de la banque au Plateau pour remplir les formalités de retrait de fonds. Vu le montant, une camarade travaillant dans la banque, demande que je voie mon gestionnaire. Celui-ci s’étant levé, je rencontre M. Degny Hervé le chef d’agence. D’emblée, il me dit que je ne peux pas être payé avant une semaine. Degny Hervé demande pourquoi j’ai fait effectuer le virement sur un compte d’épargne. Je lui fais savoir que je ne suis pas au courant que cela pouvait poser problème. A la BIAO, j’ai trois comptes d’épargne dont un pour mon fils, un compte bloqué et enfin le compte sur lequel le virement a été fait et qui est ouvert depuis 2008. Je ne vois donc pas où est le problème.Sur ce compte qui n’est certes pas un compte courant ni un compte entreprise, j’ai effectué plusieurs opérations sans qu’aucune restriction m’ait été signalée. Je fais également savoir que si le transfert était incompatible avec la nature du compte, la BIAO aurait dû disposer d’un mécanisme empêchant que le transfert puisse se faire depuis la Suisse, et me prévenir de sorte que je prenne mes dispositions. Entre temps, arrive M. Diomandé mon gestionnaire. Je lui fais part de mes inquiétudes suite au propos de Degny Hervé. M Diomandé me dit qu’il y a un souci parce qu’en fait, c’est le lendemain mardi que mon argent doit être positionné et disponible sur mon compte. À ce moment, ce Mardi le transfert est encore en attente. Mon gestionnaire me demande de venir le lendemain et d’éviter de tenter de prendre un gros montant, pour que l’opération se déroule sans entraves. Je lui dis que j’ai des contraintes et pour cette raison, je négocie un escompte dès le mardi. Ensuite je fais savoir que je ne peux pas prendre l’argent en petits montants, car cela ne m’arrange pas. Nous étions aux environs de 12 Heures. Vu mon insistance, mon gestionnaire me demande d’aller faire un tour et de revenir à 14 heures, le temps qu’il prenne sa pause d’une part et d’autre part qu’il plaide ma cause auprès de ses chefs, dont le chef d’agence et M. Attey du département audit. Rassuré, je pars, en donnant des coups de fils à mes partenaires et créanciers pour effectuer des paiements. A l’heure indiquée, je débarque. En vain ! Car je sors bredouille de la banque vers 17 Heures. Je rentre chez moi sans faire d’histoires avec la promesse de mon gestionnaire de régler au mieux cette affaire. Un peu mécontent d’avoir été contrarié, je ne fais cependant pas de mauvais, estimant utile d’accorder la bonne foi à M. Diomandé ainsi qu’à ses collègues et chefs d’autant plus que lui tout seul il ne peut rien faire. Le Mercredi, la situation est pratiquement identique. Un peu excédé je commence à hausser le ton et à m’impatienter, car mes partenaires et créanciers extérieurs qui ne peuvent comprendre que l’argent ne soit pas encore payé, me mettent la pression et me soupçonnent de leur raconter des connéries après m’être fait payer. Je décide de parler à nouveau à M. Degny Hervé et de rencontrer M. Attey et tout autre chef pour plaider ma cause et insister sur les dangers des actes qui sont en train d’être posés. M. Degny Hervé se montre arrogant et insolent en parlant à peu près de cette façon : « je vous avais bien dit que vous ne pourriez pas être payé. Si vous m’aviez écouté hier, le problème serait réglé aujourd’hui. J’ai simplement demandé de nous envoyer les documents justificatifs du transfert que vous avez reçu ». La discussion se passe mal avec lui. Soucieux d’éviter le clash car j’ai commencé à menacer de fermer tous mes comptes et d’engager la guerre avec sa banque. Mon gestionnaire appelle au calme et demande à ce que je rencontre un des responsables de l’audit chargé du contrôle, M. Attey. M. Degny Hervé, a un petit sourire narquois et indifférent. C’est normal, il n’est pas actionnaire dans la banque et est connu en ville pour être un tortionnaire des clients. Je montre chez M Attey. Il écoute. Il regarde les documents et en exige d’autres sans donner les raisons. Je peux avoir tous les documents possibles demandés par la banque dans les heures à venir, mais je suis pressé. Quand je tente de leur expliquer nos chers banquiers déduisent qu’il y’a anguille sous roche. Ils décident alors de mettre en observation le compte et l’argent d’un montant de 43 millions de FCFA puis de rédiger une déclaration de soupçon à l’attention de la BCEAO et de la Centif. Je leur fais savoir que c’est inutile et maladroit. J’informe qu’à la banque UBA, un transfert reçu dans les mêmes circonstances m’a été payé sans aucune difficulté. M. Attey émet des doutes et réserves sur ce que j’ai dit. Je lui donne le numéro de ma gestionnaire à UBA. Celle-ci accepte de lui parler en appelant sur le fixe du bureau de M Attey, tel que demandé par lui parce qu’il veut enregistrer la conversation selon les pratiques en vigueur dans les banques. Ma gestionnaire veut bien m’aider, mais les questions de M. Attey sont orientées et puent la mauvaise foi. « Monsieur Golly dit que vous avez fait des paiements sur son virement, est-ce à dire que vous êtes confortable. » La gestionnaire confirme qu’effectivement des paiements ont été effectués sur la base du virement reçu mais que UBA continue de procéder à des vérifications. Pour ma part, j’explique qu’en tout état de cause et vu que le montant n’est pas exorbitant et ne peut conduire la banque, à la faillite, le choix a été fait à UBA de ne pas pénaliser le client à cause des délais éventuels de contrôle de supplémentaires.

Hélas à la BIAO le client n’est pas roi.

M. Attey se saisit de la prudence et de la méfiance de ma gestionnaire au sujet des questions qu’il pose, pour conclure que le dossier n’est pas confortable et comporte des doutes. Il se met ensuite à dénigrer UBA qui aurait des pratiques douteuses. Il rappelle que l’ancien directeur d’UBA, M Attobra a quitté la banque pour ces raisons. Il parle d’Ahimin, un autre ancien de la banque désormais à la BIAO qui est également en train de vérifier si le virement est confortable. Révélant que la BIAO est quatrième dans le classement des banques ivoiriennes après la SGBCI, la Banque Atlantique et Ecobank, M Attey assure que la BIAO malgré son rang, est la meilleure de la place. Quelle imposture et quelle provocation ! Voici un banquier (?) qui refuse de payer mon argent et tente en même temps de me faire croire qu’il est un vrai et bon banquier. Même un dentiste ne mentirait pas comme lui !

Mais avec la BIAO c’est le monde à l’envers.

C’est la réinvention des pratiques bancaires et le règne de l’insolence. Au passage, M. Attey qui assure qu’il porte un nom qui ne lui permet pas de faire des bêtises, affirme que depuis que la BIAO l’a recruté (il ne dit pas à nouveau, car il était dans la banque- de père en fils- et est parti à Atlantique avant de revenir) les fraudes ou pertes sont passées d’environ de trois milliards à zéro francs. Cet homme devrait diriger la Banque mondiale ou le FMI. Mais que fait-il chez Diagou ? Quel scandale intellectuel qu’il soit à se morfondre dans un petit bureau à la BIAO! Sur sa lancée, M. Attey demande à mon gestionnaire Diomandé de sortir du bureau. Et qu’est ce qu’il nous dit : « Diomandé est fautif parce qu’il aurait refusé depuis le premier jour de produire un rapport. Il n’a pas saisi son chef. De sorte que lui Attey ignore en fait les détails de ce qui se passe ». Le voilà en train de torpiller son collaborateur. A la BIAO, on aura tout vu ! On a surtout vu que le système de travail présente de nombreuses anomalies. Chacun a un poste ordinateur et les messages se font entre les responsables, via l’intranet. Les documents sont numérisés et envoyés dans le réseau. Mais les soixante-douze heures passées dans la banque ont permis de noter que le système est totalement défaillant. (Nous y reviendrons). Abé Honoré arrive à la rescousse de M. Attey dans son bureau. C’est son chef et le patron du département audit, nous dit-on. Il est sympathique et se veut pédagogue. M Abé jette un coup d’œil sur les documents et détecte ce qui pose problème selon lui. Il estime que le document portant accord de conciliation présenté par moi, comporte deux places de signatures, alors qu’une seule signature a été faite. M Abé demande de rectifier cette anomalie. Il rassure que si nous venons avec la bonne signature sur le document, nous serons payés le lendemain sans aucun autre souci. Sur ce, nous rentrons. C’est presque des embrassades. Il ne manquait que le champagne à faire peter car, après quarante-huit heures d’enguelades et de pressions, une solution était en train d’être trouvée. Et tout le monde se dit, mais c’est pour un petit problème de signature que nous nous disputions. Avant de partir je vais dans le bureau de M. Degny lui dire au revoir et que les palabres vont finir. Rendez-vous est pris pour le lendemain Jeudi. Vers onze heures ce Jeudi 29 Juillet 2010, je me pointe à la banque avec le document comprenant la nouvelle signature estampillée. Informé la veille de l’avis de M. Abé, M. Diomandé conseiller clientèle et gestionnaire de mon compte, est heureux du dénouement. Il engage donc la procédure de retrait de fonds en numérisant tous les documents. Il ne pense pas un seul instant que le responsable du département audit ait pu mentir ou se tromper sur le fait que la nouvelle signature réglait le problème. Mais ce Jeudi, les choses traînent encore. Diomandé, mon gestionnaire commence à être bizarre. Je le mets dans le camp des autres. Ils nous tournent tous en bourrique. Mme Rachel Dogo est chef de département, elle est responsable des agences d’Abidjan. Son bureau est juste après celui de Diomandé. Quand elle sort, je l’aborde sans rendez-vous. Elle s’excuse de ne pouvoir me recevoir et fait remarquer que je vois bien quel est en train de sortir. J’insiste pour lui dire que c’est important, et qu’il est impératif que je la voie. Mme Dogo n’a pas prévu cela. Elle est contrariée, mais me demande d’attendre.

Des promesses … pour rien

Elle part se renseigner avec M Degny. Elle appelle Diomandé. A trois, ils ont eu un entretien préliminaire durant lequel elle est briefée. Elle me fait ensuite appel. Elle écoute mes explications. Elle comprend que j’explose presque après soixante-douze heures d’aller et retour. Elle me demande le calme et promet de tout faire pour régler le problème ce jeudi avant seize heures. Elle assure qu’on ne partira pas de la banque sans que le problème ne soit cette fois-ci réglée. Enfin une bonne parole. Mme Dogo joue sa partition en visant pour accord mon document. Elle demande à Diomandé d’aller voir M. Abé Honoré. Il assure partager l’accord de Mme Dogo et vise le document, mais parle toujours d’une déclaration de soupçons. Néanmoins mon gestionnaire lance l’opération de retrait des fonds. Le chef d’agence Degny et M. Attey viennent aux nouvelles et laissent entendre que le problème est réglé. La victoire a plusieurs pères n’est-ce pas ! Mais j’ai trop tôt crié victoire. Puisque qu’après avoir commencé à décanter la situation, Mme Dogo est sortie pour honorer des rendez-vous. Elle n’est donc pas présente dans la banque pour donner la dernière autorisation de paiement. De l’extérieur, elle demande à Ahimin, chef d’Abidjan Nord, de valider et d’autoriser le paiement. Celui-ci avait déjà été informé et alerté de ce qui se passait par M. Attey dès le premier jour. En ma présence, ils ont parlé au téléphone et il avait été demandé de vérifier si le dossier était confortable. Apparemment M. Ahimin a été incapable de trouver les éléments nécessaires à la banque UBA pour savoir que le dossier était confortable et obtenir que M Attey fasse tenir ses promesses, selon lesquelles si UBA confirmait avec certitude que l’opération était confortable (ou confortable en anglais), la BIAO autoriserait le paiement. Mais ce n’est pas à UBA de faire le travail pour la BIAO. Mon gestionnaire sur la base de ce qui était en train d’être fait, avait cependant pris les dispositions pour qu’une caissière reste et nous paye ce Jeudi. Moi-même j’avais demandé à des gens de m’attendre devant la BIAO pour honorer mes engagements et créances avec les autres prestataires de services, dans le cadre du virement reçu. Imagine-t-on que ces personnes qui attendaient pouvaient m’agresser ou bien avoir une crise cardiaque ?

Le préjudice est énorme, très énorme

Car M. Ahimin a choisi de faire lui aussi son ‘’numéro’’. Vers 16h45 il demande des légalisations d’ambassades et un certificat de radiation. C’est le comble ! Un Ivoirien, un Belge d’origine togolaise, des Israéliens et des Australiens font une transaction et une affaire. Qu’est ce que l’ambassade de Côte d’Ivoire aux USA ou l’Ambassade des USA en Côte d’Ivoire, d’Israël et d’Australie ont a avoir là-dedans ? Ensuite M. Ahimin demande un certificat de radiation de l’affaire au niveau du tribunal. Il ne devrait pas en être question puisque justement c’est le document de conciliation présenté à la BIAO, par moi qui a fait état d’une plainte. Mais le même document précise que l’accord dont il est fait état annule donc toutes les plaintes et procédure en cours. J’ai quand même quelques notions de Droit. Je n’accepte pas qu’un cadre de banque fasse de la sorcellerie procédurière ou juridique. La BIAO qui n’a jamais été saisie par des tiers d’une plainte que ce soit et qui a la latitude si elle le veut, de lancer un avis à manifestation d’intérêt sur des oppositions éventuelles contre le virement que j’ai reçu n’ avait pas du tout, à réclamer un certificat de radiation ni des légalisations d’ambassades.

Voilà comment on décourage les opérateurs économiques

Excédé par tant d’insolence et de légèreté, j’ai demandé à rencontrer un haut responsable de la banque. Je suis monté au bureau de M. N’Cho qui a refusé de me recevoir. En sortant de la banque le Jeudi soir, vers 18 heures, j’ai menacé de saisir la presse, la rue pour des marches de protestation devant la banque, mes avocats et d’engager des procédures. Quatre jours durant, j’ai subi le management inapproprié de certains agents de la BIAO. Néanmoins, j’ai refusé jusqu’à présent de considérer que c’est toute la banque qui est pourrie. J’ai la plus grande estime pour MM. Jean Kacou Diagou, Martin Djedjess et d’autres cadres et actionnaires de la BIAO. Je comprendrai qu’ils veuillent protéger leurs agents, mais il y a des limites. Car, ceux-ci n’ont pas été du tout corrects ni professionnels. Du tout ! Le Vendredi 30 Juillet, je suis encore passé à la banque pour demander la position de mon compte et pour relancer ma demande de retrait. Je venais de déposer une lettre de protestation par voie d’huissier pour éviter qu’entre le service courrier et le destinataire qu’est le DG, la lettre se perde. La BIAO s’est encore illustrée tristement en refusant de me donner mon relevé bancaire.La banque n’avait aucune raison, ni aucune décision de justice pour bloquer mon argent. Ce Vendredi, elle venait de réaliser que si elle donnait mon relevé sans mes 43 millions de FCFA, elle serait accusée de vol.Mais si elle faisait état du positionnement des 43 millions de FCFA, elle devrait expliquer comment elle a pu accepter d’endosser une écriture là ou il y a des soupçons. A mon huissier, le service juridique a réclamé un droit de réponse. Nous entrions en contentieux. Tout le monde devenait inquiet et frileux à la banque et personne n’osait encore prendre ses responsabilités, de peur de donner des documents et informations dont je pourrais tirer profit dans ma procédure contre la BIAO. Avant de sortir de la banque, j’ai tenu à avoir un entretien avec Mme Dogo. Quelques instants auparavant je me suis un peu payé la tête de Degny. J’ai élevé la voix pour lui dire mes vérités et déplorer qu’on me traître ainsi alors que je ne suis pas un voleur. Alors que j’entrais dans son bureau à la demande de mon gestionnaire, il m’a interpellé brutalement en ces termes : « sortez de mon bureau ». Je lui ai dit que ce n’est pas son bureau mais un bureau de la BIAO dont il n’est qu’un agent inconnu. J’ai ajouté qu’il n’a pas besoin de martyriser les clients pour se faire connaître, et que si je n’étais pas un client, il n’aurait jamais eu affaire à moi. Lorsqu’elle me reçoit, Mme Dogo me reproche d’avoir craché des vérités à M Degny qui est son collaborateur. Je reconnais les faits et je m’explique. Ensuite pour l’entretien avec elle, elle me permet de savoir que le dialogue n’est plus possible, et que c’est entre avocats, sur la place publique et le tribunal que l’affaire va se régler. Mme Dogo justifie cela par le fait que nous avons adressé un courrier au Dg par voie d’huissier d’une part et d’autre part par le fait que la presse (l‘Intelligent d’Abidjan) a porté l’affaire sur la voie publique. Manifestement, elle annonce les instructions de sa hiérarchie. Elle ne réagit pas lorsqu’on je m’interroge sur son autorité bafouée par un collègue qui a demandé des documents supplémentaires, là ou elle avait estimé que le paiement pouvait s’effectuer après m’avoir rencontré la veille. Selon elle, si ce n’était pas un huissier qui avait déposé la lettre de protestation adressée au DG d’une part (même si je la rassure qu’en dehors de cela, il n’y a pas encore d’acte judiciaire ni de plainte à la justice) et d’autre part que s’il n’y avait pas eu d’article dans la presse, j’aurai pu être payé ce Vendredi. Je vois bien que la BIAO avait trouvé un joli prétexte et que tout s’est joué sur des états d’âme et non sur le droit. Une banque professionnelle ne fait pas des représailles à un client parce qu’il a fait écrire un article dans la presse pour crier son ras-le-bol. Si nos gouvernants agissaient ainsi, aucun citoyen ne jouirait de la liberté d’opinion ni d’expression. J’avais le droit de mettre à nu les malveillances d’un groupe de cadres qui ont décidé de réinventer les pratiques bancaires. Ce qu’on m’a fait subir n’est pas acceptable. Sans oublier le lourd préjudice moral et financier que je connais. La bataille a commencé. Elle se poursuit. Et je n’aurai cessée d’attirer l’attention de l’opinion publique nationale et internationale sur ce qui se passe à la BIAO. Quand je sors de la banque, les gardiens et les jeunes ‘’namas’’, qui ont eu échos de ma colère me félicitent et disent que j’ai raison d’avoir agi ainsi, car c’est comme ça la BIAO est. Elle fait beaucoup de bruits pour attirer les clients et puis quand tu mets ton argent là-bas, elle te fatigue. On a tout compris!

Encadré

La lettre de protestation au DG de la BIAO

Objet : Protestation

Monsieur le Directeur Général,

Je m’appelle Jean Baptiste GOLLY. Je suis journaliste-expert consultant en Relation publique et en intermédiation d’affaires. Dans le cadre d’une prestation de service avec des opérateurs économiques occidentaux désireux d’investir en Côte d’Ivoire, j’ai reçu un virement sur un de mes comptes d’épargne ouvert dans vos livres depuis 2008. Mais depuis 72 heures, vos services m’ont fait subir d’énormes tracasseries sans que je ne puisse rentrer en possession des fonds malgré toutes les preuves de ma bonne foi, de ma situation, ainsi que les documents utiles fournis. Soucieux d’éviter de poser des actes pouvant nuire à l’image et à la réputation de votre banque, eu égard à l’énorme préjudice moral et financier que cette situation me faire subir, je sollicite votre intervention, aux fins d’autoriser le paiement immédiat de mon avoir retenu sans raison, par des agents zélés, qui se sont permis d’émettre des soupçons sur mon intégrité morale et sur mon honnêteté. Les exigences de rigueur et de contrôle imparties aux banques doivent certes s’exercer mais elles ne sont pas incompatibles avec la courtoisie ni avec la nécessité de permettre au client et à l’opérateur économique que je suis de tenir ses engagements en temps et en heure. En effet, Dieu seul sait ce que j’ai perdu durant ces 72 heures. Dans l’attente, recevez Monsieur le Directeur Général les assurances de mes sentiments respectueux.

Abidjan, le 30 juillet 2010

Le Directeur Adjoint

Jean-Baptiste Golly

Tue, 03 Aug 2010 04:00:00 +0200

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