Agboville/ Après le passage de Gbagbo : La Fédération FPI vole en éclats

Photo : DR
Rien ne va plus entre les principaux cadres du FPI d’Agboville. Une affaire de licenciement abusif serait à la base de la guéguerre entre les camarades socialistes. Pourtant, cette affaire qui pend depuis 2009, risque de plomber la campagne du candidat Laurent Gbagbo dans la région de l’Agneby, si rien n’est fait. De quoi s’agit-il? Touré Mamadou, Administrateur du siège du FPI d’Agboville, va être licencié par le Fédéral FPI, Gberoukou N’Cho Benoit, un soir du 26 mai 2009, de la façon la plus inélégante possible, au téléphone. Ignorant les motifs de ce licenciement qu’il qualifie d’abusif, Touré Mamadou intente un procès contre ‘’sa’’ Fédération à qui il demande de lui verser des droits de cinq (05) ans de travail acharné pour le parti. Ce procès les conduit au tribunal d’Agboville à plusieurs reprises jusqu’au jour où une dame, Mme Achi Akalé Marthe, qui serait en fonction au Conseil général de la même ville pour le compte du FPI, fait des révélations sur le solde de Touré Mamadou. C’était le 14 janvier 2010 lors de l’audience présidée par le juge Konan Jean, en présence du Fédéral Gberoukou N’Cho. Selon cette dernière, l’ex-administrateur aurait régulièrement perçu son salaire qui était de quarante mille (40 000) FCFA, passé plus tard à cinquante mille (50 000) FCFA sur autorisation du Fédéral Gberoukou. Ayant découvert le pot aux roses, le président du tribunal, Konan Jean, va renvoyer l’affaire à une date ultérieure. Non sans préciser que la question salariale constitue un aspect important dans la loi ivoirienne. Le jour du verdict, le 25 février 2010, tous les protagonistes se retrouveront devant le juge d’instruction, Mme Dadié. Mais celle-ci fait savoir au plaignant Touré Mamadou, que sa requête est irrecevable ; et ce, au motif que la Fédération FPI n’a pas de personnalité juridique. Pourquoi alors avoir mis tout ce temps pour juger irrecevable la demande de Touré Mamadou ? Bien malin celui qui pourra répondre. L’affaire est toujours pendante à Agboville. Et la dernière visite du chef de l’Etat dans la région n’a pas permis aux deux parties rivales d’accorder leurs violons. Le président Laurent Gbagbo étant en visite d’Etat, son programme ne lui a pas permis de régler cette énième crise dans son camp. Il reste donc à Pascal Affi N’Guessan, le président du parti frontiste, d’intervenir très rapidement en pompier, de sorte que Laurent Gbagbo ne soit pas mis à mal durant cette campagne électorale. Pendant laquelle il appelle d’ailleurs tout le monde à soutenir sa candidature

Avec le partenariat de l’Intelligent d’Abidjan / Par D.Yala

Wed, 15 Sep 2010 11:29:00 +0200

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