Côte d’Ivoire – “Situer les responsabilités sur la rébellion et la crise de 2002-2011”

COMITÉ D’ACTIONS POUR LA CÔTE D’IVOIRE – ETATS-UNIS
(C.A.C.I-USA)
Email : caci.usa2012@gmail.com
Blog : http://lecomitedactionusa.blogspot.com

POSITION ET APPEL DU CACI

Aux patriotes et souverainistes ivoiriens et africains, responsables de la Coalition Nationale pour le Changement (CNC), responsables des syndicats des agents du secteur public et du secteur privé, responsables et leaders des organisations de la société civile ivoirienne, responsables des organes de presse, citoyennes et citoyens ivoiriens

Le Comité d’Actions pour la Côte d’Ivoire (C.A.C.I-USA) suit avec attention l’évolution de la situation politique ivoirienne, qui est marquée ces dernières semaines par le débat sur l’élection présidentielle de 2015, la naissance et les meetings d’une nouvelle coalition de forces du changement dénommée Coalition Nationale pour le Changement (CNC).

• REMERCIEMENTS

Le CACI
• salue la mémoire des victimes et encourage les familles des victimes de la rébellion et de la guerre post-électorale de 2010,
• rappelle que le 11 avril 2011 marque l’effritement des valeurs de l’état de droit et du multipartisme acquises et observées sous le régime du Président Laurent Gbagbo
• félicite les leaders de la Coalition Nationale pour le Changement (CNC) pour les meetings tenus sans heurts
• félicite les jeunes des partis politiques de l’opposition rassemblés au sein de la Coalition Nationale de la Jeunesse pour le Changement
• félicite l’engagement des organisations de la société civile ivoirienne en Côte d’Ivoire et dans la Diaspora à œuvrer pour l’ordre constitutionnel

• RAPPEL
Le CACI rappelle que l’écroulement des valeurs de la république ivoirienne à partir du 11 avril est imputable uniquement à la rébellion des Forces Nouvelles, au régime de M. Alassane Dramane Ouattara et aux Forces françaises et onusiennes. Ces forces ont violé la souveraineté de la Côte d’Ivoire en piétinant, la décision du Conseil Constitutionnel ivoirien, qui a déclaré M. Laurent Gbagbo vainqueur de l’élection présidentielle de 2010 et l’a investi Président de la République. Ces forces ont rejeté le dialogue politique et installé au pouvoir M. Alassane Ouattara et un régime dictatorial et chauviniste, qui, en quatre ans, a appauvri les Ivoiriens, anéanti les libertés individuelles, refusé le dialogue politique, et approfondi la fracture sociologique.

• L’APPEL DU CACI AU CNRD ET AUX FORCES DU CHANGEMENT

Face au régime d’Alassane Ouattara et ses dérives dictatoriales et chauvinistes, la seule alternative qui mérite considération est le triptyque :

• refus de l’élection présidentielle de 2015 dans les conditions actuelles,
• exigence du départ d’Alassane Ouattara
• instauration d’une transition politique.

La diaspora ivoirienne aux Etats-Unis, réunie au sein du C.A.C.I exhorte les forces de l’opposition ivoirienne, notamment la CNC, à orienter leurs discours et actions politiques sur ces trois points.

Ces trois points s’inspirent du respect strict de la Constitution ivoirienne, de la nécessité de la réconciliation nationale, et de l’inévitabilité des questions suivantes : pourquoi la France et les Nations Unies sont intervenues contre le Président Laurent Gbagbo en 2010-2011 ? Qui a gagné l’élection de 2010 ? La participation à une élection avec Alassane Ouattara, ne condamnerait-il pas le Président Laurent Gbagbo, et n’approuverait-il pas la prise du pouvoir par les armes ? Le nouveau code électoral est-il constitutionnel ? Les organes chargées des élections, c’est-à-dire : la Commission Électorale et le Conseil Constitutionnel, sont-ils indépendants ? La liste électorale reflète-t-elle l’électorat ivoirien ? La réconciliation nationale est-elle effective ? Les tensions sociales ont-elles disparues ? Les libertés civiles sont-elles respectées ? Le désarmement est-il effectif ?

Ces questions justifient l’instauration d’une transition politique dont la priorité sera la réconciliation nationale, la libération du Président Laurent Gbagbo et des prisonniers politiques, le retour des exilés et des refugiés et leur réinsertion dans le tissu social et professionnel, la restitution des biens mobiles et immobiles et le dégel des avoirs des acteurs de la crise post-électorale de 2010, l’audit du cycle électoral de 2010 et l’ouverture d’un dialogue républicain pour établir la vérité, situer les responsabilités sur la rébellion et la crise de 2002-2011, et rétablir la cohésion sociale.

Le Secrétariat Exécutif du CACI-USA

Eric Edi, PhD.

Wed, 15 Jul 2015 22:32:00 +0200

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