Désarmement / Blé Goudé prévient depuis Daloa : ‘’Si les Forces nouvelles ne déposent pas les armes, les armes vont les déposer‘’

Photo : DR
Après le passage de Konaté Navigué qui a fait un bref discours sur les récents événements qui ont secoué le pays, provoqués par le mauvais comportement du RHDP et la résistence des Forces nouvelles de désarmer, le podium a été cédé à Blé Goudé Charles. A l’entame de son discours, il a dit que Bédié est un bébé au dos qui ne sait pas que la route est longue. Blé Goudé a demandé à Soro de respecter sa propre signature au lieu de laisser les gens qui ne savent pas lire les accords, être des porte-parole. Charles Blé Goudé a demandé aux jeunes de faire beaucoup attention car la Côte d’Ivoire recule par la faute des politiciens véreux qui les utilisent tous les jours pour attaquer leurs propres camarades. Selon lui, la vraie politique est celle qui crée de l’emploi pour les jeunes et non celle qui leur distribue des minables billets de banque pour les pousser à tuer et à barrer les routes avec des pneus enflammés. Parlant de la liste électorale, Charles Blé Goudé a dit à la population qu’il faut une liste propre avant d’aller aux élections. « Nous faisons le tour des villages, des villes, des campements pour prendre contact avec le peuple et pendant ce temps, d’autres règlent leurs problèmes sur les ordinateurs. Cela n’est pas normal. Le RHDP est en train de tromper les Forces nouvelles. Des gens qui ont signé des accords pour déposer les armes refusent aujourd’hui de le faire. S’ils ne déposent pas les armes, les armes vont les déposer », a-t-il averti. Charles Blé Goudé a dit à la population qu’il n’a jamais insulté Soro Guillaume et qu’il ne peut jamais le faire. Mais, dit-il ce sont « des problèmes clairs » qu’il pose. Il a cité le cas de Korogho, Odiéné, Man, Vavoua, Bouaké et Katiola où des sous-préfectures, des tribunaux et résidences des cadres ont été incendiés sans que les Forces nouvelles n’interpellent quelqu’un. A entendre le leader des jeunes patriotes, ces signes indiquent que sans le désarmement, il ne peut avoir d’élections. «Nous avons demandé aux populations qui ont subit les atrocités pendant la guerre, de pardonner. Ils ont accepté. Mais en retour, ils veulent voir leur pays réunifié avec une seule armée et un vrai président démocratiquement élu », a-t-il conclu. Avant de demander un débat avec le ministre Hamed Bakayoko pour la manifestation de la vérité.

Avec le partenariat de L’Intelligent D’abidjan / Prince Adéro

Mon, 29 Mar 2010 02:07:00 +0200

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