Regard sur le visage hideux des artistes dits engagés… pour leur ventre: Alpha blondy,Tiken jah fakoly, Lapiro De Mbanga, Longue Longue

L’histoire récente de la musique africaine et même mondiale des trentes dernières années, est marquée par la grosse empreinte des artistes militants restés emblématiques dans la mémoire collective, par la résistance en faveur des pauvres et démunis de ce monde, qu’ils ont mené à travers leur musique et encore pour quelques uns d’entre ces grands, leurs actions ou leur activisme politique sur le terrain, au risque de leurs carrières et même de leur vie et parfois de celles de leurs proches.
Dans ce sillage on pourrait inscrire des personnalités illustres dont le nombre total n’excède que très difficilement celui des doigts de nos mains, à savoir: Bob Marley, Myriam Makeba, Fela Ransome Kuti, Sony Okosun, Black Mambazo, Franco Luambo Makiadi, Johnny Cleg, James Brown, aretha franklin, Peter Tosch, Lucky Dube, etc..
M ais, force est de constater qu’aujourd’hui cette race de défenseur acharnés de l’humanité à travers l’art musical est en voie de disparition, même si à un moment donné, certain ont eu l’impression que la relève s’était tout naturellement faite, ce qui s’est malheureusement révèle n’être qu’une illusion, avec le triste exemple de ceux là qui sont connus de nos jours comme les artistes engagés, et qui se sont finalement dévoilés comme n’étant véritablement engagés que pour leur ventre et leur soif inaltérable de popularité:

1/ LE CAS LAPIRO DE MBANGA

Voici un monsieur qui par la force des choses et même tout à fait par hasard s’est retrouvé à la croisée des chemins du destin de tout un peuple entre 1990 et 1991, et ceci grâce au message de ses chansons. Ces chansons dans lesquelles tout le peuple camerounais se retrouvait en ces années chaudes de revendications et de quêtes des libertés en Afrique et au Cameroun
Il faut dire ici que Lapiro de Mbanga était devenu une icône de la liberté aux côtés des Pius Njawé, Djeukam Tchameni, Mboua Massock, Yondo Black, Fru Ndi et autres, je dirai même une sorte de charle Ble Goudé à la camerounaise
Ses moindres déplacements provoqaient des bains de foules qui n’avaient rien à envier ceux de Michael Jackson, en un mot on était à deux doigt de l’émeute Lorsqu’il apparaissait dans l’un des marché centraux de Douala ou Yaoundé, les gens étalaient leurs habits sur le sol pour qu’il marche dessus, c’est dire O combien la popularité de cet homme était immense
Puisque les bonnes choses ont toujours une fin, la déchéance de cet homme viendra dès l’ors qu’il voudra tirer un profit financier de cette notoriété, en volant au secours de cette dictature de Paul Biya qui vascillait déjà, et n’attendait plus que le coup de grace
C’est ainsi qu’on le verra apparaître sur la CTV à l’époque, pour demander aux population de laisser tomber les villes mortes et ne plus suivre les mots d’ordre de désobéissance civile d’aucun leader que ce soit, parce que disait il ces gens trompaient le peuple
Quelle trahison!!!? ainsi pouvait-on interpreter la réaction de tout le peuple camerounais qui réagira comme un seul homme, à un moment ou la lutte contre la dictature avait atteit son point culminant: Ne comprenant pas ce qui lui arrivait, comme un seul homme les camerounais vont se mettre le doigt dans la gorge pour vomir Lapiro de Mbanga jusqu’au dernier morceau, c’est ainsi que les gens vont se saisir de ses disques et posters pour les brûler, et l’homme rentrera dans la mémoire collective comme étant :LE PLUS GRAND TRAITRE DE L’HISTOIRE POLITIQUE CAMEROUNAISE, après MAHI MATIP
Du jour au lendemaint cet home adulé va connaître le triste visage du tunnel long et ténébreux du déshonneur Vingt années durant, il passera le plus grand de son temps sur les plateaux télés ou radios ou l’on avait encore le courage de l’inviter soit par nostalgie soit par curiosité à se demener comme un beau diable pour justifier le bien fondé de son acte anti patriotique de 1992. Seulement , l’homme de NO MAKE ERREUR n’a pas encore digéré lui même le fait qu’il avait commis là l’erreur de sa vie. Comme si cela ne suffisait pas et s’imaginant apparement que le peuple camerounais avait la mémoire courte, lAPIRO va s’illustrer par une ambivalence ideologique qui ne fera que convaincre les camerounais de son statut de traitre national.
Pendant qu’il dit d’ un côté que Biya est le malheur du Cameroun, c’est encore lui qui est invité au lancement de la campagne du candidat naturel du RDPC à Mbanga en 2004. Candidat du SDF aux municipales de la même ville et en 2004, il se lancera dans une diatrybe verbale incompréhensible contre le chairman Fru Ndi et son parti, faisant ainsi montre d’une ingratitude viscérale que lui reconnaissent dailleur les habitants de Mbanga, puisque c’est bien le célèbre Me Mbami de regrettée mémoire et les autres avocats du SDF qui le défendront durant son sejour en prison à la suite des émeutes de février 2008.
Il serait maladroit pour moi de clore ce chapitre sans rappeler qu’au sujet de fevrier 2008, je l’avait bel et bien invité à m’acceuillir à l’entrée de Mbanga pendant ma longue marche sur le palais de l’unité pour dire non à la modification de la constitution, position qu’il avait apparement prise dans l’une de ses chansons, mais sans grande surprise à mon arrivée à Mbanga au moment de ma 15eme arrestation , Lapiro repondait aux abonnés absents. Chez lui on fit entendre à mon émissaire qu’il s’était rendu à l’assemblée générale de la CAMEROON MUSIC COORPORATION à Dla même si dans cette même journée du mercredi 20 fevrier 2008, il sera vu à plusieurs endroits à Mbanga, et en fait d’assemblée générale de la CMC, dans quel coin du Cameroun se déroulait elle? JE VOUDRAIT COMPRENDRE, jusqu’à maintenant…en un mot,
L’homme fidèle à ses positions de duplicité avait tout simplement pris la poudre d’escampette, mais j’étais pas surpris dutout ,la preuve j’ai continué ma marche ce qui m’ a valu mon séjour kendengui, d’ou j’apprendrai son arrestation , 1 mois et demi après mon incarcération. Mais après ma libération je viendrai à son secours travers plusieurs actions dont des pétitions et des visites en prison et lors du proces ou j’avais dailleur compris que l’homme s’était retrouvé emballé dans cette affaire qu’il avait pourtant bien tenté d’éviter, tout simplement parcequ’il voulait jouer au grand leader charismatique seul capable de calmer les jeunes en furie.Vivant encore dans un univers onirique, il s’imaginait encore être le grand Lapiro populaire des années 90, mais sera rattrapé par ses actes

2/LES CAS ALPHA BLONDY ET TIKEN JAH

Voici deux cas atypiques d’artistes qui se sont illustrés au fil des ans comme des défenseurs acharnés de l’Afrique face au colonialisme occidental et particulièrement français, mais qui aujourd’hui se dédisent complètement par leurs prises de position et leurs tentative comme Lapiro de Mbanga de mener le peuple africain en bateau .

a / ALPHA BLONDY ET FAKOLY : les maîtres dans la contradiction

Tous les Africains se souviennent encore de ces mélodies dans lesquelles Blondy disait encore ceci:"Armées françaises ,allez vous en….allez vous en de chez nous! Nous ne voulons plus d’indépendence sous haute surveillance" ou encore :" La démocratie du plus fort est toujours la meilleure c’est comme çaaaa…."
Et de Tiken jah qui arrivera quelques années plus tard pour nous dire ceci: " La politique françafrica c’est du BLAGUETUE"
Mais comment des hommes peuvent -ils s’amuser ainsi avec le coeur des millions d’Africains, tenir un tel discours pour se retrouver en train de soutenir la politique de la françafrica et de l’armée française venue imposer un gouverneur français d’origine Burkinabé nommé OUATARA dans ton pays? Quelle contradiction?… quelle honte!
Tiken jah fakoly on se souvient encore de son désir de chauser la godillos de combattant de la liberté persécuté dans son pays , qui l’a mener à pousser l’ignominie au point de se refugier au Mali parce que disait-il, le gouvernement du combattant Gbagbo le persécutait.
Mais j’aimerai savoir, combien de fois a t-il été ne serait ce qu’interpelé, pour ne pas dire emprisonné en Côte d’ivoire durant la présidence du Nationaliste Gbagbo, lui dont les musiques sont jouées partout, sur toutes les radios et télés, et je voudrait rappeler ici que c’est plutôt au Sénégal du grand "DEMOCRATE WADE" avec qui ils ont soutenu l’assassin OUATARA, qu’il a eu des emmerdes.
Pour ma part ,je peux dire que je suis persécuté dans mon pays le Cameroun , du fait du grand record des arrestations arbitraires que je détiens aujourd’hui, juste après NJAWE du fait de mers chansons anti BIYA qui ne sont jouées ni sur les radios ni sur les télé qui évitent même désormais de m’inviter.
Alpha B londy avec lequel j’étais à la soirée de commémoration des trentes années du journal LE MESSAGER sur invitation de Pius Njawe de regretté mémoire, s’était négativement illustré ce soir l au stade Mbappé Leppé, ou il s’était refusé de venir mimer avec moi l’une de mes chansons intitulée:"MOURIR AU POUVOIR". Ceux qui étaient là ce soir là se souviennent encore du grand reaggaeman ivoirien, me prenant le micro sur le podium pour tenir à peu près ce discours:"Excusez moi chers amis de ne pas pouvoir accompagner joe ce soir, c’est tout simplement qu’en matière de musique engagée, chaque artiste porte sa croix", ce qui lui avait valu d’être hué par le public.
D’autres parts ,ces deux artistes qui ne se sont jamais entendu pour cause de rivalités de superstars, ont révèle au grand jour avec leur soutien ouvert à messieur SARKOFOU et les terroristes de OUATARA et COMPAORE que leurs différents n’étaient qu’en réalité fondés que par leur souci d’occuper la meilleure place auprès de dieu le père la France, dans la mésure ou ces deux chanteurs ne sont essentiellement produits , diffusé et même consommé que par les français et les pays de la francofonie, arrosé par RFI(Radio France Incendiaire)
Ces deux reaggaemans que Claudy Siar avait eu le toupet de placer au dessus du très grand LUCKY DUBE ont tout simplement démontrer qu’eux même ne croyaient pas en ce qu’iols disaient dans leurs chansons.

3/ LE CAS LONGUE LONGUE

Jeune artiste camerounais, très populaire ces dix dernières années, celui qui s’est fait appelé à un moment donné: LE LIBERATEUR est le plus pathétique de cette bande de pseudo leaders encore connus comme : ARTISTES DITS ENGAGES.
Voici un monsieur qui se fait découvrir en 2000 avec une chanson O combien emblématique, intitulée: AYO AFRICA, chanson dans laquelle il dit: " je vais mourir pour vous "
Les camerounais et moi y compris avaient vu en ce mec, une résurrection de la véritable musique engagée, et on a cru en lui jusqu’au jour où, après son viol commis en France, cette France dont il s’était toujours presenté comme l’un des grands pourfendeurs au Cameroun, il se rapprochera d’un certain Ketchanga, l’un des voleurs de la république, profiteur du système Biya, pour commettre comme ses ainés dans la traitrise, un virage à 360%
C’est ainsi que du jour au lendemain, l’homme qui disait je vais mourir pour vous , dira :" je ne mourrai pas , je vivrai! Et comme si cela ne suffisait pas il dira même ,que:" 50 ans au pouvoir, c’est la maladie de l’Afrique, se faire succéder par ses enfants , c’est la maladie de l’Afriqe.
Plus grave encore, il ne s’arrêtera pas là, puisqu’il descendra sur le terrain pour soutenir le parti de M. Biya dont on sait qu’il veut s’éterniser au pouvoir, ira même sur les plateaux télés et radio pour réaffirmer son soutien indéfectible au dictateur camerounais, et pour couronner le tout, il a fait dans ses deux derniers albums des chansons de louanges au dieu paul biya.
En vérité, je me demande: Si l’on peut assimiler les gesticulations ventrocratiques de Longue Longue et Lapiro à leur manque cruel de scolarité et à la misère accrue durant leur enfance respectives tels qu’ils se sont souvent peint eux même dans leurs chansons, je ne comprend pas toujours comment des artistes RASTAFARIS aient pû à ce point se dédire, dans la mésure ou le fondement le plus important du RASTAFARISME est bel et bien: la lutte et la résistance contre le colon et le colonialisme. Par conséquent, un véritable rasta ne devrait jamais se retrouver du côté du colon dans un conflit opposant l’Afrique à ses anciens maîtres Blancs, sauf si ces bavards n’étaient comme je le pense , que des rasta de look.
Ceci étant le peuple africain n’est pas dupe dans la mésure ou la sentence populaire contre ces traitres est toujours immédiates: comme un seul homme les populations qui les admirait hier les ont jeter à la poubelle de l’histoire, en prenant soin de briser et même de brûler leurs disques, devenus très nocifs pour la santé psychologique des masses africaines, et ils n’ont à s’en prendre qu’ eux même, quand à nous nous avons choisi de rester contre vent et marrées du côté des peuples Africains, et nonobstant la folie meurtrière de monsieur SARKOFOU le Hitler des temps modernes en Côte d’ivoire et en Libye, nous vaincrons.

Joe la Conscience
Loum le 26 Aout 2011

Sun, 28 Aug 2011 00:45:00 +0200

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