Louis André Dacoury-Tabley disait dans l’un de ses discours que "Gagnoa, aujourd’hui n’a plus rien de cette ville huppée, colorée, coquette et radieuse. Elle est devenue totalement illisible et inquiétante. Une cité de désordre et d’insécurité entièrement abandonnée au detritus. Elle est devenue une bourgade mal habitée, mal fréquentée. Ses centaines de maquis, ses fumoirs et autres lieux du même genre la font passer pour une ville moderne où le bien-être serait partagé. en réalité Ces lieux obscurs ne sont que le voile discret qui couvre la pauvreté et la misère qui ravagent toute la région."
Le député de Gagnoa commune avait également précisé que "dans la situation où tu ne peux rien faire sur le cours des événements tu peux au moins changer d’attitude devant l’événement."
Ceci pour dire que chacun doit maintenir d’entretenir la paix dans son espace afin d’en faire bénéficier tout le pays. Car il est question de contribuer à la réconciliation de la population et à sa sécurité. Mais également de favoriser l’action de développement local et de sensibiliser sur la valeur et la culture du travail. La création du groupe de contact pour la paix et le développement a été l’un des prolongements des conclusions d’un éminaire organisé par L’ONUCI les 29 et 30 mai 2012 à Gagnoa, ayant eu pour thème entre autres le rôle des cadres et des élus pour la promotion de la culture de la paix et qui recommandait à tous de promouvoir la paix et la réconciliation dans le département de Gagnoa. Mais aussi faire renaître la dynamique de cohésion sociale.
L’honorable Louis André avait affirmé que le département de Gagnoa a été durement éprouvé par la crise économique et financière qui a frappé toute la Côte d’Ivoire et plus encore par la crise militaro-politique de la décennie écoulée. Et celle-ci s’est traduite par une détérioration des infrastructures et des équipements, une dégradation du cadre et des conditions de vie des populations accompagnée d’une démotivation presque généralisée pour le travail et une cohésion sociale en panne.
Devant tous ces maux, le groupe de contact pour le développement instance de réflexion de proposition de décision et d’action s’était engagé à réconcilier tous les fils et filles du département de Gagnoa. Mais surtout participer à une profonde transformation des mentalités par la sensibilisation et se constituer en une instance de médiation dans tous les conflits qui surviendraient dans le département de Gagnoa. Car l’idéal était d’apporter dans la paix et la cohésion sociale le développement aux populations du département de Gagnoa.
Le secrétaire général de L’ONG International Groupe de contact paix et développement en Côte d’ivoire,Dagbo Gadji Joseph a fait un bref historique de son ONG. Il a rappelé quelques actions de paix posées par le groupe de contact pour la paix et le développement de Gagnoa. Selon lui le groupe de contact s’est transformé pour être une ONG qui voudrait que ses animateurs soient hors des champs politiques. Gadji Dagbo Joseph pense que les élections conduisent à des incompréhensions et que L’ONG qui compte s’implanter partout en Afrique n’a pas besoin d’animateurs versés dans la politique. Il a annoncé la tenue très prochaine d’un atelier à Gagnoa sur le thème contribution des chefs traditionnels des jeunes et des leaders communautaires à la paix durable. Parce qu’il pense qu’il est temps de créer les conditions d’une culture de la paix à Gagnoa. Une paix durable et non une paix qui signifie absence de guerre . " Nous devons faire de sorte que Gagnoa ne soit plus vue comme l’épicentre de la violence en Côte d’ivoire" a-t-il martelé.
Jefferson GNABRO
Correspondant permanent à Gagnoa.
Sat, 06 Jun 2020 02:21:00 +0200
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