Le Noir et l’Afrique vus par les Occidentaux : « une race inférieure »

Dans ma bibliothèque « Eugemonia », j’ai découvert un livre d’Ari Gounongbé intitulé La toile de soi où en pages 47-48 que, déjà à l’époque d’Hérodote bien avant Charles Darwin, l’opinion européenne croyait que « les Africains sont des êtres qui se nourrissaient des serpents et des locustes (des choses donc drôles) ; des gens qui se partageaient des épouses et communiquaient, non moyennant un langage, mais des cris aigus, comme des chauves-souris… ». Pour les Arabes, selon la même source, les Noirs (zendis) sont caractérisés par des « yeux placés à fleur de leur tête, les lèvres pendantes, le nez aplati et gros, la tête très développée… Leur cerveau ne permet pas de percevoir correctement les choses ».
Dans un autre livre, fort remarquable La mal-mesure de l’homme, Stephen Jay Gould a qualifié ces genres de conceptions du déterminisme biologique aux conclusions fausses et pleines des mythes et des préjugés. Oui, des préjugés plein d’inepties aux conséquences incalculables pour l’humanité. Le livre lui-même ; Gould l’a écrit dans une perspective historique qui démystifie les vues négatives des Blancs sur les Noirs. Il démontre, ce qui est vrai, que la science elle-même n’est pas une entreprise objective.

Qu’à cela ne tienne, l’opinion généralement admise est celle qu’avait, par exemple, émise Alexander Pope dans Essai sur l’homme en 1730. « L’ordre est la loi divine, il nous faut bien l’admettre. Les uns doivent dominer, les autres se soumettre. » C’est dans cet esprit que les trois plus grands naturalistes du XIX siècle ne tenaient pas les Noirs en haute estime. Georges Cuvier en 1812, par exemple, acclamé en France comme Aristote de son temps, fondateur de la géologie, de la paléontologie et de l’anatomie comparée moderne, parlait des indigènes africains comme de « la plus dégradée des races humaines, dont les formes s’approchent le plus de la brute, et dont l’intelligence ne s’est élevée nulle part au point d’arriver à un gouvernement régulier » (cité par S.J. Gould). Charles Lyell et Ch. Darwin qui passent, l’un pour le fondateur de la géologie scientifique et d’autre bien connu pour ses travaux dans cette ligne.

Arthur de Gobineau, dit le comte de Gobineau
Auteur de Essai sur l’inégalité des races humaines

Pour eux, et ils sont nombreux, depuis la perfection de l’Eden, les races ont poursuivi le processus de dégénérescence et se sont altérées à des degrés divers, les Blancs ayant subi les plus importante. C’est, comme le dit Gould, le climat qui a été le plus souvent invoqué comme cause principale de cette distinction raciale. L’argumentation la plus « dure », allant au-delà des allégories bibliques qui prônent « l’égalité des races humaines, a considéré que les descendants d’Adam étant multiples, les Noirs ne devaient plus nécessairement participer à l’ « égalité de l’homme ». On appelait les défenseurs de cette doctrine, des « polygénistes ». Dans leur rang, je peux citer David Hume, bien connu dans les milieux coloniaux anglais (1766). C’est le partisan, tout à la fois, de la création séparée et de l’infériorité de la race noire.

La malédiction de Cham, les Noirs et l’ignorance européenne

C’est dans ce contexte mental vraiment phénoménal que l’on peut comprendre, comment et pourquoi, dans un élan du capitalisme mercantile naissant et fleurissant, les grands capitalistes du XIXe siècle sont allés jusque dans la Bible pour constater « l’infériorité de la race noire ». La Bible, dit-on, au moins elle est incontestable « c’est la Parole du Créateur de l’humanité ». Alors on consulte avec satisfaction le livre de Genèse 9, 18-27. De quoi s’agit-il ? Ecoutons :

Sem, Cham et Japhet étaient fils de Noé qui sortirent de l’arche ; Cham, c’est le père de Canaan. Ce furent les trois fils de Noé, c’est à partir d’eux que toute la terre fut peuplée. Noé fut le premier agriculteur. Il planta une vigne et il en but le vin, s’enivra et se trouva nu à l’intérieur de sa tente. Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père et il en informa ses deux frères au-dehors. Sem et Japhet prirent le manteau de Noé qu’ils placèrent sur leurs épaules à tous deux et, marchant à reculons, ils couvrirent la nudité de leur père. Tournés de l’autre côté, ils ne virent pas la nudité de leur père. Lorsque Noé, ayant cuvé son vin, sut ce qu’avait fait son plus jeune fils, il s’écria : « Maudit soit Canaan, qu’il soit le dernier des serviteurs de ses frères » Puis ildit : « Béni soit le Seigneur, le Dieu de Sem, que Canaan en soit le serviteur! Que Dieu séduise Japhet, qu’il demeure dans les tentes de Sem et que Canaan soit leur serviteur! » Mais au-delà du Voir la nudité de son père, qu’avait fait Cham à celui-ci ?

Par ce texte, on connaît désormais bien Noé. L’histoire du déluge nous apprend qu’il est un constructeur fameux et un navigateur compétent. Il est même l’ancêtre des cultivateurs. Il cultive la vigne et en récolte du vin. C’est là que commencent ses problèmes. Apparemment, il ne sait pas boire modérément, et le voici complètement soûl ; lui, quelques verset plus haut, parlait avec Dieu et faisait des alliances avec lui, « le seul juste », le voici ivre mort et nu ! Ici commence l’histoire d’un « certain garçon mal éduqué » dans la famille du grand Noé, nommé Cham. Le texte dit qu’il « vit la nudité de son père ». Il a donc brulé le tabou suprême dans les coutumes hébraïques. « Nul d’entre vous ne s’approchera de quelqu’un de sa parenté, pour en découvrir la nudité de ton père, ni celle de ta mère » (Lévitique 18,7). C’est, croit-on, des pratiques des pays voisins, Egypte et Canaan. L’interdit est clair, « tu ne découvriras pas la nudité de…. » (Lévitique, chapitre 18 et 20). Ici je peux crier, « pauvre Cham ! » il ne pouvait qu’être maudit.

La lecture de tout le chapitre ne fait aucune mention des Noirs dans le récit légendaire et mythique, ni même d’une malédiction destinée à les poursuivre. C’est bien sur Canaan que tombera le châtiment de la faute commise par Cham ; et l’annonce de ce châtiment n’est pas autre chose que la prédiction des victoires des Israelites sur les Cananéens « Maudit soit Canaan, qu’il soit le dernier des serviteurs de ses frères ! Béni soit Yahwé, le Dieu de Sem et que Canaan en soit l’esclave ! Que Dieu mette Japhet au large qu’il habite dans les tentes de Sem, et que Canaan soit son esclave ! »

Il faut le dire, l’exégèse est dure pour les Noirs. Et comment a-t-elle pu se répandre, au point d’avoir envahi les Eglises chrétiennes et d’y être devenue un enseignement traditionnel ? Ces questions pertinentes, énigmatiques et troublantes, ont troublé les chercheurs de bonne foi. Ibrahima Baba Kake dans son livre La Diaspora noire en chapitre 15ème dit que c’est au XVIème siècle «esclavagiste» que cette doctrine semble s’être insinuée. A cette même époque, les théologiens catholiques d’Europe, saisis de la question de la traite, examinèrent longuement la moralité d’un pareil trafic, et nulle part, constate cet auteur, on ne trouve une argumentation sur «la malédiction des Noirs» conséquente an péché de Cham. Même si aux XVIème et XVIIème siècles, les commentateurs les plus en vue ont estimé que la malédiction de Noé ne s’appliquait qu’aux Cananéens, aux XVIIème et XIXème siècle, cependant, les exégètes orthodoxes ont fortement cru que la malédiction s’appliquait à tous les fils de Cham et qu’elle expliquait l’état de servitude des Noirs. Dans son dictionnaire théologique Colens Bergier, chanoine de Notre Dame de Paris, part en guerre contre une telle affirmation en écrivant : «La malédiction de Noé ne tomba pas sur Cham, mais sur Canaan ; or l’Afrique n’a pas été peuplée par la race de Canaan». Mais hélas, le mythe était déjà en vogue : «chez les Africains, écrit I. Baba Kake, la bonté primitive de la nature sauvage avait été troublée par quelque malédiction originelle» ; «la peine héréditaire pèse sur une portion de la race africaine» ; «il était dans les destinées que la race humaine blanche sortit peu à peu de ses fers, tandis que l’antique anathème, prononcé sur la tête des descendants de Cham selon l’Ecriture, ne leur promettrait qu’un esclavage éternel», «la malédiction biblique s’accomplit en plénitude sur les descendants des Chamites» ; «la postérité de Cham gémit dans l’esclavage». L’opinion est que, la race de Japhet, l’indo-européenne, c’est la race noble par son excellence, elle est la dominatrice du monde, elle s’avance chaque jour vers la souveraineté universelle. Comme l’a pu démontrer, encore une fois, Baba Kake, il apparaît clairement que ce ne sont pas les propriétaires où les marchands d’esclaves qui ont inventé cette exégèse. Elle existait bien avant eux. Dans quelques «têtes européennes bien pensantes», elle a filtré au dehors pour gagner les esprits, les opinions. Il est temps que l’on sache que cette légende n’est que pure invention créée, entretenue par ceux qui, hier comme aujourd’hui, et probablement encore demain, avaient ou ont l’intérêt à l’asservissement de tout un peuple : l’Africain et de l’Afrique. Rien ne justifie cela, Et I. Baba Kake termine son chapitre cité en disant : «au crime de déicide du peuple juif correspond le crime de peuple contemplateur du peuple noir. L’Ironie vient-elle de ce que l’idée de malédiction des Noirs est née des ghettos juifs ? Mais, en tout cas ce sont les chrétiens qui ont tiré le plus grand profit ».

Je suis tombé sur un texte assez pertinent en cette matière. Son auteur est un bibliciste québécois de Montréal se nommant Sébastien Doane. Le résultat de ses recherches est intitulé Unejustification biblique de l’esclavage. Il commence son texte en disant : Au cours des siècles, la malédiction de Canaan a servi à justifier l’esclavagisme des Noirs. Au Moyen Age, les Arabes possédaient déjà beaucoup d’esclaves noirs. Même si aucun texte du Coran ne traite de cette malédiction, le récit était bien connu et des théologiens musulmans en ont fait le fondement de l’asservissement des Noirs.

Après avoir compilé plusieurs sources, S. Doane tire quelques réflexions. En Europe, l’utilisation de la malédiction de Cham pour justifier l’infériorisation des peuples noirs et l’esclavage apparaît au XVIIe siècle, dans les milieux protestants de Hollande. Georg Horn, professeur d’histoire à l’Université de Leyde, serait le premier, en 1666, à avoir proposé une classification des races selon le modèle de la descendance de Noé de la genèse. Quelques années plus tard, Jean Louis Hannemann, s’appuyant sur un commentaire de la Genèse de Martin Luther, évoque dans un exposé fondamentaliste le fait que les Ethiopiens sont devenus noirs et esclaves à cause de la malédiction de Cham. C’est donc dans le contexte du retour à une interprétation très littérale de la Bible, dans la mouvance de la Réforme protestante, que commence à se développer l’utilisation de la malédiction de Cham comme instrument de justification de l’esclavage chez les chrétiens d’Occident.

Cette interprétation, explicite l’auteur, prendra de l’ampleur et trouvera un écho aux Etats- Unis, aux XVIIIe et XIXe siècles, au fur et à mesure que le phénomène de la traite des Noirs s’amplifiera. Elle deviendra un objet de débat entre partisans de l’esclavagisme et de l’antiesclavagisme, débat qui mènera à la guerre de Sécession. En 1837, par exemple, le révérend Théodore Weld, antiesclavagiste, écrit dans un tract largement diffusé : « La prophétie de Noé est le vade-mecum qui accompagne tout le temps les esclavagistes, et ils ne s’aventurent jamais à l’extérieur sans elle ».

Même si c’est Cham le coupable, ce n’est pas lui qui sera maudit, mais son fils, Canaan. Pourquoi ? Lorsque Flavius Josèphe, un historien juif, mentionne ce récit, il souligne que Dieu n’as pas maudit Cham directement parce qu’il est le fils de Noé, l’homme avec qui il avait conclu une alliance. C’est donc la descendance de Cham qui subit la malédiction divine. On trouve l’idée des répercussions de la faute sur les descendants dans plusieurs textes bibliques.

La raison la plus vraisemblable de ce transfert de malédiction provient de la mise en commun de deux traditions différentes au sujet d’un même récit. L’une des sources se serait centrée sur le geste de Cham alors que l’autre aurait vu comme primordiale la malédiction de Canaan.

La conclusion du récit porte sur la malédiction de Canaan, qui deviendra le serviteur de ses frères, et la bénédiction de Sem, le frère de Cham. Sem est présenté comme l’ancêtre des peuples sémitiques et en particulier du peuple hébreu. Canaan sera l’ancêtre des adversaires des Hébreux : les peuples de la terre de Canaan. Ce récit pourrait donc viser à rabaisser les peuples cananéens entourant les Hébreux et, surtout, à condamner leurs mœurs sexuelles. Ils ne cesseraient de répéter la faute de leur ancêtre. Le livre du Lévitique invite à faire cette interprétation quand il transmet la parole de Dieu : « Ne faites pas ce qui se fait au pays de Canaan, ne suivez pas leurs lois… » (Lévitique 18, 3).

En général, la malédiction de Cham et la bénédiction de Sem semblent viser à donner de la force et du courage à Israël dans son combat contre ses adversaires. Les Babyloniens, en particulier, étaient considérés comme de la lignée de Cham. Ils réduisirent les Hébreux en servitude, au VIe siècle avant J. -C. Une partie de la population fut emmenée en exil à Babylone. En racontant cette histoire, les Hébreux de l’époque devaient sans doute se dire que, malgré leur état de servitude, leur ancêtre Sem avait été béni de Dieu, alors que Cham, l’aïeul des Babyloniens qui les opprimaient, avait été maudit. Ils devaient trouver là un motif d’espérance dans leur malheur.

J’ai beaucoup aimé cette interprétation de Sébastien Doane qui finalement dit que le meilleur garde-fou pour éviter les mauvaises interprétations de la Bible nous est donné par Saint Augustin. Sa fameuse maxime : « Aime et fais ce que tu veux » est un principe d’interprétation biblique. Pour lui, si une interprétation ne mène pas à l’amour de Dieu et des autres, elle ne peut être bonne, puisque l’essentiel de la Bible se résume à aimer Dieu et son prochain comme soi-même. On ne peut justifier des comportements violents par la Bible. Même si cette dernière comporte plusieurs scènes de violence, la Bible dans son ensemble encourage à la paix et à l’amour.

Voilà comment, par une interprétation erronée de la Bible, des personnes humaines ont été réduites en esclavage pour des intérêts financiers et économiques. Voilà comment tout le cours de l’histoire du monde a changé. Pendant ce temps la Bible n’a pas changé. Son interprétation critique reste l’apanage des exégètes, savants théologiens blancs. Cham, le « mauvais garçon » n’a pas habité l’Afrique. S’il a vu la nudité de son père ivre et s’il a été maudit par lui, et plus, s’il est devenu, par la volonté de Dieu, l’esclave de ses frères, où se situerait précisément la responsabilité des Noirs africains ? Plus encore, dans le « nouveau schéma » indo-européen de la société tripartite, le XIIe siècle, comme l’écrit Le Goff dans sa préface citée, si les Sem sont les « oratores » ceux qui prient ; les Japhet les « bellatores » ceux qui combattent, les Cham les « laboratores » ceux qui travaillent et sont serviteurs de deux autres catégories, comment ces derniers, sont-ils devenus bibliquement des Africains ?

Non, la légende de Noé et ses fils est d’une lourde conséquence ; le christianisme porte de grosses responsabilités. En instaurant une césure radicale de mauvais goût entre Blancs et Noirs, il a gravement contribué à la négation de l’histoire de l’humanité noire dans les mentalités, les sensibilités et l’imaginaire des chrétiens, tous alors. Le Christianisme n’a pas laissé aux Noirs la perspective d’une chrétienté qui leur serait ouverte. Plus ça dure, plus c’est la même chose ! Aujourd’hui encore, c’est observable que ce sont les préjugés défavorables à l’Afrique et aux Africains qui dominent la pensée et l’imagerie européenne. Et comme le dit si bien F. de Medeiros, déjà cité, le mythe de Cham, la couleur noire associée à l’obscurité et au mal dans le vieux fond de l’inconscient collectif occidental européen, renvoie aux forces de l’enfer, et donne lieu aux représentations les plus insolites. C’est cela la logique qui a coulé couramment dans la pensée religieuse des siècles et des siècles et qui l’a influencé de manière décisive. C’est cette logique qui a présidé à la rencontre brutale et atroce du double contraire entre blancs et Noirs du XIIIe au XIVe siècle. Je me demande si cela est fini.

Dans un intéressant article de Caminella Biondi intitulé « L’Afrique des philosophes lieu mythique, terme d’homme ou entrepôt des marchandises ? » publié dans L’homme des lumières et la découverte de l’autre, on trouve décrit le « miroir déformant » qui fausse la description des lieux et des gens ; miroir construit à partir des considérations imaginaires par des philosophes qui n’ont jamais mis pieds en Afrique noire proprement dite. L’auteur a analysé les publications de plusieurs auteurs de Lumière comme Prévost avec son Histoire générale des voyages (1746), Père Lebot avec sa Nouvelle relation de l’Afrique occidentale, Montesquieu avec L’esprit des lois et les Encyclopédistes comme les Voltaire, Diderot qui constituent le reflet des médiocres connaissances sur l’Afrique. Je sais que l’ignorance ou les connaissances insuffisantes ou fausses, alimente la bigoterie, la bigoterie qui prépare le terrain au fanatisme et celui-ci, je le sais, ouvre la porte à la terreur et, pourquoi pas, au terrorisme. Plus, quand le sujet d’ignorance est fondé sur les dogmes religieux, la situation se complique davantage. C’est ici le lieu de dire aux Européens du XVIIIe et du XIXe siècle en face de l’Afrique et des Noirs que l’ignorance qui les habitaient ne pouvait nullement nourrir leur connaissance. De même, la connaissance qui couvrait leur ignorance n’a rien servi à la cause humaine.

J’ai parlé de l’ignorance dans laquelle les Européens étaient plongés dans l’élan du zèle européocentrisme. C’est elle qui a conduit « mystiquement » les « découvreurs » nombreux hors de leur charnier natal. Alors, les voici devant un monde africain « mystérieux », « étrange », ceci est peut-être compréhensible ; le « fabuleux » continent n’était connu par les européens qu’à travers ce que les récits des esclavagistes pouvaient bien relever ; la plupart des manuscrits arabes sur l’Afrique et les Africains, n’ont été traduits qu’au XIXe siècle. Tout paraît « mystérieux » et « étrangeté ». C’est à ce moment que les « ignorants » vont chercher à vouloir contrôler l’incompréhensible et l’imprévisible en le détruisant.

Professeur Jean Kambayi Bwatshia
Directeur du Centre de Recherche sur les Mentalités et l’Anthropologie Juridique « Eugemonia »

Source : laprosperiteonline.net

Fri, 21 May 2021 15:12:00 +0200

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