Les dominés n’écrivent pas l’Histoire. Et surtout, ils n’enseignent pas la vraie version.

Les dominés n’écrivent pas l’Histoire. Et surtout, ils n’enseignent pas la vraie version. Précisément parce que les structures de domination commencent par la maîtrise de la psychologie des peuples dominés par leurs dominateurs. Cela passe par la création d’une école. Et, l’école africaine, depuis sa création en 1854, joue son rôle colonial à merveille. Ce ne sont pas les réformettes qu’elle a subies après les soi-disant indépendances qui ont touché à son ADN. La fabrique d’aliénés et de mondialisé.es tourne à plein régime. L’industrie religieuse vient l’appuyer.

Le tout produit une masse énorme d’Africain.es refusant catégoriquement non seulement de comprendre le monde mais surtout d’apprendre à le comprendre en écoutant les filles et fils d’Afrique lucides.
Si nous voulons regagner notre place dans la marche du monde, nous devons absolument rejeter et renverser l’état dans lequel nous nous trouvons actuellement en tant que peuple sorti de l’Humanité, bestialisé et ensauvagé.

Si on nous nie notre passé, c’est parce que le débat historique reflète juste la réalité des rapports géopolitiques depuis quelques siècles. L’Afrique, restant comme elle est actuellement, ne peut imposer quoi que ce soit à qui que ce soit. Après sa libération et sa reconstruction, oui, elle peut le faire car le débat historique, encore une fois, est le reflet des rapports de forces géopolitiques. Pour le moment, l’Occident et l’Asie l’emportent.

Komla Kpogli, S.G du MOLTRA

Tue, 13 Jul 2021 12:40:00 +0200

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