Brvm d’Abidjan :un trou de plus d’1 milliard de F Cfa découvert, le directeur général démis
Une affaire de détournement de fonds portant sur plus d’un milliard de francs Cfa fait grand bruit actuellement à la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) d’Abidjan.
Une opération menée de mains de maître par des travailleurs de cette structure financière. Une source proche du dossier a fait savoir qu’au moins six travailleurs seraient impliqués dans cette affaire, dont deux comptables soupçonnés d’avoir procédé à ces retraits et d’avoir signé des chèques. « Profitant de la désorganisation liée à la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, des agents de la Brvm ont détourné 1,063 milliard de F Cfa. Sur la foi de simples e-mails, ils ont fait croire au Dépositaire central et banque de règlement (Dcbr), organisme dont la gestion a été confiée à Ecobank Côte d’Ivoire et par lequel transitent les échanges boursiers, qu’ils menaient une opération ordinaire et que les fonds utilisés seraient rendus à la fin de la crise », rapporte à ce sujet, le site internet de Jeune Afrique (JA.com) du 7 août 2012.Le confrère a ajouté qu’Ecobank a même avancé, fin 2010, quelque 500 millions de francs Cfa pour combler le déficit. Un conflit a éclaté entre Ecobank et la Brvm d’Abidjan qui a été porté devant les tribunaux.
Par ailleurs, la Cour d’appel d’Abidjan saisie du dossier, vient de trancher en faveur de la Brvm ; Ecobank n’avait pas à couvrir ces sommes sur ordre d’un simple e-mail en provenance d’un comptable non habilité. Aussi cette affaire a-t-elle fait une victime de taille à la Brvm. En effet, le Directeur général, Jean-Paul Gillet en a fait les frais. Il a été démis de ses fonctions dans la soirée du 23 juillet. Adelkader N`Diaye en assure depuis lors l’intérim. Mais la sanction qui frappe l’ancien Dg de la Brvm est purement d’ordre administrative puisque, souligne notre source, il n’est pas puni parce qu’il a participé à cette opération mais, dans un premier temps pour avoir manqué de vigilance face à un manque de 563 millions de francs Cfa dans la trésorerie.
Par la suite, une enquête a révélé que c’était en fait 1,063 milliard de francs Cfa qui avaient été pompés en liquide, durant la crise ivoirienne notamment. A ce poste à Abidjan, depuis douze ans, Jean Paul Gillet a été ainsi limogé il y a deux semaines. Notons que la Brvm est une institution financière spécialisée créée le 18 décembre 1996 conformément à une décision du conseil de ministres de l’Umoa prise en décembre 1993. C’est une société anonyme disposant d’un capital de 2 904 300 000 de francs Cfa et qui est commune au Bénin, au Burkina Faso, à la Guinée Bissau, à la Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger, au Sénégal et au Togo.
Une opération menée de mains de maître par des travailleurs de cette structure financière. Une source proche du dossier a fait savoir qu’au moins six travailleurs seraient impliqués dans cette affaire, dont deux comptables soupçonnés d’avoir procédé à ces retraits et d’avoir signé des chèques. « Profitant de la désorganisation liée à la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, des agents de la Brvm ont détourné 1,063 milliard de F Cfa. Sur la foi de simples e-mails, ils ont fait croire au Dépositaire central et banque de règlement (Dcbr), organisme dont la gestion a été confiée à Ecobank Côte d’Ivoire et par lequel transitent les échanges boursiers, qu’ils menaient une opération ordinaire et que les fonds utilisés seraient rendus à la fin de la crise », rapporte à ce sujet, le site internet de Jeune Afrique (JA.com) du 7 août 2012.Le confrère a ajouté qu’Ecobank a même avancé, fin 2010, quelque 500 millions de francs Cfa pour combler le déficit. Un conflit a éclaté entre Ecobank et la Brvm d’Abidjan qui a été porté devant les tribunaux.
Par ailleurs, la Cour d’appel d’Abidjan saisie du dossier, vient de trancher en faveur de la Brvm ; Ecobank n’avait pas à couvrir ces sommes sur ordre d’un simple e-mail en provenance d’un comptable non habilité. Aussi cette affaire a-t-elle fait une victime de taille à la Brvm. En effet, le Directeur général, Jean-Paul Gillet en a fait les frais. Il a été démis de ses fonctions dans la soirée du 23 juillet. Adelkader N`Diaye en assure depuis lors l’intérim. Mais la sanction qui frappe l’ancien Dg de la Brvm est purement d’ordre administrative puisque, souligne notre source, il n’est pas puni parce qu’il a participé à cette opération mais, dans un premier temps pour avoir manqué de vigilance face à un manque de 563 millions de francs Cfa dans la trésorerie.
Par la suite, une enquête a révélé que c’était en fait 1,063 milliard de francs Cfa qui avaient été pompés en liquide, durant la crise ivoirienne notamment. A ce poste à Abidjan, depuis douze ans, Jean Paul Gillet a été ainsi limogé il y a deux semaines. Notons que la Brvm est une institution financière spécialisée créée le 18 décembre 1996 conformément à une décision du conseil de ministres de l’Umoa prise en décembre 1993. C’est une société anonyme disposant d’un capital de 2 904 300 000 de francs Cfa et qui est commune au Bénin, au Burkina Faso, à la Guinée Bissau, à la Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger, au Sénégal et au Togo.
Jonas BAIKEH in Soir Info
Tue, 14 Aug 2012 14:12:00 +0200
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