CAN 2017 : le Gabon en difficulté, Algérie et Côte d’Ivoire favorites, le Sénégal en embuscade

Cinq ans après avoir accueilli la première Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de son histoire, une coorganisation avec son voisin équato-guinéen, le Gabon est de nouveau le pays hôte de la compétition, qui se déroule de samedi 14 janvier à dimanche 5 février. Alors que ce tournoi débute dans un contexte de crise politique – la réélection contestée d’Ali Bongo en septembre – et de crise économique – secteur pétrolier en difficulté –, que des opposants appellent même au boycottage, seize sélections africaines tenteront de succéder à la Côte d’Ivoire.

Des « Panthères » en difficulté et des retards dans les stades

Quart-de-finalistes en 2012, les Panthères gabonaises ne semblent pas cette fois être dans les meilleures conditions pour s’illustrer à domicile.
Dans le groupe A, en compagnie de la Guinée-Bissau, du Cameroun et du Burkina Faso, ne pas passer le premier tour serait une vraie contre-performance pour le Gabon. Mais alors que son nouveau sélectionneur espagnol, José Antonio Camacho, est arrivé il y a peu, les signaux ne sont pas positifs. Pour le premier match de Camacho, le Gabon s’est incliné 2-1 en match de préparation, à une semaine du match d’ouverture, face au club local du FC Mounana…
La question des stades n’est également pas très engageante. Deux des quatre enceintes ont été inaugurées lundi 9 janvier… soit seulement cinq jours avant le lancement de la CAN. A Port-Gentil et à Oyem, le chef de l’Etat, Ali Bongo, a soigneusement évité de parler des retards dans les travaux. Sans compter que le stade Omar-Bongo, du nom de l’inamovible président aux 41 ans de règne mort en 2009, avait été recalé par la Confédération africaine de football (CAF) en octobre dernier, pour des retards pris dans la rénovation.

Qui pour succéder à la Côte d’Ivoire ?

En guise de favoris, trois équipes semblent se détacher. Malgré le forfait de Gervinho, les Eléphants de Côte d’Ivoire, tenants du titre, défendront encore une fois et en toute logique leur statut. Autres favoris : les Ghanéens. Quatre fois sacrés, la dernière fois en 1982, finalistes en 2010 et en 2015, demi-finalistes en 2012 et en 2013, les coéquipiers d’André Ayew figurent une nouvelle fois parmi les ténors.
Portés par ses nombreux joueurs, nés et formés en France (Riyad Mahrez, Yacine Brahimi ou Faouzi Ghoulam), les Fennecs algériens espèrent mettre fin à une disette de vingt-sept ans, depuis leur unique titre obtenu à domicile. Et ce, même s’ils sont mal embarqués lors des éliminatoires au Mondial 2018, avec un seul point en deux matchs…

Lire la suite

Sat, 14 Jan 2017 13:42:00 +0100

0

Laisser un commentaire

Nous utilisons des cookies afin de vous offrir la meilleure expérience possible sur notre site Web. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez notre utilisation des cookies.
Accepter
Refuser
Privacy Policy