Le chef d’Etat-major de l’armée Ivoirienne sur le départ ?

L’armée Ivoirienne pourrait changer de main dans les jours avenirs ce qui pourrait être une surprise général dans le dossier sécuritaire Ivoirien, mais dans l’entourage du Président Ouattara ce n’est plus un doute, le Général Bakayoko est sur le point d’être éjecté de son poste de Chef d’Etat major général des FRCI.
Fraîchement promu général de corps d’armée, le nouveau 4 étoiles de l’armée ivoirienne occupant la fonction de chef d’Etat major général des FRCI serait sur le point d’être débarqué pour incompétence. Si la décision reste pour l’instant dans l’entourage très serré du chef de l’Etat Ivoirien qui l’a évoqué avec un diplomate Français la semaine dernière en Arabie Saoudite, c’était pour rassurer cet envoyé de Paris sur la situation qui prévaut mais surtout prendre à bras le corps le volet sécuritaire qui pourrit chaque jour un peu plus en Côte d’Ivoire. Selon une source très introduite à la présidence de la république et faisant partie de la délégation officielle qui accompagne le président Alassane Ouattara dans le golf, plusieurs grief sont portés contre le CEMEG. Entre autre sa passivité dans la gestion des FRCI et son manque de commandement. Toujours selon la même source l’enrôlement des combattants fut un échec au point de le reprendre entièrement au jour d’aujourd’hui car comment comprendre que sur une prévision de 40 000 à 70 000 ex combattants selon l’ONUCI, les chiffres de l’enrôlement dépasseraient les 100 000 combattants. Et selon une enquête interne diligentée par la présidence plusieurs faits de laxisme et de corruption ont été constatés lors des opérations d’enrôlement voyant inscrit sur les listes des femmes enceintes et des handicapés. Le langage souvent inadéquat du général Bakayoko qui ne rassure pas les soldats dans les casernes fait partie des arguments pour son débarquement.
Si notre source ne nous donne pas trop de précision sur le successeur du général Soumaila Bakayoko, quand même il avance le nom du général Michel Gueu, Chef d’Etat major particulier du président de la république qui pourrait le remplacer à ce poste. Il nous donne néanmoins des assurances sur la suite du dossier car la récente promotion du général Bakayoko au grade de général de corps d’armée est perçu comme l’ultime récompense avant son remerciement qui serait déjà arrangé avec l’actuel président de l’assemblée Nationale garant politique de l’ex rébellion et un guide religieux qui a fait office de médiateur. Le président Alassane Ouattara voudrait à la tête de l’armée un homme de poigne et de fermeté qui pourra mettre de l’ordre dans les rangs mais surtout freiner cette escalade de violence constatée ces dernières semaines et qui gagne chaque jour un peu plus de terrain.

Fulbert KOFFI in Oeil d’Afrique

Wed, 22 Aug 2012 00:21:00 +0200

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