Vie privée : Facebook visé par une plainte

Mauvais timing pour Facebook. Au lendemain de la première cotation du géant des réseaux sociaux en ligne, qui a reçu un accueil mitigé sur le marché, Le site est visé par une plainte en nom collectif ou «class action». Déposée à San José, en Californie, la «class action» regroupe 21 dossiers d’internautes américains se plaignant d’une atteinte à leur vie privée. Ils accusent Facebook d’avoir continué à récolter des données sur leur navigation en ligne après qu’ils aient quitté le site.

Le Wiretap Act, la loi américaine sur les écoutes, prévoit «des dommages allant jusqu’à 100 dollars par personne par jour et jusqu’à 10.000 dollars par utilisateur Facebook», souligne la plainte. À raison de 800 millions d’internautes concernés, la somme exigée à Facebook atteint 15 miliards de dollars, soit plus de 11 milliards d’euros.

Les plaignants souhaitent réunir au sein de leur «class action» tous les Américains qui ont ouvert un compte sur Facebook entre mai 2010 et septembre 2011, rapporte l’agence Bloomberg. Ils cherchent également à trouver les moyens d’associer les internautes résidant hors du territoire américain.

Polémiques régulières sur les règles de confidentialité

Car la class action espère avoir une portée exemplaire. «Ce n’est pas seulement une action pour obtenir des dommages, mais un procès sur les règles de confidentialité en ligne qui doit faire date», a affirmé David Straite, un des avocats représentant les plaignants, à l’agence Bloomberg.

Un porte-parole de Facebook a, de son côté, répondu que les reproches des plaignants étaient sans fondement et que la société allait les contester.

Facebook fait régulièrement l’objet de polémique sur ses règles de confidentialité souvent modifiées et difficilement maîtrisées par ses utlisateurs. En 2010, Mark Zuckerberg avait présenté ses excuses pour avoir diffusé des données personnelles des utilisateurs du réseau à des régies publicitaires. L’an dernier, le groupe avait été contraint d’accepter une charte de confidentialité imposée par la Commission fédérale du commerce américaine (FTC). Mais en février, Facebook était accusé d’espionner les SMS des utilisateurs de son application Android.

lefigaro.fr

Sun, 20 May 2012 11:48:00 +0200

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