Interview / A propos du traitement des résultats des élections, Gnamien Konan déclare :‘’ Le traitement informatique ne sert strictement à rien’’

Photo : DR
Quel commentaire faitesvous de votre passage à la télévision pour expliquer votre programme de société?

D’abord, j’ai vécu ce passage comme un grand moment de démocratie en Côte d’Ivoire. C’est une première dans ce pays. A partir de là, j’ai le sentiment que la Côte d’Ivoire ne devrait plus jamais être comme avant. Et je suis persuadé qu’en corrigeant quelques imperfections, ça devrait pouvoir changer beaucoup de choses dans l’avenir en Côte d’Ivoire. M. Gnamien Konan, nous avons constaté à cette rencontre que vous ne semblez pas maîtriser tous les contours de votre projet de société. Est-ce le contraire ? Il y a eu quelques coquilles dans la rédaction de mon projet de société. Ce sont simplement des erreurs de transcription entre le projet que moi je connais et celui qu’on
m’a soumis pour en expliquer les grandes lignes.

A ce rendez-vous, nous avons noté également que vous n’étiez pas trop tendre avec la Fesci (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire). Quel est donc votre problème avec cette organisation syndicale ?

Je tiens à préciser que je n’ai aucun problème avec la Fesci. Je me présente d’ailleurs comme leur meilleur avocat. Ma seule préoccupation, c’est que je veux donner aux élèves et étudiants un meilleur avenir. Parce que le syndicalisme dans lequel on les maintient ne leur apportera
rien. Je l’ai toujours dit, ma priorité, dès que je serai élu, sera de trouver du travail à tous les diplômés
de l’enseignement supérieur. Donc par ricochet à tous les responsables de la Fesci. J’améliorerai
également les conditions sociales et académiques des enseignants afin qu’ils puissent offrir à la Côte d’Ivoire de bons produits.

En tant qu’informaticien et candidat à la magistrature suprême, quel est votre avis sur le débat relatif au décompte des résultats des élections ?
Ce qui me parait aujourd’hui évident, après avoir écouté les explications de la CEI (Ndlr : Commission
électorale indépendante) C’est qu’on veut donner un marché à quelqu’un. Parce qu’à partir du moment où le vote est manuel et donc non électronique, je ne peux pas comprendre qu’il faille mettre
en place un système informatique pour faire des additions. Parce que le travail que ce système va faire, c’est seulement des additions. Or l’informatique ne sert pas à faire des additions. Si c’est le cas, on peut utiliser des calculatrices simples. Encore que je ne sois pas sûr que dans chaque bureau de
vote, on ait un terminal relié à un réseau pour prendre en compte de façon automatique les décomptes
manuels des bureaux de vote. Donc, pour moi, ce traitement informatique ne sert strictement à
rien.

Avec l’Intelligent d’Abidjan/ Par R. Diby

Thu, 28 Oct 2010 17:49:00 +0200

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