Soro Guillaume sur RFI : Une interview-torture qui révéla le dindon de la farce !

C’est à cette conclusion que nous parvenons tous, lorsque nous écoutons le supplice de Soro Guillaume se faisant massacrer par l’expérimenté Alain Foka, journaliste de RFI (Radio France Internationale), cette radio qui devient de plus en plus pour le camp Ouattara, un instrument d’étude du comportement et de la personnalité des futurs pensionnaires de la très controversée Cour Pénale Internationale (CPI).
Alors nous sommes en plein dans “le ballet des dindons”. Et l’expression «dindon de la farce» trouve tout son sens avec Soro Guillaume, le chef de guerre, le rebelle, et l’inculte, se prenant pour une personnalité, un démocrate, un combattant de la liberté, se comparant au général De Gaulle. Comme le dirait l’autre «Safroulaï!» Quel sacrilège!
Pour la petite leçon de culture générale qu’il faut tirer du spectacle auquel vous avez assisté durant ces 40 minutes d’une “interview torture”, servie par la France diplomatique ment redoutable à Soro Guillaume qui en est sorti déprimé totalement, il est bon que je vous présente l’explication originelle de l’expression «Dindon de la farce».
Au fait, on dit d’une personne qu’elle a été dindon de la farce, lorsque cette personne s’est fait duper, je dirai, d’une façon pitoyable.
Mais, selon le Dictionnaire Expressio, «Il existe deux principales explications pour l’origine de cette expression:
La première se situe au Moyen Âge où les farces étaient des intermèdes comiques dans des spectacles. Parmi les personnages récurrents de ces pièces, on trouvait des pères crédules, bafoués par des fils peu respectueux. Ces pères étaient surnommés les pères dindons. Un tel personnage, souvent dupé par sa progéniture, était donc le dindon de la farce.»
«Une autre explication, donnée par Claude Duneton, viendrait d’un spectacle forain “Le ballet des dindons” qui a existé à Paris entre 1739 et 1844.
Dans ce spectacle, des dindons [des volailles] étaient posés sur une plaque métallique progressivement chauffée par dessous au point que les pauvres volailles finissaient par ‘danser’ pour tenter d’éviter de se brûler les pattes.
Bien entendu cette ‘farce’ faisait beaucoup rire les spectateurs de l’époque qui appréciaient les cruautés animalières comme les combats d’animaux…»
Comme on le voit, c’est cette deuxième explication qui passe plus facilement dans le cas de Soro Guillaume sur RFI. Il est arrivé gaillardement pour s’installer sur le plateau de la radio française en s’affublant de ses titres farfelus (Ministre d’Etat, Premier Ministre et Ministre de la Défense, Président d’Assemblée Nation).
Mais progressivement, le plateau de RFI a commencé à chauffer, à surchauffer et à brûler, parce qu’il y avait du feu, un feu dévorant en dessous de toutes ces questions bien choisies qui étaient posées à cet ouvrier du crime qu’Alain Foka dépeignait de façon ironique comme «un invité très, très spécial.»
Si ce bouvier n’était pas un inculte des procédures judiciaires, il aurait dû comprendre que cette invitation à parler de sa misérable vie, n’était qu’un piège dans lequel il avait été attiré pour subir une cruauté animalière, une cruauté comme celle que subissaient les dindons posées sur les plaques métalliques surchauffées, qui sautillaient dans un désordre non artistique qui arrachait des rires et clameurs aux Français du XVIIIe siècle, lesquels aimaient ce genre de spectacle.
S’il ne se prenait pas pour un homme comme les autres, respectable en ses rangs et qualités de Chef de guerre récompensé par son employeur, il se serait souvenu de cette fameuse phrase «Vous avez le droit de garder le silence car tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous».
Mais non. Il était le dindon de la farce. Donc, il n’y a vu que du feu. Alors, il s’est étalé et a aussi étalé le vrai propriétaire de la rébellion qui a défiguré la Côte d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002.
Et pourtant, c’était cela, le but de la manœuvre. Tirer les vers du nez du futur pensionnaire de la CPI, évoquer les grands chefs d’accusation, découvrir son système de défense, apprécier la pertinence de son argumentaire, juger sa capacité à subir un interrogatoire musclé et, jauger son tempérament s’il est mis sous pression.
Pauvre de lui. Il s’est livré mains et pieds joints. L’étude de sa personnalité en tant que sujet judicaire très attendu à la CPI, a été d’une facilité déconcertante. Alain Foka était si heureux qu’il en riait.
Mais le bougre, il n’a rien compris. Il allait dans tous les sens et se dénonçait à chaque phrase. Il vantait le mérite et l’impartialité de la CPI. Du coup, demain, il ne pourra plus contester le sort que lui réserve cette cour.
Eh oui. Un ADO-sapien reste un ADO-sapien quel que soit le titre qu’il porte.

A Très bientôt.

Hassane Magued

Sun, 15 Jul 2012 11:06:00 +0200

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